Hodoi Electronikai - Helios - Bibliotheca Classica Selecta - Plan du précis grammatical
MORPHOLOGIE : INTRODUCTION (000-031)
Plan
Alphabet [001]
Phénomènes
phonétiques affectant les voyelles [014]
Phénomènes
phonétiques affectant les consonnes [018]
Notions préliminaires à
l'étude de la morphologie [024] |
001. Alphabet
Dénomination |
Équivalences modernes pour la prononciation |
|
Α α |
alpha |
a (long ou bref) |
Β β |
bêta |
b |
Γ γ |
gamma |
g (gare); prononcé n devant γ, κ, χ, ξ |
Δ δ |
delta |
d |
Ε ε |
epsilon |
e (bref) |
Ζ ζ |
dzêta |
dz (consonne double) |
Η η |
êta |
e (long ouvert :
tête) |
Θ θ |
thêta |
t aspiré (proche du th anglais : thing) |
Ι ι |
iota |
i (long ou bref) |
Κ κ |
kappa |
k ou c (dur : corde) |
Λ λ |
lambda |
l (non mouillé : élève) |
Μ μ |
mu |
m |
Ν ν |
nu |
n |
ξ ξ |
ksi |
x (consonne double : boxe) |
Ο ο |
omicron |
o (bref) |
Π π |
pi |
p |
Ρ ρ |
rho |
r (transposé par rh) |
Σ σ / ς |
sigma |
s (dur); s’écrit ς en finale : σεισμός |
Τ τ |
tau |
t (ne se prononce jamais s) |
Υ υ |
upsilon |
u (long ou bref) |
Φ φ |
phi |
p aspiré, prononcé f en français (photo) |
Χ χ |
chi |
kh (guttural : allemand Buch) |
Ψ ψ |
psi |
ps (consonne double) |
Ω ω |
oméga |
o (long ouvert) |
J |
yod/yud |
y devant voyelle (yacht, voyelle, payer) |
Ϝ |
digamma |
w (Wallonie) |
La prononciation du grec a
beaucoup évolué au cours de sa longue histoire.
Actuellement, en zone francophone, l'usage
scolaire adopte généralement, pour le grec ancien,
la prononciation dite « érasmienne », que nous
proposons ici sans toutefois entrer dans certaines
subtilités. On pense que cette prononciation
correspond dans ses grandes lignes à celle qui
avait cours à Athènes dans la première moitié du
IVe siècle avant J.-C.
002. répartition des lettres
003. Consonnes |
- occlusives :
sonores sourdes aspirées gutturales(ou vélaires) γ κ χ labiales β
π
φ
dentales δ
τ
θ
- liquides : λ ρ μ (labiale) ν (dentale)
- sifflante : σ ( écrit ς à la fin d'un mot)
- doubles : ζ (= σ + δ ou δ + σ) ξ (= γ, κ, ψ + σ) ψ (= β, π, φ + σ)
004. Voyelles |
ε - ο (brèves) η - ω (longues) α - ι - υ (brèves ou longues).
005. Semi-voyelles |
Le yod J et le digamma Ϝ sont deux semi-voyelles, disparues comme telles en grec classique, mais utiles pour expliquer certaines formes de la déclinaison [077-078 par exemple] et de la conjugaison [dans la formation du thème du présent par exemple].
006. Diphtongues |
ᾰι - οι - ει - ῠι et ᾰυ - ευ - ου (la première voyelle est brève)
Prononcé comme ᾰι rail οι boy (anglais) ει réveil ῠι pluie ᾰυ aurum (latin) ευ feu ου fou N.B. Nous ne tenons pas compte de la distinction établie par les spécialistes entre les « vraies » et les « fausses » diphtongues ει et ου .
ᾳ - ῃ - ῳ et ηυ (la première voyelle est longue ; le iota, qu'on ne prononce pas, se souscrit)
ᾳ tâter ῃ tête ῳ taupe ηυ eeuw (néerlandais)
Αι - Ηι - Οι - Ωι (après la majuscule, le iota, adscrit, ne se prononce pas).
