FEC - Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) - Numéro 7 - janvier-juin 2004


Les langages secrets dans l'Antiquité gréco-romaine.

Introduction générale, plan et bibliographie

par  

Brigitte Collard
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bribricollard@hotmail.com>
Licenciée en langues et littératures classiques  
Diplôme complémentaire en relations internationales et politique comparée  
Professeur au Collège Saint-Michel (Bruxelles)

Les FEC entament ci-après la publication d'un mémoire rédigé sous la direction du Prof. Jean-Marie Hannick et présenté par Brigitte Collard à l'Université de Louvain en 2002 en vue de l'obtention du grade de Licencié en langues et littératures classiques. Intitulé

Les langages secrets. Cryptographie, stéganographie et autres cryptosystèmes dans l'Antiquité gréco-romaine,

il aborde un sujet généralement mal connu ou ignoré et propose avec clarté un aperçu des différentes techniques en usage chez les Grecs et chez les Romains. La publication s'étend sur deux numéros. Le présent fascicule 7 (janvier-juin 2004) livre d'abord (ci-dessous) l'introduction générale du travail, la table des matières du mémoire et la bibliographie générale, puis, répartie sur quatre fichiers, l'intégralité du premier chapitre, qui traite de la cryptographie. Le fascicule 8 (juillet-décembre 2004) publie les deux derniers chapitres (la stéganographie et la signalisation) ainsi que la conclusion générale.

Note de l'éditeur - janvier-juillet 2004


Plan du présent fichier

[vers le début du premier chapitre : la cryptographie]


 Introduction générale du mémoire

"Le secret est l’âme de toute entreprise." (Napoléon Ier)

    Communiquer ou partager une information a de tout temps joué un rôle fondamental dans les relations humaines. Or, dans le domaine public comme dans le domaine privé, toute communication a pour corollaire la possibilité qu’une tierce personne puisse en découvrir le contenu. Pour pallier à cette éventualité, les Anciens se sont intéressés aux modes de transmission capables de garantir la confidentialité de leurs messages. En effet, le besoin de communiquer sans révéler le contenu de la missive à un intermédiaire indésirable correspond à une nécessité originelle de la communication. Les Grecs et les Romains ont eux aussi réfléchi sur la manière de correspondre sans révéler le message, sans éveiller les soupçons de potentiels observateurs. Depuis l’invention de l’écriture, les signaux et les langages secrets s’appliquent par conséquent à brouiller les cartes dans la communication orale et dans les échanges épistolaires.

    L’objectif de ce mémoire est double. Le premier objectif se répartit en deux étapes successives : d’une part, faire découvrir le monde des communications secrètes dans l’Antiquité, d’autre part, montrer son importance à travers une large période qui englobe le monde grec et le monde romain. Cette vaste perspective gréco-romaine qui part des ouvrages d’Homère au VIIIe siècle av. J.-C. pour terminer aux définitions de l’Etymologicon Magnum au XIIe siècle est la conséquence directe du fait que les deux civilisations ont fréquemment employé des méthodes similaires. De plus, chacune d’elles a mis au point des techniques particulières qui ne pouvaient pas être passées sous silence dans le cadre de cette recherche. Le second objectif consiste à démontrer que la civilisation antique a résolument une place dans le monde actuel puisque nous verrons que les Grecs et les Romains ont profondément marqué ces disciplines cryptographique, stéganographique et signalétique en jetant les fondements des divers procédés qui se maintiennent aujourd’hui sous des formes plus complexes. Pour concrétiser cet objectif, chaque chapitre s’ouvrira sur les échos modernes des techniques antiques.

