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TACITE

Origine et territoire des Germains, dit La Germanie 

Introduction

 

 

Traduction nouvelle avec notes de Danielle De Clercq, Bruxelles, 2003

 


 [I] [II] [III] [IV] [V] [VI] [VII] [VIII] [IX] [X] [XI] [XII] [XIII] [XIV] [XV] [XVI] [XVII] [XVIII]

[XIX] [XX] [XXI] [XXII] [XXIII] [XXIV] [XXV] [XXVI] [XXVII] [XXVIII] [XXIX] [XXX]

[XXXI] [XXXII] [XXXIII] [XXXIV] [XXXV] [XXXVI] [XXXVII]

[XXXVIII] [XXXIX] [XL] [XLI] [XLII] [XLIII] [XLIV] [XLV] [XLVI]

 


Plan

 

Introduction

Traduction et notes

Première partie:

Comment peut-on être Germain? (I-IV)

Vivre en Germanie (V-VIII) (IX-XV) (XVI-XIX) (XX-XXIV) (XXV-XXVII)

Deuxième partie:

Particularismes de peuples germaniques (XXVIII-XXXIII) (XXXIV-XXXVII) (XXXVIII-XLII) (XLIII-XLVI)

Cartes

Benario (1999)

Goelzer (1917)

Grane (2003)

Perret (1949)

Rives (1999)

 


Introduction

Idées reçues et réalité vécue

Publiée en 98 ou peu après, la Germanie forme, comme l'Agricola, qui la précède de peu, un opuscule de quarante-six chapitres, dont certains assez brefs. À titre de comparaison, les livres encore entiers des Annales en comptent de cinquante-huit (XIII) à plus de quatre-vingts (I et II). Ce traité succinct, qui s'inscrit dans une longue tradition ethnographique, a suscité nombre de commentaires et, si son interprétation a évolué au cours des siècles, il n'en reste pas moins un texte fondateur de la complexe identité européenne, qui se souvient, encore aujourd'hui et bien plus qu'elle ne veut l'admettre, de son antique centre méditerranéen.

Ce n'est que quelques années avant la conquête de la Gaule par César que les Germains sont mentionnés comme un peuple nord-européen distinct des Celtes et des Scythes. Tacite n'en tient pas compte quand il décrit les rapports contrariés que Rome entretient avec eux depuis deux cent dix ans (Cf. XXXVII). Car si, au moment de l'irrésistible ascension de Trajan, les Germains ne représentent pas un réel danger, ils ont toutefois, à diverses reprises, menacé l'intégrité territoriale de l'Empire, qu'ils maintiennent sur le qui-vive. Ils ont porté un coup pratiquement définitif à son expansion vers le nord-est européen au-delà du Rhin. Certes, ils ont pu, ils peuvent être, avec des bonheurs divers, repoussés ou contenus. Mais, à la différence d'autres grands et puissants ennemis de Rome, ils n'en demeurent pas moins invaincus dans leur acharnement à défendre leur liberté. L'absence de la part de Tacite de spéculations explicites sur l'avenir laisse deviner qu'il s'agit d'une situation au mieux irréversible.

Ainsi le propos de l'auteur est de cerner ce qui fait la spécificité de ce peuple guerrier, que, selon lui, sa localisation et son environnement isolent de tout métissage et rendent tout à fait distinct des nations méditerranéennes de la sphère gréco-romaine, où se mèlent les sangs et des cultures séculaires. Tout autre est donc l'univers de cette Germanie immense et si peuplée, à la fois présente dans l'histoire et l'actualité romaines, et barricadée par le Rhin, le Danube, les Carpates, l'Océan enfin, qui touche aux limites du monde vivant.