010.
Signes orthographiques
011. Esprits |
Un esprit affecte tous les mots commençant par une
voyelle, par une diphtongue et par la consonne
ρ.
Il se présente sous deux formes :
- l'esprit doux « ᾿ » :
absence d'aspiration
- l'esprit rude « ῾ » :
aspiration forte (cfr mots français d'origine
grecque commençant par h :
hypocrite venant de ὑποκριτής).
L'esprit, doux ou rude, se place au-dessus de la minuscule, et devant la majuscule. Si le mot commence par une diphtongue, l'esprit se place sur la seconde voyelle. Les initiales υ et ρ sont toujours affectées d'un esprit rude.
Quelques exemples (traduction
en italiques ; dérivés français entre
guillemets) :
ἀγαθός,
bon,
« Agathe »
εἰρήνη, paix,
« irénique »
Ἰταλία,
Italie
Αἴγυπτος,
Égypte
ὁμολογεῖν,
reconnaître, « homologuer »
εὑρίσκειν,
trouver, « heuristique »
Ἑρμῆς,
Hermès, « hermétique »
αἷμα, sang,
« hématome »
ὕδωρ, eau, « hydrater »
ὑποκριτής,
acteur, « hypocrite »
ῥήτωρ,
orateur, « rhétorique »
ῥαψῳδία,
récitation, « rhapsodie »
012. Accents |
Presque tous les mots grecs ont un accent « ´ ,
`,
῀ »,
qui peut être aigu (βάρβαρος,
barbare), grave (τὸ
δένδρον,
l'arbre), ou circonflexe (σῶμα,
corps). Les règles de l'accentuation sont
assez complexes. Un
appendice en présente quelques-unes parmi les
plus importantes.
012a. Tréma |
Le tréma
« ¨ »,
comme en français, indique que deux voyelles
contiguës ne sont pas une diphtongue :
Τρωῖκός se prononce en
trois émissions de voix [tro-i-kos].
013. Ponctuation |
Grec
Français
« . »
« . »
point en grec = point en français
« , »
« , »
virgule en grec = virgule en français
« ; »
« ? »
point-virgule en grec = point d'interrogation en français
« · »
« ; »
point en haut en grec = point virgule en français
« · »
« : »
point en haut en grec = double point en français
« · »
« ! »
point en haut en grec = point d'exclamation en français
014. Phénomènes phonétiques
affectant les voyelles
014a. L'alternance vocalique |
Dans un mot ou une même famille de mots, un même élément (racine, ou suffixe, ou désinence) peut se présenter avec des vocalismes différents. C'est ce qu'on appelle l'alternance vocalique. Celle-ci comporte trois degrés : un degré dit normal, avec une voyelle de timbre ε (éventuellement allongée en η), un degré dit fléchi, avec une voyelle de timbre o (éventuellement allongée en ω), et un degré dit zéro (absence de la voyelle ε ou ο) ou réduit (un α bref).