    Pourquoi cet intérêt pour la transmission des messages secrets dans l’Antiquité ? Il provient du fait que nous nous sommes souvent interrogée sur la manière dont les Anciens se jouaient de l’espace et des territoires ennemis pour mener à bien une des réalités omniprésentes durant l’Antiquité : la guerre. Nous avons appris durant nos quatre années d’étude les grands faits historiques qui ont rythmé la vie des Grecs et celle des Romains. Cependant, une ombre a toujours plané au-dessus de ces événements : quels procédés les Anciens utilisaient-ils pour transmettre leurs intentions et leurs instructions à l’insu des ennemis au travers de telles distances ? La transmission des messages est encore aujourd’hui une face méconnue de l’Antiquité alors que ses répercussions ont souvent été déterminantes pour l’histoire du monde antique. En effet, l’information et la communication ont toujours été des ingrédients essentiels à la victoire. Au mois de novembre 1999, la lecture d’un article de F. Gruhier, dans Le Nouvel Observateur (n° 1828, novembre 1999, p. 122-123) sur les messages secrets nous a fait découvrir cette réalité encore méconnue de l’Antiquité. Néanmoins, cette découverte n’était que la confirmation de ce que nous avions entr’aperçu avec la lecture du livre V de la Guerre des Gaules de Jules César en première candidature dans le cadre du cours de langue latine. Jules César y décrit l’envoi d’une missive dissimulée autour d’un javelot. L’histoire antique est de la même façon ponctuée de camouflages et de langages secrets qui ont influencé le déroulement des combats

    Nous avons la volonté de présenter un sujet généralement mal connu ou ignoré du monde antique en proposant un aperçu des différentes techniques en usage chez les Grecs et chez les Romains. Le corps du mémoire se divise en trois parties distinctes correspondant aux diverses possibilités offertes aux populations antiques pour transmettre des informations en garantissant le secret de leur contenu : la cryptographie, la stéganographie et la signalisation. Chacune de ces disciplines qui furent largement utilisées dans l’Antiquité a le même objectif : la transmission d’un message. Chacune de ces catégories, grâce à ses méthodes particulières, va permettre de protéger toute missive des regards indiscrets

    Une première approche consistait à transformer l’écriture pour rendre le message inintelligible. La volonté du secret et de la transformation des caractères graphiques se cristallisent dans la science appliquée appelée la cryptographie. En effet, la cryptographie recouvre l’ensemble des méthodes mises en œuvre pour dissimuler le sens d’un message. Tout observateur peut voir la lettre mais seul le destinataire sait en saisir la véritable teneur. La science de la cryptologie, à laquelle appartient la cryptographie, a son vocabulaire propre. Afin d’éliminer les confusions préjudiciables à la compréhension de ce mémoire, la connaissance de son vocabulaire technique est nécessaire. À cet effet, les termes seront définis au fur et à mesure de l’exposé et un glossaire, situé en fin de mémoire, reprendra d’une manière concise les principaux procédés.

    Une autre approche importante pour assurer le secret d’une missive consiste à dissimuler l’existence du message ou à modifier son support physique. Il s’agit de la stéganographie. Cette fois-ci, l’observateur ne voit pas qu’un message est véhiculé : la lettre disparaît. Seuls l’émetteur et le destinataire vont porter intérêt à un objet ou à un papier apparemment sans importance qui contiendra un message secret.

    Pour terminer, ce mémoire nous emmènera dans une sphère quelque peu différente mais combien présente dans l’Antiquité : la signalisation. La vie des Anciens était ponctuée de divers signes qui permettaient de faire transiter une information. Ces signes étaient visibles par tous puisque les Anciens ne les faisaient pas secrètement. Néanmoins, ce chapitre à sa place dans ce mémoire car les messages véhiculés de cette façon n’étaient pas compréhensibles par tout un chacun mais seuls les initiés pouvaient en saisir la signification.

    La lecture de ce mémoire montrera que de nombreux auteurs anciens ont traité de ce sujet, soit en y consacrant un chapitre (Énée le Tacticien [Pol., XXXI], Aulu-Gelle [XVII, IX], Frontin [Strat., III, XIII]), soit en insérant un procédé cryptographique, stéganographique ou signalétique dans la narration d’un fait historique ou anecdotique. Cependant, les lecteurs semblent glisser à travers les mots sans prendre la peine de s’arrêter sur ces pratiques ingénieuses. S’il existe quelques articles qui traitent des langages secrets dans l’Antiquité, ils sont partiels et restent peu nombreux. Aucun de ces articles n’a entrepris de traiter de ce sujet dans son ensemble. Certains auteurs contemporains qui retracent l’histoire des codes secrets mentionnent les récits antiques mais d’une façon assez vague en ne citant pas leurs références. Mon travail consiste donc, dans les trois domaines précités, à approfondir à partir des sources antiques les techniques utilisées et leurs répercussions sur les événements. Il s’agit donc d’un travail de recherche personnel, les sources s’étant peu à peu dévoilées après une longue année exclusivement centrée sur la recherche à travers les récits des Anciens. Le présent mémoire n’est pas exhaustif : il faudrait lire l’ensemble de la littérature gréco-romaine pour répertorier la totalité des techniques en usage. Néanmoins, ce travail offre une vue globale des principales méthodes utilisées durant l’Antiquité pour transmettre une information entourée de l’aura du secret.

