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Traduction Nisard du Livre I de Tite-Live

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Avant-Propos - Ante Vrbem conditam - Romulus - Interrègne et Numa - Tullus Hostilius - Ancus Marcius - Tarquin l'Ancien - Servius Tullius - Tarquin l'Outrancier


TITE-LIVE

Histoire de Rome depuis sa fondation

Livre I

Traduction nouvelle de Danielle De Clercq, Bruxelles, 2001

 Tarquin l'Ancien (XXXV 1b - XLI 5)

[XXXV] [XXXVI] [XXXVII] [XXXVIII] [XXXIX] [XL] [XLI]


                      Un troisième roi d'origine étrangère

                              Mise en échec d'une dynastie

XXXV. 1b. Comme les fils d'Ancus étaient déjà des jeunes gens, Tarquin insistait d'autant plus pour faire au plus vite procéder les comices à l'élection royale. 2. Une fois fixée la date de leur réunion, il réussit à éloigner au bon moment les enfants royaux en les intéressant à une partie de chasse. Il aurait, dit-on, posé le premier sa candidature à la royauté et pris la parole pour gagner les coeurs des plébéiens : 3. "Sa démarche, disait-il, n'impliquait aucun changement, puisqu'il n'était pas le premier étranger - ce dont tout un chacun aurait pu s'indigner ou, du moins, s'étonner - mais bien le troisième qui aspirait à la royauté : Tatius n'était pas seulement un étranger, mais un ennemi quand il devint roi. Quant à Numa, qui ne connaissait pas Rome et ne nourrissait aucune ambition, on était allé le trouver pour lui offrir le trône. 4. Or lui-même, Tarquin, une fois maître de son destin, avait émigré à Rome avec son épouse et tous ses biens. Pendant la plus longue partie de sa vie, c'était à Rome qu' il avait dû s'acquitter des devoirs de la citoyenneté et non dans son ancienne patrie. 5. En temps de paix comme de guerre, c'était sous l'irréprochable direction du roi Ancus en personne  qu'il avait assimilé les lois et les rites romains. Si par sa déférence et ses égards envers le roi, il l'avait emporté sur tous les autres, par sa bonté envers autrui il valait le roi lui-même ".

6. Ce rappel nullement déformé des faits valut à Tarquin d'être élu roi par le peuple romain à une écrasante majorité.

Mesures populaires et efficaces

Or l'habile recherche de popularité que ce personnage, par ailleurs exceptionnel, avait manifestée en campagne, s'affirma aussi au cours de son règne. Dans le souci de renforcer le pouvoir royal tout en donnant de l'importance à l'État, il se choisit cent nouveaux sénateurs, qu'on appela par la suite "sénateurs des plus récentes familles". Ceux-ci formaient une faction proche du roi grâce à qui ils devaient  leur accès à la curie.

7. Au cours d'une première guerre dans le Latium, Tarquin s'empara de la place forte d'Apioles. En ramenant bien plus de butin que ne le laissait supposer l'importance accordée à ce conflit, il put offrir des jeux plus somptueux et mieux organisés que ses prédécesseurs. 8. Il fit implanter à ce moment-là le cirque appelé aujourd'hui Circus Maximus. Les sénateurs et chevaliers se virent octroyer des emplacements pour y construire leurs loges. 9. Ils assistèrent au spectacle dans ces loges soutenues à douze pieds du sol par des étançons.On donna un jeu public où se produisirent des chevaux de course, des boxeurs aussi, venus surtout d'Etrurie.

Par la suite on continua à célébrer annuellement ces jeux solennels, appelés Jeux Romains mais aussi Grands Jeux.

10. Le roi mit aussi en adjudication près du forum des terrains à bâtir pour des particuliers qui y édifièrent des portiques et des maisons de commerce. XXXVI. 1. Il projetait d'entourer la ville d'un rempart de pierre quand l'entrée en guerre des Sabins contraria son entreprise. Leur attaque fut si soudaine qu'ils franchirent l'Anio avant même que l'armée romaine pût les rencontrer et arrêter leur marche. 2. La panique s'installa à Rome. La victoire se montra d'abord incertaine après un combat qui avait coûté la vie à beaucoup d'hommes de part et d'autre. Les ennemis regagnèrent alors leur camp et les Romains trouvèrent assez de temps pour revoir complètement leurs préparatifs de guerre.

Tarquin jugea que sa plus grande faiblesse résidait dans la cavalerie et aux centuries des Ramnenses, Titienses, Lucere instituées par Romulus, il décida d'en ajouter d'autres auxquelles il lia le prestige de son nom.