Toutefois, même s'il est profondément convaincu de leur spécificité raciale et culturelle, Tacite reprend  au sujet des Germains des lieux communs qui caractérisent depuis bien longtemps les peuples primitifs. D'autre part, à côté d' identifications - habituelles et automatiques dans ce domaine - de dieux et héros germaniques avec leurs homologues du panthéon romain, des concepts latins, tels notamment ciuitas, plebs, sont plaqués sur les contingences sociopolitiques du monde germain. Mais on comprend que l'auteur ait voulu rendre son exposé accessible aux schémas mentaux de ses auditeurs et lecteurs. Les différences culturelles s'assortissent très facilement de connotations morales, dont on peut trouver certaines incongrues. Ainsi cet opuscule ethnographique traitant d'un sujet tout à fait extérieur propose aux Romains une réflexion sur le respect de la  moralité dans leur propre société. C'est une manière de réactualiser, après Salluste et Tite-Live notamment, les considérations et plaintes, chères aux auteurs latins, sur l'abandon par leurs contemporains des valeurs morales ancestrales. Parfois aussi, le souci de rhétorique l'emporte sur celui d'informer. Par ailleurs, des contradictions s'insinuent dans l'exposé, quand la réalité l'emporte sur les idées reçues. De même, la comparaison avec des passages des Histoires ou des Annales font apparaître comme anachroniques des descriptions de la Germanie, notamment celles de la tactique militaire des Germains.

Parmi les sources les plus importantes, figure, à côté du De Bello Gallico de César, le Bellorum Germaniae libri XX, aujourd'hui disparu, de Pline l'Ancien (23/24-79), que ses fonctions militaires avaient retenu plusieurs années en Germanie. Par ailleurs, Tacite semble disposer aussi de précieux témoignages directs, même s'ils sont interprétés parfois de manière discutable, des négociants d'ambre de la Baltique, dont le commerce fut à son époque particulièrement florissant.

La première partie du traité, la plus longue aussi (I - XXVII), livre une description du milieu, et de la vie publique et privée des Germains en général. Le plan en est peu rigoureux. L'auteur procède essentiellement par association d'idées et revient ainsi, à diverses reprises, à des sujets déjà abordés. Cela lui permet notamment de présenter de manière insistante le caractère foncièrement guerrier de la société germanique et les vertus de ses femmes. Le second volet (XXVIII -XLVI) situe et décrit brièvement des peuples en particulier, établis aussi bien dans la Germanie libre que dans les deux provinces de Germania Superior et Inferior. On en recense plus d'une cinquantaine, dont quelques uns sont simplement cités. Tacite est aussi le seul ou le premier à mentionner certaines tribus, révélant ainsi des divergences avec Pline, si on se réfère aux informations sur la Germanie à tirer des Naturae historiarum XXXVII libri. Les repères géographiques sont sommaires et, plus d'une fois, flous. Enfin, hormis le chapitre XXXVII, qui présente, en un raccourci dense et saisissant, les heurs, malheurs et leurres de la conquête romaine, les notices historiques sont sporadiques. Mais on sent davantage la présence de l'actualité.

