Bibliotheca Classica Selecta - Traductions françaises dans la BCS

Ovide : Généralités - Métamorphoses - Art d'aimer

Fastes : Avant-Propos - Notices - Livre I - Livre II - Livre III - Livre IV - Livre V - Livre VI - Traduction M. Nisard - Hypertexte louvaniste - Corpora

MOTEUR DE RECHERCHE DANS LA BCS


 
OVIDE - FASTES II
Février
  

Traduction nouvelle annotée
 par

Anne-Marie Boxus et Jacques Poucet (2004)

     Très Riches Heures du Duc de Berry (XVe siècle) - Février
     © Musée Condé - Château de Chantilly (France)

 


Plan

 
Introduction - Du 1er au 13 février (2,1-242)
  • Introduction et généralités sur février, mois des purifications (2,1-54)
  • Faits marquant le 1er et le 2 février (2,57-78)
  • Disparition de la constellation du Dauphin le 3 février et légende d'Arion (2,79-118)
  • Du 5 au 9 février : Auguste, père de la patrie - Le Verseau et Ganymède - Début du printemps (2,119-152)
  • Callisto, l'Ourse et le Bouvier le 11 février (2,153-192)
  • 13 février (Ides) : Exploits des Fabii (2,193-242)

Autour des Lupercales (14 - 15 février) (2,243-474)

  • Constellations du Corbeau, de l'Hydre et de la Coupe (2,243-266)
  • Les Lupercales du 15 février et leur origine arcadienne (2,267-302)
  • Faunus, Hercule et Omphale et la nudité des Luperques (2,303-358)
  • Romulus et Rémus poursuivant les brigands et les Luperques (2,359-380)
  • Romulus et Rémus et le Lupercal (2,381-422)
  • Lupercales et rite de fécondation (2,423-452)
  • Indications météorologiques et le signe des Poissons (2,453-474)

Du 17 au 22 février (2,475-638)

  • 17 février : Romulus et les Quirinalia - Fornacalia ou fête des sots (2,475-532)
  • Parentalia et Feralia du 13 au 21 février (2,533-570)
  • Tacita, Muta et les Lares le 21 février - Les Caristia le 22 février (2,571-638)

Terminalia - Regifugium - Equirria (23 - 27 février) (2,639-864)

  • Les Terminalia (2,639-684)
  • Regifugium I : Prise de Gabies - Brutus et l'oracle (2,685-720)
  • Regifugium II : Un pari risqué (2,721-760)
  • Regifugium III : Passion de Sextus et viol de Lucrèce (2,761-812)
  • Regifugium IV : Suicide de Lucrèce et fin de la Royauté (2, 813-852)
  • Equirria et annonce du printemps (2,853-864)

 


  Résumé

 

Introduction - Du 1er au 13 février (2,1-242)

 

Introduction et généralités sur février, mois des purifications (2,1-54)

En guise d'introduction au deuxième mois, Ovide, de façon un peu inattendue, annonce son intention de traiter en distiques élégiaques un sujet plus ample que ses poésies amoureuses : les fêtes religieuses du calendrier et la grandeur d'Auguste, dont il implore la bienveillance. (2,1-18)

Ovide relève diverses applications du terme Februa ou "instruments de purification" : laine, épeautre et sel, rameau d'olivier ou de pin. D'où le nom de Februarius attribué au mois qui voit la purification de la ville par les Luperques et la célébration des Feralia. (2,19-34)

Ces rites purificatoires proviennent de Grèce, comme l'attestent les légendes de Pélée, Égée, et Alcméon, légendes qui toutefois ne paraissent pas acceptables au poète. (2,35-46)

En ce qui concerne l'ordre de succession des mois,  le mois de Janus occupa de tout temps la première place, et le mois des Terminalia (fin février), qui avant l'intervention des décemvirs occupait le dernier rang, devint le second mois. (2,47-54)

 

Faits marquant le 1er et le 2 février (2,57-78)

Le 1er février, date de la dédicace du Temple de Junon Sospita, fournit au poète l'occasion de louer Auguste, bâtisseur et restaurateur de temples, et de faire des voeux pour lui. (2,57-66)