    Trois ouvrages contemporains nous ont permis de nous familiariser avec le monde des langages secrets et de pénétrer peu à peu dans cette discipline quelque peu ésotérique. Nous conseillons la lecture de ces livres à toute personne qui désirerait approfondir le sujet. Nous ne pouvons que recommander l’Histoire des codes secrets. De l’Égypte des Pharaons à l’ordinateur quantique de Simon Singh (Paris, JCLattès, 1999, 432 p.) qui en plus de nous avoir fait découvrir ce sujet, nous a aidée tout au long de l’écriture de ce mémoire à comprendre les différentes techniques de chiffrement. Par sa clarté et par ses exemples abondants, il nous a permis de percer de nombreux secrets. Nous devons également beaucoup à l’ouvrage de David Kahn intitulé La guerre des codes secrets. Des hiéroglyphes à l'ordinateur (Paris, InterEditions, 1980, XXIII-405 p.) pour sa perspective historique qui nous a permis de comprendre l’importance de l’apport antique dans ce domaine et qui nous a aidée à nous approprier les mystères des écritures secrètes de l’Antiquité jusqu’à nos jours. Le troisième livre que nous conseillons est écrit par Fred B. Wrixon : Langages secrets. Codes, chiffres et autres cryptosystèmes. Des hiéroglyphes à Internet (Cologne, Könemann, 2000, 672 p.). Par ses nombreux exemples, par ses dessins et par sa classification, cet ouvrage nous a guidée dans la catégorisation des procédés anciens sur la base des catégories modernes.

    Enfin, en ce qui concerne les sources anciennes, plusieurs éditions de textes ont été nécessaires. Néanmoins, lorsque l’occasion le permettait, la Collection des Universités de France a toujours été privilégiée. Les traductions, quant à elles, sont soit personnelles, soit inspirées des traductions françaises.

[vers le début du premier chapitre : la cryptographie]


Table des matières du mémoire

Chapitre premier : La cryptographie [publiée dans le présent fascicule]

A. Introduction

B. Le chiffrement

C. Le code

D. Conclusion du premier chapitre

Chapitre deuxième : La stéganographie [publiée dans les FEC 8]

A. Introduction

B. La stéganographie

  • I. La stéganographie linguistique
    • 1. Les sémagrammes
    • 2. Le code camouflé : les nulles
    • 3. Les avancées de la technique
      • 3.1. Les sémagrammes
      • 3.2. Le code camouflé : les nulles
  • II. La stéganographie technique
    • 1. Les encres invisibles
    • 2. Les camouflages physiques
      • 2.1. Le corps humain
      • 2.2. Les chaussures
      • 2.3. Les bijoux
      • 2.4. L'équipement militaire
      • 2.5. Une bande sur une blessure
      • 2.6. Les animaux
      • 2.7. Le lécythe
      • 2.8. Un lieu
      • 2.9. Tablettes et tableaux
    • 3. Les avancées de la technique
      • 3.1. Les encres invisibles
      • 3.2. Les camouflages physiques

C. Conclusion

Chapitre troisième : la signalisation [publiée dans les FEC 8]

A. Introduction

B. Les signaux

  • I. Les signaux à main
  • II. La signalisation maritime
  • III. Les signaux lumineux
  • IV. Les avancées de la technique

C. Conclusion

Conclusion générale [cfr les FEC 8]

 

[vers le début du premier chapitre : la cryptographie]


Bibliographie générale du mémoire

Ouvrages généraux

Achard G., La communication à Rome. Paris, Les Belles Lettres, 1991, 298 p. (Collection Realia)

Adcock F., Mosley D.J., Diplomacy in Ancient Greece. London, Thames and Hudson, 1975, 287 p.

