Bibliotheca Classica Selecta - Autres traductions françaises dans la BCS - Plan - Scène XX - Scène XXII
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Scène XXI (vv. 1251-1270)Comme le firent précédemment Médée (Cf. 764) et Égée (Cf. 752-753), mais dans un esprit bien différent, le choeur, à son tour, invoque dans la strophe (1251-1260) Gê et surtout Hèlios pour précisément détourner Médée de son crime et éviter le sacrilège de verser un sang divin. Cf. hommes. Après cet argument divin, il la conjure dans l'antistrophe (1261-1270), au nom de son passé marqué par l'amour maternel et conjugal de renoncer à son crime. Il fait aussi peser la menace de la vengeance divine pour qui verse le sang des siens (1269 sv). Or le public sait que Médée, même si son destin à Athènes sera contrarié, ne subira pas cette vengeance.
hommes (1257). Anêr est employé dans son sens d'homme par rapport aux dieux et n'a donc pas de connotation sexuelle. Toutefois, si on fait allusion à l'ascendance divine des enfants de Médée, qui, comme elle, descendent d'Hèlios, Hup'anérôn dans le texte peut difficilement désigner Médée plus proche encore de cette ascendance divine. S'agit-il de Jason, dont les agissements sont la cause, si involontaire soit-elle, de ce meurtre?
Érinye (1260). D'après Hésiode,Th. 185, les trois Érinyes sont des divinités infernales nées, avec les Géants, du sang d'Ouranos mutilé par son fils Cronos. Leur aspect est sinistre et répugnant. Elles poursuivent et punissent, ici-bas et dans l'au-delà, ceux qui ont enfreint les lois humaines et surtout les auteurs de crimes contre la famille. Selon Méridier (n. 4 p. 170), les génies vengeurs du meutre d'Absyrtos ont fait de Médée une Érinye.
Symplégades (1263). Cf. 2.
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