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L'ablatif, seul ou avec préposition, exprime essentiellement l'instrument, l'origine et le locatif.
C'est le cas de nombreux compléments circonstanciels.
| Une proposition subordonnée participiale [306], est constituée par un sujet et un prédicat à l'ablatif; elle décrit le cadre, les circonstances entourant le fait énoncé dans la proposition principale. Des rapports logiques - cause, opposition, coïncidence temporelle, condition - peuvent se déduire du contexte.
N.B. Le sujet est un nom (ou un pronom) et le prédicat généralement un participe (présent, parfait, futur). Mais, le verbe esse n'ayant pas de participe présent en latin, au participe prédicat peut se substituer un nom/adjectif attribut à l'ablatif accordé avec le sujet sans copule.
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Un nom + adjectif à l'ablatif, complément d'un nom, fonctionne comme un adjectif qualificatif, épithète ou attribut.
N.B. Ce complément de qualité peut fonctionner comme un attribut.
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263. Complément de modalité (moyen-manière)
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Le nom inanimé désignant le moyen ou la manière avec lesquels s'accomplissent l'action ou le procès exprimé par le verbe se met à l'ablatif. C'est l'ablatif de modalité.
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Le complément d'agent inanimé d'un verbe passif se met à l'ablatif, et l'agent animé à l'ablatif précédé de ab. Il est faiblement concurrencé par le datif d'agent [248].
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| - Des verbes intransitifs ont leur premier complément à l'ablatif. (Il s'agit de : frui "profiter de", fungi "s'acquitter de", niti "s'appuyer sur", potiri "s'emparer de", uti "se servir de", uesci "se nourrir de", abundare "abonder en", carere "être privé de", egere, indigere "avoir besoin de"...)
- Des verbes transitifs ont leur second complément à l'ablatif.
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| Le second terme d'une comparaison se rend par l'ablatif. Tournure concurrente : consilia clariora quam lux.
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| Quelques adjectifs se construisent avec un complément à l'ablatif. Concurrencé par le génitif [236]. (Il s'agit de quelques adjectifs, dont dignus "digne de", contentus "satisfait de", fretus "comptant sur", liber "libre de" , etc.)
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| - Un complément exprimant une mesure de temps se rend par l'ablatif. Concurrencé par l'accusatif [215].
- Un complément exprimant une mesure de l'espace se rend par l'ablatif.
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Le complément de lieu-situation se rend par in + ablatif.
N.B. La préposition est omise :
- avec les noms complétés par medius "étant au milieu", totus "tout entier", avec continere "retenir", avec locus "lieu"...)
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Le complément de lieu signifiant l'origine ou l'éloignement se rend par l'ablatif sans préposition avec les noms de villes et domus, avec d'autres noms quand le contexte est explicite, et en poésie; sinon, il est introduit par une préposition : ab, procul (ab), ex.
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Divers compléments circonstanciels (cause, passage, prix...) se rendent par l'ablatif.
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272. Complément à l'ablatif, constitué par un syntagme prépositionnel |
- Un nombre limité de prépositions, a(b), coram, cum, de, e(x), prae, pro, sine, régissent toujours l'ablatif, et forment avec le nom régi, divers compléments circonstanciels.
- Nombreuses expressions figées en adverbe.
N.B. Les prépositions in, sub, constituent avec l'ablatif, un complément de lieu signifiant la situation [269]); in et sub + accusatif signifie la direction [216],
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