Traduction nouvelle avec notes par Danielle De Clercq (Mars 2008)
L'attribution à Maternus plutôt qu'à Secundus de cet exposé est privilegiée par certains critiques.
turbulences (XXXVI 2). En contradiction avec de Or. VIII 30-32.
rostres (XXXVI 2). Tribune du forum romain décorée au cours de l'époque républicaine d'éperons (ou rostres) de navires ennemis vaincus et dévolue aux discours politiques.
consulat (XXXVIII 2). Cf. Pompée ; Br. 324.
paletots (XXXIX 1). Secundus compare les conditions actuelles de l'exercice du barreau à l'étroitesse de la paenula, un manteau de voyage à capuchon, qui n'a rien de l'ampleur et de la majesté de la toge.
juges (XXXIX 1 ; 3). Cf. XIX 5 et XX 1 (point de vue d'Aper) et XXXI 3 (point de vue de Messalla).
désert (XXXIX 3). En contradiction avec ce que prétend Aper (VI 4).
Publius Scipion (LX 1). Allusion au procès intenté en 187 a.C. à Scipion l'Africain suite à la guerre contre Antiochus. Biographie cf. Wikipédia.
Lucius Sylla (LX 1). En 88 a.C., Marius, chef du parti populaire, voulut remplacer Sylla au commandement de la première guerre contre Mithridate. Sylla alors marcha avec ses légions sur Rome, s'empara de la ville et modifia la constitution en lui conférant un sens aristocratique. Marius prit la fuite, mais revint en 87, alors que Sylla faisait le siège d'Athènes, et s'empara à son tour de Rome avec l'aide du consul Cinna. Il y eut des proscriptions. À la mort de Marius en 86, le parti populaire resta au pouvoir jusqu'en 83, lorsque Sylla et son armée victorieuse de Mithridate débarquèrent à Brindes. Vainqueur des partisans de Marius, Sylla entra à Rome et se fit nommer dictateur, d'où de nouvelles proscriptions et une profonde réforme de la constitution romaine, limitant les pouvoirs des tribuns et dépouillant les consuls et les préteurs de leur pouvoir militaire. Sylla abdiqua en 79 et mourut l'année suivante. Le texte fait allusion ici au Pro Quinctio de Cicéron. Cf. Publius Quinctius. Biographie cf Wikipédia ; Hérodote.