Il mentionne aussi divers rites et sacrifices : près du bois d'Helernus, dans le Penetrale Numae (Atrium de Vesta), et dans deux temples de Jupiter sur le Capitole, par un temps souvent pluvieux ou neigeux (hivernal). (2,67-72)

Le 2 février sont mentionnées la disparition de la constellation de la Lyre et l'apparition de celle du Lion. (2,73-78)

 

Disparition de la constellation du Dauphin le 3 février et légende d'Arion (2,79-118)

Pour expliquer l'origine de la disparition à cette date de la constellation du Dauphin, Ovide fait d'abord une allusion assez peu explicite au rôle joué par un dauphin dans l'union de Poseidon et Amphitrite, avant d'introduire la légende d'Arion. Chantre de Lesbos, autre Orphée par la beauté et la puissance de son chant, Arion, après un séjour en Sicile et en Grande-Grèce où il avait connu grand succès, s'embarqua pour rentrer en Grèce. (2,79-96)

Sur la route du retour, il se fit agresser par l'équipage du navire qui le transportait ; cependant, il obtint de ses bourreaux la faveur de chanter une dernière fois, et pendant qu'il chantait, il sauta soudainement dans les flots, et fut aussitôt secouru par un dauphin, que le chant d'Arion avait charmé. C'est ainsi qu'il fut accueilli par Jupiter parmi les astres et constitua une constellation de neuf étoiles. (2,97-118)

 

Du 5 au 9 février : Auguste, père de la patrie - Le Verseau et Ganymède - Début du printemps (2,119-152)

La commémoration du titre de "père de la patrie", décerné à Auguste aux Nones de février, suggère à Ovide un parallèle entre Romulus et Auguste, d'où ressort l'absolue supériorité d'Auguste. (2,119-144)

Le 5 février, date de l'apparition du Verseau, fournit l'occasion d'évoquer la légende de Ganymède et de mentionner un radoucissement du temps, annonciateur du printemps, le 9 février. (2,145-152)

 

Callisto, l'Ourse et le Bouvier  le 11 février (2,153-192)

L'apparition du Bouvier (Arctophylax) est pour Ovide l'occasion de raconter la légende de la métamorphose de la nymphe Callisto en Ourse. Liée à Artémis-Diane (ou Phébé) et vouée à la virginité, Callisto devint malgré elle enceinte des oeuvres de Jupiter ; n'ayant pu cacher sa grossesse, elle fut chassée de la troupe de la déesse ; devenue mère, elle fut changée en Ourse par la jalouse Héra-Junon et condamnée à errer. Un jour, mise en présence de son fils chasseur qui menaçait de la tuer, elle put échapper à la mort, car elle et son fils furent transformés en constellations, devenant respectivement Arctos et Arctophylax. (2,153-192)

 

13 février (Ides) : Exploits des Fabii (2,193-242)

Après la mention d'un sacrifice à Faunus, sur l'île du Tibre, Ovide évoque longuement le massacre des 306 membres de la gens Fabia, qui voulurent à eux seuls défendre Rome contre les Véiens, exploit dont la porte Carmentale perpétue le triste souvenir. (2,193-204).

Près du Crémère, les Fabii se battent vaillamment et avec succès contre les ennemis, mais finissent par tomber dans une embuscade, où ils périssent jusqu'au dernier. (2,205-236)

Heureusement, par la volonté des dieux, un enfant de la gens n'avait pas l'âge de participer à l'expédition, ce qui assura la perpétuation de la famille, donnant notamment à Rome le fameux Fabius Maximus Cunctator. (2,237-242)

 


Autour des Lupercales (14 - 15 février) (2,243-474)

 

Constellations du Corbeau, de l'Hydre et de la Coupe (2,243-266)

Une anecdote explique l'apparition contiguë dans le ciel des constellations Corbeau, Hydre et Coupe, le 14 février, veille des Lupercales. Apollon-Phébus, désireux d'offrir un sacrifice à Jupiter, charge son oiseau, le corbeau, de lui apporter très vite de l'eau puisée à une source ; le corbeau rapporte une coupe d'eau, mais, tenté sur le chemin du retour par des figues encore vertes, il s'attarde attendant qu'elles mûrissent ; pour justifier son retard, il exhibe un serpent capturé, en prétendant que le gardien de la source lui avait fait des difficultés, sans toutefois duper le dieu-devin, qui interdit au corbeau de boire avant la maturité des figues. (2,243-266)
 