Broughton T.R.S., The Magistrates of the Roman Republic, Cleveland, Atlanta, 3 vol., 1984-1986, XIX-578 p. ; VIII-639 p. ; VII-294 p. (Philological Monographs Published by the American Association, 15, 1-3)

Churchhouse R., Codes and Ciphers. Julius Caesar, the Enigma and the Internet. Cambridge, University Press, 2002, X-240 p.

Corvisier A., Dictionnaire d'art et d'histoire militaire. Paris, Presses universitaires de France, 1988, 884 p.

Coulet Corinne, Communiquer en Grèce ancienne. Écrits, discours, informations, voyages. Paris, Les Belles Lettres, 1996, 273 p. (Collection Realia)

Debidour M., Les Grecs et la guerre. Ve-IVe siècles. De la guerre rituelle à la guerre totale. Monaco, Editions du Rocher, 2002. (L'art de la guerre)

Desbordes Françoise, Idées romaines sur l'écriture. Lille : Presses universitaires, 295 p.

Etienne G., Moniquet C., Histoire de l'espionnage mondial. T. I. De l'Antiquité à la seconde guerre mondiale. Bruxelles, Éditions Luc Pire, 2000, 355 p.

Goossens R., Euripide et Athènes. Bruxelles, Palais des Académies, 1962, XII-772 p. (Académie royale de Belgique. Classe des lettres. Mémoires. Collection in-8°. Deuxième série. Tome LV, fasc. 4 et dernier.)

Hurst A., Pindare. Huit exposés suivis de discussions. Genève, Vandoeuvres, 1984, 355 p. (Entretiens sur l'Antiquité Classique. Publiés par Olivier Reverdin et Bernard Grange, T. XXXI.)

Howatson M.C. [Dir.], Dictionnaire de l'antiquité. Mythologie, littérature, civilisation. Paris, Robert Laffont, 1993, 1067 p. (Bouquins)

Jefferey L., The Local Scripts of Archaic Greece. A Study of the Origin of the Greek Alphabet and its Development from the Eight to the Fifth Centuries B.C. Oxford, Clarendon Press, 1961, XX-416 p. + 72 planches.

Kahn D., La guerre des codes secrets. Des hiéroglyphes à l'ordinateur. Traduction, adaptation et mise à jour de Baud P. et Jedrusek J. ; préface de Gallo M., Paris, InterEditions, 1980, XXIII-405 p.

Muller A., Les écritures secrètes. Le chiffre. Paris, Presses universitaires de France, 1971, 127 p. (Collection "Que sais-je?", n° 116)

Pratt F., Histoire de la cryptographie. Les écritures secrètes depuis l'Antiquité jusqu'à nos jours, traduction du capitaine Arnaud E., Paris, Payot, 1940, 296 p. (Bibliothèque historique)

Pritchett W.K., The Greek State at War. Part II. Berkeley, Los Angeles, London, California Press, 1974, IX-315 p.

Samaran C. [Dir.], L'histoire et ses méthodes. Paris, Gallimard, 1961, XIII-1771 p. (Encyclopédie de la Pléiade)

Singh S., Histoire des codes secrets. De l'Égypte des Pharaons à l'ordinateur quantique. Traduit de l'anglais par Coqueret Catherine, Paris, JC Lattès, 1999, 432 p.

Stern J., La science du secret. Paris, Odile Jacob, 1998, 204 p.

Terrence A. Boring, Literacy in Ancient Sparta, Leiden, 1979, XI-113 p. (Mnemosyne Supplementum, 54)

Wrixon F.B., Langages secrets. Codes, chiffres et autres cryptosystèmes. Des hiéroglyphes à Internet. Traduit de l'anglais par Sirven Francine. Cologne, Könemann, 2000, 672 p.

Zehnacker H., Fredouille J.-C., Littérature latine, 2e éd. Paris, Presses universitaires de France, 1998 (1993), X-518 p. (Collection premier cycle)

Auteurs anciens

Aeneas tacticus. Asclepiodotus. Onasander, with an English Translation. London, 1948. (The Loeb Classical Library)

Ammien-Marcellin, Histoire. T. II. (L. XVII-XIX). Texte établi, traduit et annoté par Sabbah G., Paris, 1970. (CUF)

Ammien-Marcellin, Jornandes, Frontin (Les Stratagèmes), Végèce, Modestus. Avec la traduction en français sous la direction de Nisard M., Paris, 1849. (Collection des auteurs latins sous la direction de Nisard M.)