S'il ressent, comme pour les Bretons de l'Agricola, une indéniable attirance pour ce monde barbare, s'il loue en lui des pratiques vertueuses bien oubliées qu'on attribuait aux anciens Romains et, s'il ne se prive jamais de stigmatiser l'une ou l'autre forme de corruption de la société où il vit, Tacite ne se montre cependant guère manichéen. Le Germain se sent foncièrement libre jusqu'à se laisser tenter par l'anarchie, même si l'esprit de corps autour d'un chef militaire idolâtré est inébranlable et engage l'honneur de chacun. Toujours armé, ce Barbare est un guerrier-né, jamais rassasié d'en découdre avec des ennemis, fonceur dans l'âme, mais brouillon, incapable d'un effort prolongé, même au combat, et imperméable à la discipline rude et efficace du soldat romain, laquelle, au temps de Tacite, est toujours ce qu'elle doit être. Vu les conditions climatiques, il a l'esprit plutôt lent et sans détours. Il pratique l'hospitalité sans compter, même avec des inconnus. Réputé sexuellement tempérant et respectueux des liens du mariage - au moins dans son cadre tribal - et des valeurs familiales, le Germain n'en est pas moins, en temps de paix, paresseux au logis, goinfre, ivrogne, joueur invétéré et impénitent au cours des banquets interminables qui meublent les jours et les nuits des guerriers au repos. La colère le porte à des rixes qui souvent se terminent dans le sang et la mort. Il ne connaît ni n'apprécie l'argent, ou (encore) si peu. Des troupeaux sont la principale richesse de ce piètre agriculteur, qui ne tient vraiment pas à user ses forces à travailler la terre. Quant aux Germaines, elles sont autant de vigoureuses et peu vêtues- mais ô combien vertueuses!- Lucrèces, présentes aussi bien à l'arrière des combats pour encourager leurs guerriers et secourir un fils, un frère, un mari blessé, qu'au logis pour gérer marmaille, ménage, bétail, labours et récoltes. Le tout, hormis la guerre, à l'écart de la vie publique. Par ailleurs, les prêtresses et devineresses, telle Véléda, jouissent d'une audience particulièrement respectueuse. Enfin, la nature impressionnante et peu maîtrisée de la Germanie inspire un sentiment religieux profond, que n'étayent ni temples ni représentations anthropomorphiques. On serait tenté d'admirer cette pureté, s'il n'y avait pas l'horreur de sacrifices humains.

On connaissait bien les dangers que pouvaient faire courir à l'Empire ces Germains, même s'ils étaient l'objet de pareille réflexion:

...omnes istae feritate liberae gentes leonum luporumque ritu ut seruire non possunt, ita nec imperare. Non enim humani uim ingenii, sed feri et intractabilis habent. Nemo autem regere potest nisi qui et regi. Fere itaque imperia penes eos fuere populos qui mitiore caelo utuntur. In frigora septentionemque uergentibus immansueta ingenia sunt, ut ait poeta,

suoque simillima caelo.Sénèque (Ira II 15,4 -5)

"Tous ces peuples que leur sauvagerie rend libres, sont comme des lions et des loups: ils ne peuvent servir mais tout aussi peu commander. Car leur force n'a rien d'humain, elle relève d'un naturel sauvage sur lequel on n'a pas prise. Or personne ne peut diriger s'il n'est apte à être dirigé. Ainsi le pouvoir a pratiquement toujours été exercé par des peuples qui vivent sous des cieux plus cléments. Ceux qui sont exposés aux frimas du nord ont des natures farouches, et, comme dit le poète,

"semblables en tout point à leur ciel".

Cette image lointaine et "rassurante"des Germains, tributaire de lieux communs, joliment exprimés en apophtegmes bien tournés, était-elle encore vraiment d'actualité à l'époque de Tacite, et même de Sénèque, à l'heure où des Germains étaient, depuis plusieurs décades, incorporés territorialement et aussi comme auxiliaires dans les armées de l'Empire, et constituaient la garde rapprochée d'empereurs, quand Rome tantôt soutenait des combats sanglants et acharnés avec certains d'entre eux, tantôt influençait (numérairement) les rapports entre des peuples germaniques et intervenait dans l'élection de leurs rois, quand les contacts diplomatiques et les échanges commerciaux faisaient entrer peu à peu la civilisation romaine dans des milieux germaniques même très éloignés? On peut en douter à la lumière des contradictions de la Germanie, aussi bien internes qu'avec des données des Histoires et des Annales.

Entraient aussi en jeu la force d'âme que Rome prise dans la complexité de son destin impérial devait à tout prix sauvegarder pour maintenir sa grandeur, et, tout autant, son habileté à entretenir entre les peuples de cet immense territoire - trop différent pour être profitablement conquis - d'incessants conflits pour éviter qu'ils ne tournassent contre elle leur fureur guerrière.