Les Lupercalia du 15 février et leur origine arcadienne (2,267-302)

Le 15 février commence la cérémonie des Lupercales, en l'honneur du dieu Faunus, assimilé au dieu arcadien Pan. Sans négliger d'invoquer les Muses, Ovide insiste sur l'origine arcadienne de ce cérémonial très particulier (Luperques courant dénudés, présence du flamen Dialis), introduit sur le site de la future Rome par l'Arcadien Évandre, exilé de sa patrie. (2,267-282)

Il s'attache ensuite à expliquer que les Luperques courent nus, pour imiter le dieu Pan, agile par excellence, grâce à sa nudité ; c'est aussi en souvenir de la vie dans la primitive Arcadie, quand l'homme vivait à l'état sauvage, résistant aux intempéries sans aucun apport de la civilisation (construction, agriculture, vêtement). (2,283-302)

 

Faunus, Hercule et Omphale et la nudité des Luperques (2,303-358)

Mais l'explication essentielle de la nudité des Luperques met en rapport Faunus avec le couple Hercule-Omphale. Un jour, Faunus s'éprend de la belle Omphale, la maîtresse (aux deux sens du terme) d'Hercule. Les deux amants, retirés dans une caverne en vue d'y passer une nuit chaste (car ils se préparaient à offrir un sacrifice à Bacchus), s'étaient amusés à échanger leurs tenues, avant de s'endormir bien sagement côte à côte. (2,303-330)

Faunus, brûlant de désir, s'approche, à la faveur de la nuit, de la couche d'Omphale ; mais, abusé par la toison de lion qu'elle avait revêtue, il grimpe sur la couche d'Hercule ; en soulevant les tuniques délicates, il aperçoit les jambes poilues du dieu, qui le repousse et le fait tomber. Sa tentative, bientôt découverte, fait de Faunus l'objet de la risée générale. Cette histoire de vêtements trompeurs explique dès lors le dégoût de Faunus pour les vêtements et la nudité prescrite aux Luperques. (2,331-358)

 

Romulus et Rémus poursuivant les brigands et les Luperques (2,359-380)

Ensuite Ovide met en relation avec les Lupercales des fables proprement romaines. La course des Luperques nus et le sacrifice d'une chevrette à Faunus commémorent l'incident au cours duquel Romulus et Rémus, surpris par des brigands au milieu d'ébats sportifs, se mirent, sans prendre le temps de se rhabiller, à la poursuite de leur bétail. Rémus ayant récupéré le butin s'arrogea en vainqueur l'exclusivité de la viande sacrificielle, droit qui se perpétue dans la confrérie des Luperci Fabii, au grand dépit de Romulus et des Luperci Quintilii. (2,359-380)
 

  Romulus et Rémus et le Lupercal (2,381-422)

Ovide rappelle ensuite la légende de la naissance des jumeaux divins nés de Réa Silvia, de leur exposition par les bergers sur l'ordre d'Amulius dans une prairie inondée par le Tibre en crue près de la vallée du Grand Cirque, et du sauvetage miraculeux des enfants par une louve, en un endroit où subsistent des vestiges du figuier "Ruminal", ou figuier de Romulus ; en l'honneur de cette louve, l'endroit du miracle s'appelle "Lupercal", qui à son tour a donné son nom aux "Luperques". (2,381-422)
 

Lupercales et rite de fécondation (2,423-452)

Revenant au rapport établi entre Faunus et Pan, Ovide mentionne pour les Luperques une origine qui fait intervenir Pan Lycaeus. Il explique ensuite comme un rite de fécondation la flagellation subie par les femmes lors des Lupercales ; les Luperques les frappaient avec des lanières provenant de la peau d'un bouc offert en sacrifice, sur l'injonction de Junon Lucina, vénérée comme favorable aux accouchements. (2,423-452)

 

Indications météorologiques et le signe des Poissons (2,453-474)

