Bibliotheca Classica Selecta - Itinera Electronica - Précis grammatical (Plan) - Page précédente - Page suivante
Infinitif [290-294] Nom verbal [291] Proposition infinitive [292] Infinitif de narration [293] Proposition exclamative [294]
Gérondif [295-298] Supin [299-301] |
Participe [302-307] Participe + esse [303] Participe nominalisé [304] Épithète d'un nom [305] Prédicat [306] Attribut [307]
Adjectif verbal [308-311] |
L'infinitif est une forme nominale du verbe
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L'infinitif (neutre singulier) peut fonctionner comme : - sujet et attribut
- complément direct
- apposé
- complément d'adjectif
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Une proposition subordonnée, sujet ou complément de verbe, a son sujet à l'accusatif et son prédicat à l'infinitif [361]. Pour la concordance des temps à l'infinitif [350]. |
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L'infinitif historique (ou de narration) fonctionne comme prédicat dans une indépendante ou principale. Son sujet est au nominatif; l'infinitif équivaut à un imparfait ou à un parfait.
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L'exclamation peut être signifiée par une proposition infinitive (sujet et attribut à l'accusatif).
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Forme nominale du verbe, le gérondif se présente sous trois formes, figées, invariables, de sens actif, considérées comme l'infinitif décliné.
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- Complément de nom
- Complément d'adjectif
- Gérondif signifiant le but, avec la préposition causa
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- Gérondif signifiant le but, toujours précédé de ad (parfois in)
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- Gérondif seul ou après préposition : in (parfois ex), fonctionnant comme un complément de modalité.
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Forme nominale du verbe, figée, le supin est d'emploi peu fréquent
Temps primitif, base des participes parfaits et futurs, le supin en -um fonctionne comme complément de verbe de mouvement, pour signifier le but.
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Le supin en -u fonctionne comme complément de quelques adjectifs.
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Forme adjectivale du verbe, le participe s'accorde avec le nom auquel il réfère.
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- Participe parfait et participe futur + auxiliaire esse : interviennnent dans la conjugaison.
- Participe parfait attribut + verbe d'état esse "se trouver"
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Au même titre qu'un adjectif, un participe peut être le substitut d'un nom et remplir les fonctions d'un nom - sujet
- complément direct
- etc. |
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On peut distinguer (sans que la distinction soit toujours nette) : - la simple épithète déterminative ou qualificative
- l'épithète détachée (participe incident ou apposé prédicatif), se rapportant au nom sujet, et équivalant à une proposition subordonnée en cum + subj., avec effets de sens (cause, opposition, temps) déductibles du contexte [386].
- l'épithète solidaire (participe dominant), se traduisant en français par un nom verbal suivi d'un complément.
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Le participe, surtout présent ou parfait, rarement futur, fonctionne comme prédicat dans la tournure appelée ablatif absolu [261]). Des effets de sens (cause, opposition, temps) sont déductibles du contexte.
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Le participe, au nominatif ou à l'accusatif, peut fonctionner comme attribut.
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Forme adjectivale du verbe en -ndus, a, um, l'adjectif verbal a fondamentalement un sens passif.
Il s'accorde avec le nom auquel il réfère et peut souvent se rendre en français par l'infinitif précédé de "étant à" (amandus "étant à aimer").
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L'adjectif verbal attribut avec esse s'emploie pour signifier l'obligation, avec datif de la personne à qui incombe l'obligation [247], dans une : - tournure impersonnelle, au neutre singulier (avec tous les verbes).
- tournure personnelle (seulement avec verbes transitifs).
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L'adjectif verbal attribut du complément direct se rencontre avec des verbes comme dare, tradere, mittere, curare...
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- Tournures exprimant un but : Comme épithète indissociable du nom auquel il se rapporte, l'adjectif verbal se rencontre dans différentes tournures :
- Tournures diverses :
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