 

Les autres vies de la Germanie

L'oeuvre peut être jugée déconcertante et inaboutie dans ses paradoxes: langue recherchée jusqu'à une certaine préciosité, entrée en matière et conclusion abruptes, manque de rigueur dans la composition, information sans récente mise à jour, peu approfondie et parfois sacrifiée aux effets rhétoriques, ce qui n'empêche pas Tacite d'attirer l'attention sur le danger que représente pour l'Empire le monde germanique. Sur le plan littéraire, on ne  trouve que dans quelques passages, et moins que dans l'Agricola, la fascination qu'exercera le style des Histoires et surtout des Annales. D'autre part, même si on perçoit tout l'intérêt de Tacite pour son sujet, on ne retrouve pas la passion et le sens du vécu qui anime l'Agricola.

La Germanie n'a pas exercé d'influence marquante jusqu'à la Renaissance. Mais dès cette époque et au cours des siècles suivants, elle sera redécouverte et ressentie par les Allemands, pris dans la tourmente de la Réforme et désunis politiquement, comme oeuvre fondatrice de leur identité, (même si les Germains de Tacite pouvaient être difficilement leurs ancêtres directs), et de leur unité, toutes deux mises à mal. Quel modèle, quel passé exaltant, quelles racines que ce peuple pauvre, vivant dans des conditions ingrates et tenant tête à l'Empire qui entend s'identifier avec l'immensité de la terre habitée, Empire qu'il finira par vaincre! D'autre part, abstraite de son contexte culturel, la vigoureuse affirmation tacitéenne de la pureté raciale des Germains trouvera au XXe siècle de bien sinistres échos dans les théories eugénistes mises à l'honneur et en pratique par le nazisme.

Par ailleurs, le développement de l'archéologie explorant le passé nord-européen a contribué largement à mieux se représenter la vie de ces populations depuis la préhistoire. À cela vient s'ajouter l'analyse d'écrits soit latins de l'Antiquité tardive consacrés au monde germanique (p. ex. Grégoire de Tours), soit germaniques, anglais ou scandinaves du haut Moyen Âge. Ces recherches permettent de mieux cerner aujourd'hui la part de vérité ou de vraisemblance de la description que fait Tacite de ceux qu'il appelle globalement les Germains, et suggèrent une lecture de la Germanie moins centrée "classiquement". Les commentaires de Rives sont sur ce point très éclairants.

 

Un "autre" Empire?

Que ce soit dans l'Antiquité ou dans des siècles bien plus récents, la réalité de ces populations préhistoriques semi-nomades vivant entre le Rhin, le Danube, les Carpathes, la Vistule et en Scandinavie a suscité beaucoup de curiosité, prêté à bien des interprétations, nourri bien des fantasmes. Tacite et ses prédécesseurs ne se sont pas complètement trompés, mais il est bien clair que, même s'ils prennent en compte des particularismes de ces peuplades germaniques, la conscience d'une commune appartenance qu'ils prêtent à celles-ci, en dépit d'ailleurs de leurs dissensions, est des plus discutable.

Mais Tacite ne pouvait se détacher de la référence qu'était le modèle impérial romain. L'auteur n'a-t-il pas fait que projeter dans la sphère germanique le sentiment d'unité dans la diversité que vivait un citoyen de l'Empire, quelle que soit son origine? Comment l'auteur pouvait-il aussi ne pas présenter, même inconsciemment, une image inversée du Mare nostrum pour mieux faire comprendre l'irréductibilité de la Germanie? Au moins, à ce qu'on pouvait croire, tout aussi étendue et aussi peuplée, tournée vers "son" Océan, la Germanie n'était-elle pas un "autre" Empire, sans pouvoir central certes, sans villes, sans monumentalité, sans arts libéraux, sans (encore beaucoup d') argent, mais avec ses guerres de conquête, sa violence, ses dissensions internes, ses tentations du pouvoir, sa grandeur et ses vices, et même ses sages heureux de ne rien désirer?