Appien, Roman History. T. III, with an English Translation by White H., London, 1913. (The Loeb Classical Library)

Archilocus. Fragmenta, introduzione, testimonianze sulla vita e sull'arte, testo critico, traduzione Tarditi G., Rome, 1968.

Aristophanes. Birds, edited with Introduction and Commentary by Dunbar N., Oxford, 1995.

Aristophane. T. III. Les Oiseaux-Lysistrata, texte établi par Coulon V. et traduit par Van Daele H., 5e édition. Paris, 1958. (CUF)

Aristote, Politique. T. II. (L. III-VI), texte et traduction Aubonnet J., Paris, 1971-1973. (CUF)

Athenaeus. The Deipnosophists. Vol. I-IV (Books I-X), with an English Translation by Burton Gulick C., London, 1961 (1927) -1961 (1930). (The Loeb Classical Library)

Aulu-Gelle, Les Nuits attiques. T. IV (L. XVI-XX), texte établi et traduit par Julien Yvette, Paris, 1998. (CUF)

Ausonii, Opera, ed. Green R.P.H., Oxford, 1999. (Oxford Classical Texts)

C. Iulius Caesar, Commentarii de Bello Gallico, erklärt von Kraner F., Dittenberger W., Meusel M., Dublin, Zurich, 1967 (1920).

César, Guerre des Gaules. T. I.-II. (L. I-VIII ), texte établi et traduit par Constans L.A., Balland A., Paris, 1941-1995. (CUF)

César, La guerre des Gaules. L. V., édition, introduction et commentaire par Rambaud M., Paris, 1974. ("Erasme", collection de textes latins commentés, 29)

Cicero. Select letters, edited by Shackleton Bailey D.R., Cambridge, 1980. (Cambridge Greek and Latin Classics)

Cicero. Letters to Atticus. Vol. I. 68-59 B.C. 1-45 (Books I and II), edited by Shackleton Bailey D.R., Cambridge, 1965.

Cicéron, Correspondance. T. I-VI, texte établi et traduit par Constans L.A., Bayet J., Beaujeu J., Paris, 1940-1993. (CUF)

Clément d'Alexandrie, Les Stromates. Stromate II, introduction et notes de Camelot P.Th. ; texte grec et traduction de Mondésert Cl., Paris, 1954. (Sources chrétiennes, n° 38)

Cornélius Nepos, Oeuvres, texte établi et traduit par Guillemin Anne-Marie, Paris, 1923. (CUF)

Diodorus of Sicily. V. Books XII.41-XIII, with an English Translation by Oldfather C.H., London, 1950. (The Loeb Classical Library)

Dion Cassius, Roman History. III (L. XXXVI-XL), with an English Translation by Earnest C., London, 1914. (The Loeb Classical Library)

Dion Cassius, Histoire romaine. L. 50-51, texte établi, traduit et annoté par Freyburger M-L. et Roddaz J-M., Paris, 1991. (CUF)

Dionysius of Halicarnassus, Vol. II. with an English Translation by Earnest C. on the basis of the vesion of Spelman E., London, 1961 (1939). (The Loeb Classical Library)

Énée le Tacticien, Poliorcétique, texte établi par Dain A. ; traduit et annoté par Bon Anne-Marie, Paris, 1967. (CUF)

Eschyle. T. II. Agamemnon. Les Choéphores. Les Euménides, texte établi et traduit par Mazon P., Paris, 1961.(CUF)

Etymologicon Magnum, ed. Gaisford Th., Oxford, 1848, LV-2468 p.  [réimp. Amsterdam, 1962)

Euripide, T. III.-T. VI (1), éd. et trad. de Parmentier L., Grégoire H., Chapouthier L., Meridier L., Paris, 1950-1973 (CUF)

Florus, Oeuvres. T. II, texte établi et traduit par Jal P., Paris, 1967. (CUF)

Hérodote. Thucydide. Oeuvres complètes, introduction par De Romilly Jacqueline, Paris, 1964. (Bibliothèque de la Pléiade)

  • Hérodote, texte présenté, traduit et annoté par Barguet A.
  • Thucydide, texte présenté, traduit et annoté par Roussel D.