Le 15 février se caractérise par des vents forts, qui se manifestent durant plusieurs jours, et par le passage du Soleil du Signe du Verseau dans celui des Poissons. À cette occasion, Ovide raconte la légende des deux poissons qui sauvèrent Vénus et Cupidon en fuite du côté de l'Euphrate, méritant ainsi de devenir un des signes du zodiaque. (2,453-474)
 


Du 17 au 22 février (2,475-638)

 

17 février : Romulus et les Quirinalia - Fornacalia ou fête des sots (2,475-532)

Le 17 février est consacré à Quirinus (= Romulus), dont le nom peut s'expliquer par 1) Curis "la lance", 2) Quirites "les citoyens", 3) Cures. Après ces indications étymologiques, vient le récit de l'apothéose de Romulus, réclamée par Mars son père et consentie par Jupiter. Au cours d'une tempête, le roi Romulus disparut de la vue de ses sujets consternés. L'intervention de Iulius Proculus qui prétendit avoir vu Romulus lui apparaître et le charger d'annoncer aux Quirites sa divinisation en Quirinus consola le peuple et démentit l'accusation du meurtre du roi portée contre les sénateurs ; le nouveau dieu leur recommandait en outre de rendre un culte à Quirinus, et de cultiver l'art de la guerre. On construisit un temple, on donna le nom de Quirinal à une colline, et on institua les Quirinalia qui se perpétuèrent. (2,475-512)

Aux environs du 17 février est célébrée la fête des Sots ou Fornacalia, une fête liée à Cérès (à qui les anciens offraient en prémices de l'épeautre torréfié) ainsi qu'à Fornax, divinité en l'honneur de qui une fête mobile, les Fornacalia, était fixée annuellement par le grand Curion, fête destinée à protéger les récoltes et à aider les paysans autrefois ignorants. Le nom de '"Fête des Sots" s'explique par le fait que les retardataires, ignorant le nom de leur curie, peuvent célébrer ce rituel le dernier jour. (2,513-532)

 

Parentalia et Feralia du 13 au 21 février (2,533-570)

La coutume voulait que l'on apporte des offrandes (végétales) sur les tombeaux, pour apaiser les Mânes des ancêtres. Ces offrandes, qui pouvaient être très modestes, devaient s'accompagner de prières et de formules, selon un rituel soi-disant instauré par Énée pour honorer le Génie de son père Anchise. Ces rituels, tombés en désuétude, auraient été réintroduits, suite à un prodige assez difficile à croire selon Ovide : les morts sortis des tombeaux auraient hurlé leurs plaintes pendant la nuit. (2,533-556)

Durant ces jours impurs réservés aux morts, il est interdit de contracter des mariages, d'ouvrir les temples des dieux et de faire d'autres sacrifices ; cette période s'étend sur onze jours, et le dernier est le jour des Feralia, le 21 février. (2,557-570)

 

Tacita, Muta et les Lares le 21 février - Les Caristia le 22 février (2,571-638)

À la date du 21 février, Ovide décrit une cérémonie magique où une vieille femme avinée évoque Tacita, pour faire taire les langues malveillantes. (2,571-582)

Le développement suivant, qui semble propre à Ovide, fait intervenir Muta, alias Tacita, alias Lara, alias Lala, Mère des Lares. L'anecdote est fantaisiste et légère : Jupiter, épris de la nymphe Juturne réfractaire à ses avances, demanda la collaboration des nymphes des eaux pour l'aider à faire la conquête de leur soeur. Toutes acceptèrent, sauf Lara, que le dieu châtia en la rendant muette et en l'envoyant chez les Mânes, sous la conduite de Mercure ; ce dernier, en chemin, engrossa Lara qui mit au monde des jumeaux, les Lares. (2,583-616)

Le jour suivant, consacré aux Caristia, les membres d'une même famille se réunissaient pour honorer, dans un état d'esprit d'apaisement et de concorde, les Lares familiaux, auxquels on associe Auguste. (2,617-638)

 


Terminalia - Regifugium - Equirria (23 - 27 février) (2,639-864)

 

Les Terminalia (2,639-684)

Le 23 février est célébrée une fête très ancienne en l'honneur du dieu Terminus, selon un rituel minutieusement décrit par Ovide. Des propriétaires ruraux et des assistants d'âge divers offrent à une borne représentant le dieu Terminus des libations, des parfums et des offrandes végétales et même animales. C'est une fête joyeuse en l'honneur de ce dieu garant de paix et de concorde entre les voisins. (2,639-666)

C'est l'occasion de rappeler un épisode lié à la construction du temple de Jupiter Capitolin : le dieu Terminus n'a pas voulu changer de place ; il est le gage de la stabilité de Rome. (2,667-678).