Degré normal | Degré fléchi | Degré réduit/zéro |
λέγ-ω ἐ-γεν-όμην λείπ-ω πα-τέρ-α πα-τήρ (allongé) φέρ-ω - |
λόγ-ος γέ-γον-α λέ-λοιπ-α εὐπά-τορ-α εὐπά-τωρ (allongé) φόρ-ος φώρ (allongé) |
- |
015. Les contractions |
Quand deux voyelles, ou une voyelle et une diphtongue, se rencontrent à l'intérieur d'un mot, elles se contractent en une voyelle longue ou une diphtongue. Les principales possibilités sont présentées dans ce tableau :
ε- |
α- |
ο- |
---|---|---|
ε + α > η |
||
ε + αι > ῃ |
||
ε + ε > ει |
α + ε > α |
ο + ε > ου |
ε + ει > ει |
α + ει > ᾳ |
ο + ει > οι |
ε + η > η |
α + η > α |
ο + η > ω |
ε + ῃ > ῃ |
α + ῃ > ᾳ |
ο + ῃ > οι |
ε + ο > ου |
α + ο > ω |
ο + ο > ου |
ε + ου > ου |
α + ου > ω |
ο + ου > ου |
ε + οι > οι |
α + οι > ῳ |
ο + οι > οι |
ε + ω > ω |
α + ω > ω |
ο + ω > ω |
ε + ῳ > ῳ |
α + ῳ > ῳ |
|
016. La crase |
Quand un mot terminé par une voyelle ou une diphtongue est suivi d'un mot commençant par une voyelle ou une diphtongue, il y a fusion des deux voyelles en une seule, appelée crase. Ce phénomène est indiqué sur l'élément fusionné par un signe appelé coronis « ᾿ », qui a la même forme que l'esprit doux. Si le premier mot est une forme de l'article ὁ, ἡ, οἱ, αἱ ou du pronom relatif ὅ, ἅ, οὗ..., elle prend la forme de l'esprit rude. Seul le second mot conserve son accent. Quelques exemples :
τὰ αὐτά, les mêmes choses, s'écrivant : ταὐτά
τὸ ἐμόν, s'écrivant τοὐμόν
ὁ ἐμός, s'écrivant : οὑμός
καὶ ἐν, et dans, s'écrivant : κἀν
καὶ ἄν, s'écrivant : κἄν
καὶ εἶτα, s'écrivant : κᾆτα
ὁ ἀνήρ, l'homme, s'écrivant : ἁνήρ ; ὁ ἄνθρωπος, l'homme, s'écrivant ἅνθρωπος
ἃ ἐγώ, les choses que je…, s'écrivant : ἁγώ
017. L'élision |
Les voyelles brèves finales α, ε, ι s'élident généralement devant une voyelle initiale. Cette élision est indiquée par une apostrophe ᾿. Exemples :
οἱ
δὲ ἔλεγον, ils disaient, s'écrit :
οἱ δ᾿ ἔλεγον
ταῦτα εἶπεν, il dit cela, s'écrit :
ταῦτ᾿ εἶπεν.
017a. L'allongement compensatoire |
Quand une ou des
consonnes tombent devant une autre consonne (par
exemple ντ
devant σ), la
voyelle brève qui précède s'allonge :
ε>ει, ο>ου, ᾰ>η
ou
ᾱ, ῐ>ῑ,
ῠ>ῡ.
Par exemple : λυθείς (venant
de λυθεντ-ς, chute
de ντ devant
ς) ; πᾶς
(venant de πᾰντ-ς).
017b. La métathèse de quantité |
En attique, le η suivi de ᾰ ou de ο, s'est abrégé, avec allongement de la voyelle suivante. Ainsi βασιλῆος et βασιλῆᾰ sont devenus βασιλέως et βασιλέᾱ.
018. phénomènes
phonétiques affectant les consonnes
019. Aspiration : Influence de l'esprit rude sur la consonne précédente |
L'esprit rude transforme en aspirée la consonne sourde qui précède, souvent après une élision. Devant un mot commençant par un esprit rude : κ, τ, π deviennent χ, θ, φ (assimilation d'aspiration).
οὐκ ὁ s'écrit : οὐχ ὁ
ἀντὶ ὧν (= ἀντ᾿ὧν) s'écrit : ἀνθ᾿ὧν
ἀπὸ ἵππου (= ἀπ᾿ἵππου) s'écrit : ἀφ᾿ ἵππου.
020. Assimilation : Influence de diverses consonnes sur les gutturales (ou vélaires) et les labiales [003] |
Une gutturale
(γ, κ, χ)
devant une dentale (δ, τ, θ)
s'assimile à la dentale (= devient sonore, sourde
ou sourde aspirée selon que la dentale est δ,
τ, ou θ) ;
avec σ, elle s'écrit ξ ;
et devant μ, elle s'écrit γ.