Le roi et les oiseaux

3. Comme cette mesure n'avait été réalisée au temps de Romulus qu'après consultation des auspices, Tarquin se voyait opposer le refus d'Attus Nauius, augure bien connu en son temps : "On ne peut", disait celui-ci, "rien changer ni mettre en place si les oiseaux n'y sont pas favorables !". 4. Le roi se mit en colère et, selon la tradition, pour ridiculiser le savoir-faire de l'augure, lui dit : "Dis, toi qui es devin, demande donc à tes oiseaux si ce que j'ai maintenant en tête peut se réaliser !" Le devin s'empressa de prendre les augures et déclara que cela se réaliserait à coup sûr. "Eh bien, voilà ce que j'ai imaginé, reprit Tarquin, tu vas avec un rasoir me couper... une pierre ! Prends tout cela et tâche de faire ce que tes oiseaux prédisent comme faisable !" On rapporte que le devin coupa la pierre sans hésiter. 5. À l'endroit du prodige, sur les marches mêmes du comitium à gauche de la curie, fut érigée une statue d'Attus, la tête voilée. On mentionne aussi que la pierre était placée au même endroit, pour témoigner du miracle auprès des générations futures.

6. En tout cas, les augures dans  l'exercice de leur fonction recueillirent une si grande considération que désormais plus aucun acte concernant la politique intérieure et la guerre ne fut accompli qu'après consultation des auspices : les assemblées du peuple, les levées de troupes, bref tous les actes essentiels étaient suspendus quand les oiseaux ne les avaient pas cautionnés.

Guerres

Renforcement et efficacité de la cavalerie

7. Tarquin ne fit alors subir aucune modification aux centuries de cavalerie : il se contenta d'en doubler les effectifs. Il y eut ainsi mille huit cents cavaliers dans les trois centuries. Les derniers venus reçurent les noms existants avec l'appellation de "nouveaux". Mais aujourd'hui, puisque les effectifs se trouvent doublés, on parle de six centuries.

XXXVII. 1. Après avoir ainsi accru cette partie de l'armée, le roi entra en guerre contre les Sabins. Mais outre le renforcement de l'armée romaine, une ruse secrète intervint aussi. Des hommes furent chargés de mettre en feu et de précipiter dans l'Anio une grande quantité de bois entreposée sur la rive. Poussés par le vent, les troncs en flammes, qui formaient pour la plupart des radeaux, heurtèrent les pilotis du pont, s'y accrochèrent et enflammèrent l'ouvrage. 2. Cet incendie sema aussi la panique parmi les Sabins et les empêcha dans leur déroute de prendre la fuite. Beaucoup d'hommes en voulant échapper à l'ennemi périrent dans les eaux mêmes de la rivière. Emportées par le courant vers Rome et repérées dans le Tibre, les armes sabines firent connaître la victoire quasiment avant son annonce.

3. Dans ce combat, la plus grande gloire revint aux cavaliers : placés aux deux ailes et voyant leur infanterie déjà enfoncée en son centre, ils chargèrent à partir des flancs ; ainsi, à ce qu'on dit, ils firent barrage aux légions sabines, sauvagement aux prises avec ceux qui reculaient, et surtout les mirent brusquement en fuite. 4. Dispersés, les Sabins couraient pour gagner les hauteurs et quelques-uns seulement y parvinrent ; ils furent en majorité, comme je l'ai déjà dit, refoulés dans la rivière par la cavalerie.

Défaite des Sabins

5. Tarquin  pensa qu'il fallait maintenir la pression sur ses adversaires terrorisés. Après avoir envoyé à Rome butin et captifs, et fait brûler les dépouilles ennemies sur un énorme bûcher pour accomplir un voeu fait à Vulcain, il persista à mener son armée plus loin en territoire sabin. 6. Les Sabins n'espéraient pas pouvoir pallier leur échec. Mais ne pouvant, en raison de leur situation, se concerter, ils firent face avec des effectifs enrôlés à la hâte. Vaincus à nouveau et quasiment à bout de forces, ils demandèrent la paix.

Reddition de Collatia

XXXVIII. 1. La ville de Collatia et tout le territoire en-deçà de celle-ci furent enlevés aux Sabins. Égérius - le fils du frère de Tarquin - se vit confier le maintien de l'ordre à Collatia. Selon les documents que j'ai consultés, voici dans quelles conditions et suivant quelle formulation les Collatins se rendirent.

2. Le roi leur demanda :

- "Est-ce vous les délégués et les porte-parole chargés par le peuple de Collatia de vous livrer, vous et le peuple de Collatia ?"
- "Oui, c'est nous."
- "Le peuple de Collatia agit-il de son plein gré ?"
- "De son plein gré."
- "Vous livrez-vous, vous-mêmes et le peuple de Collatia, la ville, le territoire, l'eau, les bornes, les sanctuaires, vos ressources, tout ce qui est sacré et profane, à mon pouvoir et à celui du peuple romain ?"
- "Nous en faisons reddition."
- "Pour ma part, j'accepte votre reddition."

