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Énéide - Livre X
©Marie-Cécile Deproost
[10, 1-117] [10, 118-361] [10, 362-509] [10, 510-605] [10, 606-688] [10, 689-788] [10, 789-908]
Note liminaire : La présente traduction de Virgile fait partie de la Bibliotheca Classica Selecta (BCS) mais elle s'intègre aussi dans le vaste projet Du texte à l'hypertexte mis au point à la Faculté de Philosophie et Lettres de Louvain à l'initiative de Jean Schumacher. Les possibilités de cette dernière réalisation sont multiples ; non seulement elle permet une lecture de l'oeuvre avec le texte latin et la traduction française en regard, mais elle donne également accès à un riche ensemble d'outils lexicographiques et statistiques très performants.
Plan
Assemblée des dieux [10, 1-117]
- Requête de Vénus à Jupiter (1-62)
- Plaidoyer de Junon et réponse de Jupiter (63-117)
Forces en présence - Premiers affrontements [10, 118-361]
- Retour d'Énée avec ses renforts (118-214)
- Les Nymphes encouragent Énée à combattre (215-286)
- Débarquement et affrontements indécis (287-361)
Geste et mort de Pallas [10, 362-509]
- Pallas stimule les Arcadiens (362-438)
- Pallas tué par Turnus (439-509)
Fureur vengeresse d'Énée [10, 510-605]
- Énée immole des victimes sans défense (510-542)
- Énée massacre des guerriers qui lui résistent (543-605)
Intervention de Junon [10, 606-688]
- Junon obtient un délai (606-632)
- Le fantôme d'Énée écarte Turnus du combat (633-688)
Énée blesse Mézence [10, 689-788]
- Exploits de Mézence (689-747)
- Face à face d'Énée et de Mézence (747-788)
Morts de Lausus et de Mézence [10, 789-908]
- Sacrifice de Lausus (789-832)
- Désespoir et réaction de Mézence (833-869)
- Ultime combat (870-908)
Résumé
Requête de Vénus à Jupiter (10, 1-62)
Jupiter rappelle aux dieux rassemblés dans l'Olympe que l'installation des Troyens en Italie est voulue par le destin, et que le temps des guerres entre Carthage et Rome n'est pas encore venu (10, 1-15).
Auprès de Jupiter, Vénus plaide en faveur des Troyens, en appelant à son sens de l'équité, à sa tendresse paternelle, à sa vanité, à sa compassion. Puis, renonçant pour ses protégés à toute prétention au pouvoir, elle le supplie de sauvegarder au moins Ascagne et Énée (10, 16-62).
Plaidoyer de Junon et réponse de Jupiter (10, 63-117)
Junon irritée plaide à son tour, rejetant toute la responsabilité du conflit sur Vénus et justifiant ses interventions au nom des droits des Latins et des Rutules à régner en Italie (10, 62-95).
Aux dieux perplexes, Jupiter annonce qu'il ne prendra parti ni pour Junon ni pour Vénus, assurant que « les destins trouveront leur voie » (10, 96-117).
Retour d'Énée avec des renforts (10, 118-214)
Tandis que les Rutules poursuivent le siège du camp, les Troyens entourant Ascagne organisent au mieux la résistance entre eux et se battent avec acharnement (10, 118-147).
Énée, ramenant les forces qu'il s'est conciliées chez les Étrusques de Tarchon sur les conseils d'Évandre, fait voile vers son propre camp, accompagné de Pallas (10, 148-162).
Après une invocation aux Muses, Virgile dresse le catalogue des forces envoyées de différentes cités d'Étrurie, dont Mantoue entre autres, et qui se mobilisent contre leur compatriote Mézence et ses alliés Latins. Une flotte de trente navires se porte ainsi au secours des Troyens (10, 163-214).
Les Nymphes encouragent Énée à combattre (10, 215-286)
Durant la traversée, des nymphes marines, en fait les navires métamorphosés par Cybèle, apparaissent à Énée. L'une d'elles, Cymodocée, le renseigne sur leur métamorphose, sur la situation difficile de son camp assiégé par Turnus, malgré la présence sur place de troupes arcadiennes et étrusques. Puis elle l'exhorte à engager dès l'aube le combat contre les Rutules. Cette apparition encourage grandement le chef troyen (10, 215-250).
Après une prière à Cybèle, Énée au lever du jour arrive en vue du camp et, de son navire, indique à ses alliés déjà présents dans la plaine les positions à prendre. Les Troyens retranchés, qui ont reconnu leur chef, retrouvent de l'ardeur au combat (10, 251-266).