Hérodote, Histoires. L. I.-IX, texte établi et traduit par Legrand Ph.-E., Paris, 1956 (3e éd) - 1954. (CUF)

Homer, The Iliad. Books I-XII, edited with Introduction and Commentary by Willcock M.M., New-York , 1978.

Homer, Iliad VI, with Introduction, Notes and Vocabulary by Jordan R.H., Harrison J.A., Bristol, 1985.

Homer, The Iliad Vol. I. (Books I-XII), edited with Apparatus Criticus, Prolegomena, Notes and Appendices by Leaf W., second edition, Amsterdam, 1971.

Homère, Iliade. Odyssée. Paris. (Bibliothèque de la Pléiade)

  • Iliade, traduction, introduction et notes par Flacelière R.
  • Odyssée, traduction par Bérard V. ; introduction et notes par Bérard J. ; index par Langumier R.

Homère, Iliade. T. I. (Chants I-IV), texte établi et traduit par Mazon P. [e.a.], Paris, 1961. (CUF)

Iambi et Elegi Graeci ante Alexandrum cantati. Vol. I. Archilocus- Hipponax- Theognidea, ed. West M.-L., Oxford, 1971.

Juvénal, Satires, texte établi, traduit et commenté par De Labriolle P. et Villeneuve F., Paris, 1996. (CUF)

Lucain, La Guerre Civile (La Pharsale). T. II (L. VI-X), texte établi et traduit par Bourgery A. & Ponchont M., Paris, 1929. (CUF)

Lysias, Discours. T. I (I-XV), texte établi et traduit par Gernet L., Bizos M., Paris, 1924. (CUF)

Ovide, Les Fastes. Tome I. L. I-III, texte établi, traduit et commenté par Schilling R., Paris, 1992. (CUF)

Ovide, Les Fastes. L. II, édition et commentaire de Le Bonniec H., Paris, 1969. ("Erasme", collection de textes latins commentés, 23)

Ovide, L'art d'aimer, texte établi et traduit par Bornecque H., Paris, 1967. (CUF)

Ovide, Les Amours, texte établi et traduit par Bornecque H., Paris, 1968. (CUF)

Photii Patriarchae Lexicon. Volumen prius. A-X , recensuit, adnotationibus instruxit et prolegomena addidit Naber S.A., Amsterdam, 1965, 455 p.

Pindare, T. I. Olympiques, texte établi et traduit par Puech A., 2e édition revue et corrigée, Paris, 1931. (CUF)

Pline l'Ancien, Histoire naturelle. L. X., texte établi, traduit et commenté par De Saint Denis E., Paris, 1961. (CUF)

Pline l'Ancien, Histoire naturelle. L. XX, texte établi, traduit et commenté par André J., Paris, 1965. (CUF)

Pline l'Ancien, Histoire naturelle. L. XXVI, texte établi, traduit et commenté par Ernout A. et le Dr Pepin R., Paris, 1957. (CUF)

Plutarque, Les vies des hommes illustres. I- II, édition établie et annotée par Walter G. ; traduction de Amyot J., Paris, 1951. (Bibliothèque de la Pléiade)

Plutarque, Vies, texte établi et traduit par Flacelière R., Chambry E., Juneaux M., 15 vol., Paris, 1961-1979. ( CUF)

Poetae Comici Graeci. Vol. VII. Menecrates-Xénophon, edited by Kassel R., Austin C., Berlin, 1989.

Pollux, Onomasticon. Fasciculus. Lib. I-X, e codicibus ab ipso collatis denuo edidit et adnotauit Bethe E., Stuttgart, 2 vol., 1967 (1900-1931).

Polybe, Histoires. L. X-XI. Paris, 1990. (CUF)

  • - L. X, texte établi et traduit par Foulon E.
  • - L. XI, texte établi et traduit par Weil R.

Polyaenus, Stratagems of wars. Edited and Translated by Krentz P. and Wheeler E.L., Chicago, Illinois, 1994.