Enfin Ovide évoque une offrande à Terminus en rapport avec l'empire universel de Rome. (2,679-684)

 

Regifugium (I) : Prise de Gabies - Brutus et l'oracle (2,685-720)

Le 24 février, jour du Regifugium, fournit à Ovide l'occasion de raconter la fin de la royauté à Rome et la chute des Tarquins. Tout a commencé à Gabies : le fils de Tarquin le Superbe, le jeune Sextus Tarquin, gagne la confiance des habitants de Gabies, ennemis des Romains, en feignant d'avoir été maltraité par son père. Le fourbe leur laisse croire qu'il les dirigera dans une guerre contre Rome, mais il reste secrètement en rapport avec son père qui lui fait habilement comprendre qu'il doit massacrer les notables de Gabies et s'emparer ainsi de la ville. Ce qu'il fait aussitôt. (2,685-710)

Ensuite, l'apparition d'un serpent lors d'un sacrifice pousse deux autres fils de Tarquin et leur cousin Brutus à consulter l'oracle d'Apollon-Phébus. Le dieu ayant fait répondre que le pouvoir suprême appartiendrait à celui qui baiserait le premier sa mère, Brutus, moins simple d'esprit qu'il ne le laissait paraître, baisa aussitôt sa mère, la Terre, devançant ainsi ses cousins moins perspicaces. (2,711-720)

 

Regifugium (II) : Un pari risqué (2,721-760)

Durant l'interminable siège d'Ardée, Sextus Tarquin et ses compagnons trompent leur ennui en vantant leurs femmes respectives et en pariant sur leur vertu. Un peu émêchés, ils décident d'enfourcher leurs montures pour aller contrôler sur place laquelle de leurs épouses méritait la palme. (2,721-736)

Au palais royal, ils trouvent les brus du roi en pleine orgie, tandis qu'ensuite, à Collatie, ils découvrent la sage Lucrèce, épouse de Tarquin Collatin, un cousin des princes royaux, veillant tard dans la nuit, encourageant ses servantes à s'activer sur leur travail et exprimant son impatience à voir revenir son héroïque époux. Incontestablement, Lucrèce l'emporte. (2,737-760)

 

Regifugium (III) : Passion de Sextus et viol de Lucrèce (2,761-812)

La vision de cette femme si vertueuse éveille en Sextus Tarquin une passion irrépressible. Résolu à arriver à ses fins, il se présente un soir à Collatie, où Lucrèce l'accueille en toute confiance. (2,761-790)

Dans le calme de la nuit, il gagne la chambre de Lucrèce, la supplie, la menace et finalement vient à bout de sa résistance en menaçant de la faire accuser d'adultère avec un esclave. (2,791-812)

 

Regifugium (IV) : Suicide de Lucrèce et fin de la Royauté (2, 813-852)

Lucrèce désemparée convoque aussitôt son père et son mari pour leur raconter ce qui s'est passé. Malgré l'indulgente compréhension de ses proches, elle refuse de survivre à son déshonneur et se donne la mort sous leurs yeux. (2,813-836)

Stimulés par Brutus, les proches de Lucrèce jurent sur son cadavre de la venger et provoquent la fuite de Tarquin et de ses fils, mettant ainsi fin à la Royauté. (2,837-852)

 

Equirria et annonce du printemps (2,853-864)

Tandis que l'apparition de l'hirondelle à la fin de février semble annoncer prématurément le retour du printemps, la date du 27 février est consacrée aux Equirria, fête au cours de laquelle des courses de chevaux se déroulent au Champ de Mars, annonçant aussi le mois suivant tout proche, consacré à Mars. (2,853-864)
 

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