 

Bibliographie (par ordre alphabétique)

Les ouvrages ci-dessous sont cités dans les notes en abrégé par le patronyme de leurs auteurs. La traduction s'appuie sur le texte latin établi par Önnefors. Le contenu de nombreuses notes est essentiellement redevable à Rives, accessoirement à Benario et Goelzer, sans que ces auteurs soient nommément mentionnés. Ils sont à consulter pour d'utiles compléments d'information.

 

Bajard - Quelques aspects de l'imaginaire romain de l'Océan de César aux Flaviens par Anne Bajard. P.R.A.G. Université de Paris IV - Sorbonne, Revue des Études Latines 76 (1998) pp.177-191.

Benario - Tacitus Germany. Germania. With an Introduction, Translation and Commentary by Herbert W. Benario. Aris & Philips Ltd - Warminster - England. 1999.

Goelzer - Tacite. La Germanie. Texte latin publié avec une introduction, des notices, des notes et une carte par H. Goelzer. Librairie Hachette et Cie. Paris. 1917.

Grane - Thomas Grane, Roman Sources for the Geography and Etnography of Germania, dans A.V., The Spoils of Victory.The North in the Shadow of the Roman Empire. Copenhague. Nationalmuseet. 2003, pp. 126-147. (La carte de la Germanie selon Tacite se trouve à la p. 135, fig. 7, map 3) (Le volume "The Spoils of Victory" est la version anglaise du catalogue de l'exposition Sejrens triumf. Norden i skyggen af der romerske Imperium présentée au Nationalmuseet de Copenhague du 15 mai au 2 novembre 2003).

Grimal - Tacite. Oeuvres complètes. Textes traduits, présentés et annotés par Pierre Grimal. Bibliothèque de la Pléiade. NRF. Éditions Gallimard. 1990.

Önnefors - P. Cornelii Taciti Libri qui supersunt. Tom. II - Fasc. 2. De origine et situ Germanorum liber recensuit Alf Önnefors. Stutgardiae in aedibus B.G. Teubneri MCMLXXXIII.

Perret - Tacite. La Germanie. Texte établi et traduit par Jacques Perret. Paris. Édition Belles Lettres. 1949.

Rives - Tacitus. Germania. Translated with Introduction and Commentary by J. B. Rives. Clarendon Press. Oxford. 1999.

Stefanoni - Cornelio Tacito. Agricola. Germania. Dialogo sull'oratoria. Introduzione, traduzione e note di Mario Stefanoni con un saggio di Mario Pani. Garzanti Editore. 2000. (Le texte latin est établi par Erich Köstermann. Teubner, Leipzig 1962).

Viré - Ghislaine Viré, Urgentibus imperii Fatis (Tacite, Germanie XXXIII), Les Études Classiques XLVII 4, octobre 1979 pp. 323 - 331.

 

Les oeuvres de Tacite sont citées par la seule abréviation conventionnelle de leur titre. Les autres auteurs anciens sont désignés sous la forme française complète de leur nom.

 

Liens

http://www.clio.fr/article.asp?article=682&Auteur=114
Yann Le Bohec. La Germanie des Romains: des provinces de circonstance.

http://membres.lycos.fr/legio19/Dossierpage/histo/leg22P.html

Legio XXII Primigenia. (FR)

http://membres.lycos.fr/tiberius13/flaviens/chrono/domitie1.htm

Les Flaviens (+68/+98).

http://www.roman-empire.net/decline/trajan-index.html

Marcus Ulpius Trajanus (AD 52 - AD 117). (UK)

http://www.humanist.ku.dk/humweb/artikler/4-2003/Jesper.html

Sur l'exposition de Copenhague The Spoils of Victory

http://sights.seindal.dk/sight/384_Nationalmuseet.html

Sur l'exposition de Copenhague The Spoils of Victory
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Je ne puis conclure sans remercier de tout coeur Jacques Poucet et Anne-Marie Boxus pour l'aide et les conseils qu'ils m'ont à nouveau si généreusement dispensés au cours de l'élaboration de ce document.

  Danielle De Clercq, Juillet 2003


 

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