Donc :
γ, κ, χ + δ > γδ (sonorisation)
γ, κ, χ + τ > κτ (assourdissement)
γ, κ, χ + θ > χθ (aspiration)γ, κ, χ + σ > ξ
γ, κ, χ + μ > γμ
Une labiale (β, π, φ) devant une dentale (δ, τ, θ) s'assimile à la dentale ; avec σ, elle s'écrit ψ ; et devant μ, elle s'écrit μ. Donc :
β, π, φ + δ > βδ (sonorisation)
β, π, φ + τ > πτ (assourdissement)
β, π, φ + θ > φθ (aspiration)β, π, φ + σ > ψ
β, π, φ + μ > μμ
Une dentale suivie d'une autre dentale devient σ ; suivie de σ, elle tombe ; suivie de μ, elle devient σ. Donc :
δ, τ, θ + θ > σθ
δ, τ, θ + σ > σ
δ, τ, θ + μ > σμ
La dentale nasale ν suivie d'une gutturale devient γ ; suivie d'une liquide (λ, ρ), elle s'assimile ; suivie de σ, elle tombe. Donc :
ν + γ, κ, χ > γγ, γκ, γχ (mais le premier γ se prononce ν)
ν + λ, μ, ρ > λλ, μμ, ρρ
ν + σ > σ
Le groupe ντ tombe devant σ, avec allongement compensatoire de la voyelle précédente [017α]. Donc :
ο + ντ + σ > ους -
α + ντ + σ > ασ- ou parfois ησ-
ε + ντ + σ > εισ-
ι + ντ + σ > ισ-
υ + ντ + σ > υσ-
022. Dissimilation d'aspiration |
Lorsque deux syllabes commençent par une aspirée (χ, θ, φ), la première aspirée est régulièrement remplacée par la sourde correspondante :
τέθυκα, et non pas *θέθυκα
πέφευγα, et non pas *φέφευγα
κεχώρηκα, et non pas *χεχώρηκα.
022a. Chute du sigma initial et intervocalique |
En grec (pré)homérique, le sigma initial suivi
d'une voyelle tombe et est souvent remplacé par
l'esprit rude, par exemple :
σίστημι est devenu
ἵστημι. Le sigma intervocalique tombe, par
exemple : γένεσος
>
γένεος > γένους
[075].
023. Le ν dit euphonique |
Devant un mot commençant par une voyelle, ou à la fin d'une phrase, les désinences en -ε et -ι bref s'acompagnent parfois d'un -ν dit euphonique, sans signification. C'est le cas notamment dans la déclinaison (σώμασιν pour σώμασι) et dans la conjugaison (ἔλυσεν pour ἔλυσε).
024.
Notions préliminaires à l'étude de
la morphologie
025. Les diverses classes de mots ou classes morpho-syntaxiques |
La morphologie étudie les diverses formes (ἡ μορφή, la forme ; ὁ λόγος, la parole, la raison) que peuvent prendre les mots, essentiellement les déclinaisons et les conjugaisons. Les différentes classes de mots sont les suivantes :
Mots variables :
l'article
les noms
les adjectifs et participes
les pronoms et déterminants
les verbes.Mots invariables (généralement des mots grammaticaux) :
les prépositions
les conjonctions de coordination et de subordination
les adverbes
les particules
les interjections.
Décliner un nom, c'est énumérer les différentes
formes qu'il peut prendre selon ses genre, nombre
et cas. Le grec comporte :
- trois
genres : masculin -
féminin - neutre
- trois nombres :
singulier - pluriel
- duel (rare)
- cinq cas (= variations
de la désinence d'un mot selon sa fonction) :
nominatif (N), vocatif (V), accusatif (A), dits
cas directs ; génitif (G) et datif (D), dits
cas indirects.
L'emploi des cas est étudié dans la syntaxe [1090].
Il existe en grec trois déclinaisons nominales :
Ière
déclinaison : surtout des noms et des adjectifs
féminins en -α et
-η
IIe
déclinaison : surtout des noms et des adjectifs
masculins en -ος et
neutres en
-ον
IIIe déclinaison : des noms et des adjectifs des
trois genres à finales diverses.