3. La guerre contre les Sabins était terminée et Tarquin rentra à Rome en triomphateur.

Absorption des Anciens Latins

Par la suite, il engagea des hostilités avec les Anciens Latins. 4. Étant donné que nulle part on n'arriva à livrer un combat dont dépendait le sort de leur territoire tout entier, c'est en portant tout à tour les armes contre chaque place forte, une par une, que Tarquin  s'imposa à toute la nation latine. Il emporta Corniculum, Ficuléa l'Ancienne, Caméria, Crustumérium, Amériola, Médullia, Nomentum. Toutes ces places fortes qui appartenaient aux Anciens Latins ou aux peuples qui avaient fait défection en leur faveur, furent prises. 5. C'est seulement alors que la paix fut conclue.

Grands travaux

À la faveur de la paix, des travaux  furent entrepris avec une ardeur encore plus grande que l'effort que Tarquin avait mis à faire la guerre. C'est pourquoi le peuple ne se sentit guère plus en repos dans la paix qu'il ne l'avait été lors des hostilités. 6. La construction de l'enceinte en pierres avait été, dans ses débuts, perturbée par les hostilités avec les Sabins. Tarquin en fit fermer toutes les parties où la ville n'était pas encore défendue. Dans les endroits les plus bas de Rome que sont les environs du forum et les étroites vallées séparant les collines, l'absence de pente ne permettait pas l'évacuation des eaux. Tarquin les fit assécher par des égouts partant des hauteurs pour se déverser dans le Tibre. 7. Il avait, aussi, lors de la guerre contre les Sabins, dédié une zone du Capitole à la construction d'un temple de Jupiter et, pressentant la future majesté du lieu, il jeta les fondations de l'édifice.

L'irrésistible ascension de Servius Tullius

Le présage d'un avenir glorieux

XXXIX. 1. Au même moment se produisit au palais royal un phénomène, dont la vue et les suites suscitèrent l'étonnement. D'après la tradition, la tête d'un enfant endormi, appelé Servius Tullius prit feu en présence de nombreux témoins. 2. Ce prodige si grand suscita tant de cris que la famille royale accourut. Un serviteur apporta de l'eau pour éteindre les flammes, mais la reine l'intercepta, fit taire tout le monde et défendit de faire bouger l'enfant jusqu'à ce qu'il s'éveillât de lui-même. Au moment où il sortit du sommeil, la flamme aussi se retira. 3. Alors Tanaquil prit son époux à part et lui parla : "Tarquin, vois-tu bien cet enfant que nous laissons grandir dans de si basses conditions ? Sache que ce sera lui notre lumière le jour où notre situation chancellera, c'est lui qui défendra notre trône ébranlé. Mettons toute notre sollicitude à le faire grandir car en lui se développera une gloire immense pour l'État et notre maison."

Une éducation de prince

4. Le jeune garçon fut considéré comme l'un de leurs enfants et instruit dans les savoir-faire qui favorisent les dispositions naturelles à accomplir un grand destin. Il arriva facilement à se faire aimer des dieux. Jeune homme, il révéla une véritable personnalité royale : alors que Tarquin recherchait un gendre, aucun jeune Romain ne put soutenir la comparaison et le roi accorda la main de sa fille à Servius.

Fils d'un souverain latin ?

5. Qu'on eût accordé à Servius un honneur si grand, pour quelque  raison que ce fût, me fait difficilement admettre qu'il était né d'une esclave et que lui-même avait été esclave dans son enfance. Je me rangerais plutôt à  l'opinion des auteurs du récit suivant. Lors de la prise de Corniculum dont le chef, Servius Tullius, avait été tué, l'épouse de celui-ci était enceinte. Reconnue parmi les autres captives, elle fut, en raison de son rang social exceptionnel, soustraite à l'esclavage à l'initiative de Tanaquil et accoucha à Rome dans la demeure de Tarquin l'Ancien. 6. Une si grande bienveillance fit grandir l'amitié entre les deux femmes et l'enfant, éduqué dès son plus jeune âge comme s'il était chez lui au palais, fut l'objet d'attachement et de considération. C'est du fait que sa mère était tombée aux mains de l'ennemi, après la défaite, qu'on a cru qu'il était né d'une esclave.

Ressentiment et vengeance des fils d'Ancus Marcus

Mort à Tarquin !

