Jean d'Outremeuse, Myreur des histors, II, p. 51b-70aN

Édition : A. Borgnet (1869) ‒ Présentation nouvelle, traduction et notes de A.-M. Boxus et de J. Poucet (2021)

[BCS] [FEC] [Accueil JOM] [Fichiers JOM] [Pages JOM] [Table des Matières JOM]


CONSTANTIN LE GRAND - DOSSIERS de lecture - D07

Ans 308-338 de l'Incarnation

 

G. CONSTANTIN - Divers

 


 

Plan

 

1. Des événements inhabituels ou extraordinaires

2. La fondation de Constantinople et le transfert de la capitale de l'Empire à Constantinople

3. Les Huns

4. Les meurtres familiaux

 

1. Les événements inhabituels ou extraordinaires

Certaines notices, dispersées dans le fichier (II, p. 51-70), rapportent, sans beaucoup de commentaires, des événements inhabituels ou extraordinaires : tremblement de terre en février 316 (II, p. 57) ; longue période de gel et excellente récolte de fruits en 333 (II, p. 67) ; famine et mortalité en 335 (II, p. 69) ; pluie de sang à Rome en 336 (II, 69). Les Romains les auraient considérés comme des présages ; Jean ne semble pas les voir de cette manière.

Orose, quant à lui, semble expliquer par l’arianisme les meurtres familiaux qui se produisirent en 326 (VII, p. 78, n. 21, éd. Arnaud-Lindet ; cfr aussi infra n° 4) et par l’arianisme de Constance II les malheurs qui s’abattirent à cette époque sur l’empire (ibidem, p. 79, n. n. 1). Dans les chapitres précédents, Orose avait parlé des dix plaies d’Égypte en en comparant les effets aux drames des dix persécutions infligées par les païens aux Chrétiens.

 

2. La fondation de Constantinople et le transfert de la capitale de l'Empire à Constantinople

« Dès 324, il décide de la fondation, sur le site de Byzance, d'une cité dynastique portant son nom, Constantinople. En novembre 324, il en consacre le sol [...]. La dédicace officielle a lieu en 330. Dès les premiers mois de son règne en Orient, il est confronté aux troubles des Églises agitées par la querelle arienne » (Cl. Sotinel, Constantin, dans D.A. de J. Leclant, p. 559). Constantin transfère sa capitale de Rome à Byzance, qu'il baptise Constantinople. La ville « présente l'avantage d'être située sur un site naturel imprenable, alors que Rome reste sous la menace constante des Barbares. D'autre part, Constantin est ainsi plus proche de deux autres fronts particulièrement inquiétants pour l'empire : les frontières du Danube, que les Goths ont prises d'assaut, et celles de l'Euphrate, au-delà duquel s'étend l'Empire perse. » (Fr. Lenoir, Comment Jésus est devenu Dieu, p. 233 ; pour plus de détails, cfr P. Petit, Empire romain, p. 595-597). Il ne semble pas que Jean d'Outremeuse fasse expressément mention de ce transfert.

 

3. Les Huns

Pour tout ce qui concerne les Huns, on se reportera à notre article des FEC (t. 41-2021) intitulé Jean d'Outremeuse et les Huns.

 

4. Les meurtres familiaux

Une tragédie de palais, qui reste aujourd'hui encore difficile à expliquer, amena l'empereur à faire exécuter en 326 son fils Crispus et sa propre épouse Fausta. Il ne semble pas que Jean d'Outremeuse en fasse expressément mention.

 


[Texte II, p. 51-70] [Liste des dossiers] [D01, D02, D03, D04, D05, D06] [Texte II, p. 70-79]