027. Les conjugaisons : modes – temps – voix |
Le
système verbal compte six modes :
indicatif, subjonctif, optatif, impératif,
infinitif, participe (+ deux formes d'adjectif
verbal) ; sept temps : présent, imparfait,
futur, aoriste, parfait, plus-que-parfait et futur
du parfait ; trois voix : active, moyenne et
passive [cfr
201].
028. Les éléments constitutifs d'un mot |
- 029. Morphèmes
Un mot est constitué de divers éléments
significatifs appelés morphèmes. Par exemple,
le mot ῥή-τορ-ος,
« orateur », comporte
trois morphèmes :
ῥη- (racine)
signifie la notion de dire
-τορ- (suffixe
dérivationnel) signifie l'agent masculin
-ος (suffixe
flexionnel) signifie le génitif singulier.
On distingue plusieurs types de morphèmes. Les morphèmes radicaux ou lexicaux expriment le sens fondamental du mot. Les morphèmes grammaticaux dérivationnels (préfixes, infixes, suffixes), ajoutés au morphème radical, servent à construire des mots dérivés ; certains de ces préfixes et suffixes ont des sens précis que l'usage apprendra. Les morphèmes grammaticaux flexionnels sont les éléments variables qui servent à décliner les noms, les adjectifs, les pronoms ou à conjuguer un verbe. Ces différents morphèmes seront détaillés infra.
Signalons toutefois, parmi les morphèmes
flexionnels, les éléments suivants. Les
désinences spécifient, pour les verbes, la
voix, la personne, le nombre et le temps ; pour
les noms, les adjectifs et les pronoms, elles
spécifient le genre, le nombre et le cas. La
voyelle thématique (= suffixe
ε/ο) s'intercale devant
la désinence dans certaines formes de la
déclinaison et de la conjugaison.
- 030. Racine et radical
La racine est un élément abstrait, commun à
divers mots d'une même famille, et qui,
hypothétiquement reconstitué, remonte à
l'indo-européen. Le radical est la forme
concrète que prend la racine dans un mot ; c'est
le terme que nous utiliserons pour désigner
l'élément exprimant le sens fondamental du mot. Il
présente notamment, dans certains cas, des
variations du timbre et de la longueur de la
voyelle (on parle dans ce cas d'alternance [014a]
entre les divers degrés du radical) :
λέγ et λογ dans
λέγω et λόγος ou δω et
δο dans δίδωμι et δίδομεν.
- 031. Thème et désinence
Le thème est la partie du mot qui reste stable dans toute la flexion. C'est l'ensemble des éléments du mot (radical et suffixes), moins la désinence.
Les désinences ne sont pas toujours nettement distinctes du thème du mot à cause de contractions ou d'autres transformations phonétiques. On parle dans ce cas de formes opaques. C'est pourquoi on emploie plutôt les termes partie stable et terminaison plutôt que thème et désinence. Dans nos tableaux, un tiret sépare, quand c'est possible, soit la partie stable et la terminaison, soit les divers éléments d'une forme de la déclinaion ou de la conjugaison.
Dans les mots ci-dessous, un élément commun, le radical μαθ, exprime la notion d'apprendre. À ce radical, s'ajoutent divers éléments, parfois très faciles à identifier, parfois "opaques". Quelques exemples :
μα-ν-θ-άν-ο-μεν, nous apprenons
(μαθ- : radical; -ν- : infixe nasal ; -αν- suffixe ; ο : voyelle thématique ε/ο)
(μανθάνο- : thème ; -μεν : désinence)μα-ν-θ-άν-εις, tu apprends
(μανθάν- : partie stable ; -εις : terminaison [ε/ο + dés.])μάθ-η-σι-ς, action d'étudier
(μαθ-η : radical allongé de η ; -σι : suffixe ; -ς : désinence N. sg.)μάθ-η-μα, μαθή-ματ-ος, l'étude
(μαθ-η : radical allongé de η ; -ματ- : suffixe)
(μαθηματ- : thème; -ος : désinence du G. sg.)ἀ-μαθ-ία, l'ignorance
(α- : préfixe privatif ; -ια : suffixe).