Turnus qui, lui aussi a vu la flotte et sait qu'Énée s'approche du rivage, a l'intention d'occuper le terrain le premier pour refouler les envahisseurs ; il exhorte ses troupes et en appelle à leur audace (10, 267-286).
Débarquement et affrontements indécis (10, 287-361)
- Le débarquement des alliés d'Énée s'effectue sans trop de dommages, à l'exception de la perte du navire de l'Étrusque Tarchon (10, 287-307)
- Des combats rudes vont se dérouler sur le rivage entre les forces d'Énée et celles de Turnus. Énée terrasse un bon nombre d'adversaires en combat singulier, mais la lutte reste indécise (10, 308-361).
Pallas stimule les Arcadiens (10, 362-438)
Le jeune Pallas, apercevant la déroute de ses Arcadiens, les exhorte et leur rend courage (10, 362-379).
Les stimulant par sa conduite valeureuse, il va s'illustrer en abattant successivement toute une série d'ennemis dans des combats acharnés (10, 380-425).
Dans le camp adverse, le jeune Lausus, fils de Mézence, s'illustre tout autant, sans que son destin lui réserve d'affronter directement Pallas (10, 426-438).
Pallas tué par Turnus (10, 439-509)
Turnus, se substituant à Lausus sur le conseil de Juturne, défie en combat singulier Pallas, résolu à faire face avec bravoure (10, 439-456).
Ce dernier invoque l'aide d'Hercule, à qui Jupiter fait comprendre que le destin a fixé pour chacun le jour de la mort, et que seule la vertu peut donner la notoriété (10, 457-473).
Pallas en dépit de sa vaillance est tué par un Turnus très arrogant, qui lui enlève son baudrier, en consentant toutefois à rendre son cadavre (10, 474-509).
Énée immole des victimes sans défense (10, 510-542)
Énée, averti par un messager, est pris de fureur et pour venger Pallas, il commence par immoler différentes victimes sans défense, en se montrant impitoyable (10, 510-542).
Énée massacre les guerriers qui lui résistent (10, 543-605)
Ensuite il massacre ou met en fuite tous ceux des ennemis qui tentent de résister, jusqu'au moment où Ascagne sort du camp (10, 543-605).
Intervention de Junon [10, 606-688] Junon obtient un délai (10, 606-632)
Dans l'Olympe, Jupiter, conscient de l'aide apportée par Vénus aux Troyens, accorde à Junon la faveur de soustraire momentanément à la mort son protégé Turnus (10, 606-632).
Le fantôme d'Énée écarte Turnus du combat (10, 633-688)
Junon crée un fantôme ressemblant à Énée, qui provoque Turnus abusé et l'entraîne sur un navire, dont elle rompt aussitôt les amarres ; tandis que s'évanouit le fantôme, le navire emporte Turnus loin du champ de bataille (10, 633-665).
Turnus atteint dans son honneur, parce que empêché de combattre, est proche du désespoir, mais Junon l'apaise et l'emmène chez Daunus son père (10, 666-689).
Énée blesse Mézence [10, 689-788] Exploits de Mézence (10, 689-747)
Mézence, qui s'est substitué à Turnus sur le champ de bataille, abat de nombreux ennemis ; il sème la terreur autour de lui, fidèle à son image de personnage cruel et impie (10, 689-746).
Face à face d'Énée et de Mézence (10, 747-788)
Des combats indécis se poursuivent entre guerriers des deux camps, sous les regards navrés et impuissants des dieux (10, 747-761).
Mézence cherche à atteindre Énée en combat singulier, mais son trait est dévié par le bouclier ; Énée riposte et blesse Mézence, qui se retire (10, 762-788).
Morts de Lausus et Mézence [10, 789-908] Sacrifice de Lausus (10, 789-832)
Aussitôt Lausus se précipite au combat pour protéger son père blessé, qu'il sauvera en exposant sa propre vie aux coups d'Énée (10, 789-820).
Ce dévouement filial provoque l'attendrissement et l'admiration d'Énée, qui fait rendre le cadavre de Lausus à Mézence (10, 821-832).
Désespoir et réaction de Mézence (10, 833-869)
Consterné quand il apprend la mort de Lausus, Mézence, en dépit de ses blessures, est résolu à vaincre Énée ou à mourir (10, 833-869).
Ultime combat (10, 870-908)
Les deux ennemis, Mézence à cheval, Énée à pied, vont se défier en un combat singulier, duquel Énée sortira vainqueur (10, 870-908).
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