XL. 1. Environ trente-sept ans après le début du règne de Tarquin, Servius Tullius était sans contredit tenu dans la plus haute estime par le roi et tout autant par le sénat et la plèbe. 2. Depuis toujours les deux fils d'Ancus avaient considéré comme la pire indignité d'avoir été exclus du pouvoir royal par la fourberie de leur tuteur et de voir régner à Rome un étranger, non pas d'une région limitrophe, mais pas même Italien, et leur indignation crut de plus belle : "Si, après Tarquin, la royauté ne leur revenait même pas, mais tombait ensuite comme un fruit mûr dans des mains serviles, 3. et qu'alors, dans le même État, presque cent ans après que Romulus, fils d'un dieu et dieu lui-même, a régné aussi longtemps qu'il a vécu sur terre, c'est un esclave, lui-même fils d'une esclave, qui prendrait possession de cela... Non ! Mais quel déshonneur pour le peuple romain comme pour leur lignée, si  eux, les fils d'Ancus, étaient en vie et que le pouvoir royal à Rome s'offrait non seulement à des étrangers, mais aussi à des esclaves !"

4. Ils décidèrent d'aller jusqu'au meurtre pour empêcher pareil affront. Mais la morsure de l'injustice les excitait bien plus contre Tarquin lui-même que contre Servius : si le roi était laissé en vie, il s'acharnerait dans sa vengeance bien plus qu'un simple particulier ; de plus, si Servius était assassiné, il était clair que Tarquin ferait de tout autre gendre de son choix l'héritier du trône. 5. Pour toutes ces raisons, c'est au roi qu'ils tendirent un piège.

L'attentat

Parmi les bergers, les deux plus agressifs avaient été choisis. Munis l'un et l'autre, comme d'habitude, d'outils agricoles métalliques, ils provoquèrent dans l'entrée du palais le plus grand désordre en simulant une dispute et attirèrent à eux toute la garde royale. Alors, tous les deuxen appelèrent au roi et leurs vociférations furent perçues à l'intérieur même du palais. Invités à comparaître devant le monarque, ils s'obstinèrent d'abord tous les deux 6. à crier et à couvrir de plus belle la voix l'un de l'autre.

Un licteur en vint à bout et leur intima l'ordre de s'exprimer à tour de rôle. Ils cessèrent enfin de s'injurier. L'un d'eux, comme convenu, prit la parole 7. et, tandis que le roi l'écoutait et concentrait sur lui toute son attention, l'autre berger brandit une hache et frappa Tarquin à la tête. Abandonnant l'arme dans la blessure, tous deux prirent la fuite.

 Tanaquil fait assurer la transition par Servius

XLI. 1.Ceux qui se trouvaient sur place s'empressaient autour de Tarquin à l'agonie tandis que les licteurs rattrapaient les bergers en fuite. Des cris fusaient. Le peuple accourut en masse pour savoir ce qui se passait. En pleine agitation, Tanaquil donna l'ordre de fermer le palais et de chasser les témoins. Sans plus attendre, elle fit convenablement soigner la blessure, comme s'il restait de l'espoir.

En même temps, elle mettait en place d'autres stratégies, au cas où son espoir serait déçu. 2. Elle avait appelé immédiatement Servius. Elle lui montra son mari presque exsangue. Saisissant la main droite de Servius, elle le supplia de ne pas laisser impunie la mort de son beau-père, ni de permettre que sa belle-mère fût livrée à la dérision de ses ennemis. 3."C'est à toi, Servius, si tu es un homme, dit-elle, que revient le pouvoir royal, pas du tout à ceux qui ont commis avec les mains d'autrui le plus ignoble des crimes. Dresse-toi, prends comme guides les dieux, qui t'ont un jour prédit la gloire en te ceignant la tête d'un feu divin. Maintenant, que cette flamme divine te pousse à l'action ! Maintenant, éveille-toi vraiment !  Oui, nous des étrangers, nous avons régné. Pense à ce que tu es, non à tes origines. Si tu ne sais que faire dans cette situation inattendue, suis alors mes desseins."

4. Les cris et la pression de la foule devenaient insupportables. Tanaquil gagna l'étage de la demeure et, du haut d'une fenêtre s'ouvrant sur la Rue Neuve - le roi vivait près du temple de Jupiter Stator -, elle s'adressa au peuple. 5. Elle lui enjoignit "de ne pas s'inquiéter ; le roi était tout simplement engourdi par un coup auquel il ne s'était pas attendu  ; l'arme n'était pas descendue profondément dans le corps ; déjà il était revenu à lui ; la blessure, une fois le sang étanché, avait été examinée ; tout allait pour le mieux; elle était certaine qu'ils le verraient très bientôt en personne ; entre-temps, il fallait obéir aux ordres de Servius Tullius; c'est lui qui rendrait la justice et s'acquitterait des autres fonctions royales."

6. Servius apparut vêtu de la trabée et entouré de licteurs. Assis sur le trône, il prit certaines décisions, pour d'autres, il feignit de s'en remettre au roi.

Tarquin avait bien rendu l'âme, mais son décès était tenu secret. Ainsi pendant ces quelques jours, sous couleur d'accomplir la tâche d'un autre homme, Servius renforça ses propres positions. Enfin, on entendit des pleurs s'élever du palais : Tarquin était officiellement mort.


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