  • - Vol. I (Books I-V), XXXIII-549 p.
  • - Vol. II (Books VI-VIII, Excerpts and Leo The Emperor), III-1091 p.

Suétone, Vie des douze Césars. T. I. César-Auguste, texte établi et traduit par Ailloud H., Paris, 1967. (CUF)

Suidae Lexicon. Lexicographi graeci, ed. Adler A., Leipzig, 5 vol., 1928-1938.

Tite-Live, Histoire romaine. T. I. L. I, texte établi et traduit par Baillet G., Paris, 1975. (CUF)

Tite-Live, Histoire Romaine. T. XIX. L. XXIX, texte établi et traduit par François P., Paris, 1994. (CUF)

Thucydide, La guerre du Péloponnèse. T. I-V. (L. I-VIII), texte établi et traduit par De Romilly Jacqueline, Weil R., Paris, 1953-1972. (CUF)

Xénophon, Hellenica, Text by Marchant E. C., Notes by Underhill G. E., Oxford, 1906. (Réimpres. New-York, 1979 [Greek Texts and Commentaries])

Xénophon, Helléniques. T. I. (L. I-III), texte établi et traduit par Hatzfeld J., Paris, 1949. (CUF)

Xénophon, Helléniques. T. II. (L. IV-VII). Texte établi et traduit par Hatzfeld J., Paris, 1965. (CUF)

Commentaires

De Jonge P., Philological and Historical Commentary on Ammianus Marcellinus. XVIII. Groningen, 1980, XII-308 p.

Gomme A.W., A Historical Commentary on Thucydides. Vol. I. Introduction and Commentary on Book I. Oxford, 1945, XI-450 p.

Gomme A.W., A Historical Commentary on Thucydides. Vol. II. Books II-III. Oxford, 1956, XI-436 p.

How W.W. and Wells J., A Commentary on Herodotus. Vol. II (Books V-IX), with introduction and appendixes. Oxford, 1912, VIII-445 p.

Kirk G.S., The Iliad : a Commentary. Vol. II : Books 5-8. Cambridge, 1990, XV-349 p.

Ogilvie R.M., A Commentary on Livy. Books 1-5. Oxford, 1965, XIII-786 p. + carte.

Tzetzae J.O., Commentarii in Aristophanem, ediderunt Positano L.M., Holwerda D., Koster W.J.W., Fasc. III. Commentarium in Ranas et in Aves. Argumentum equitum, edidit Koster W.J.W. Groningen, Amsterdam, 1962, V-1168 p. (Scripta Academica Groningana)

Walbank F.W., A Historical Commentary on Polybius. Vol. II (Books VII-XVIII). Oxford, 1967, XVI-682 p.

Articles

Auberger J., "Cryptographie ou natation ? Qu'apprenaient donc les petits-fils d'Auguste ?", dans Revue de philologie, t. LXVI. Paris, 1992, p. 209-215.

Cattieuw A., Hebrard P., "L'origine des codes secrets", dans Pour la science, n° 36. L'art du secret. Paris, 2002, p. 8-17.

Chapot V., "Signum. III", dans DAGR IV 2 (R-S), Paris, 1918, p. 1334-1135.

Cornette J., "Les codes n'ont plus de secrets", dans L'Histoire, n° 262. Paris, février 2002, p. 22-23.

Graux C., De Rochas A., "Philon de Byzance", dans Revue de philologie, t. III. Paris, 1879, p. 91-151.

Gruhier F., "Des batailles antiques aux guerres modernes. L'énigme des codes secrets", dans Le Nouvel Observateur, n° 1828, Paris, novembre 1999, p. 122-123.

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West Stéphanie, "Archilocus'message-stick", dans Classical Quarterly, vol. XXXVIII, n° 1. Oxford, 1988, p. 42-48.

Adresses électroniques

http://world.std.com/~cme/html/civ-own-crypto.html

http://www.cl.cam.ac.uk/~fapp2/kerchoffs/

http://www.bnf.fr/pages/pedagos/dossier/je-code.htm

http://www.dean.usma.edu/math/pubs/cryptologia/

http://www.commentcamarche.net/crypto.php3

http://www.simonsingh.com/codebook.htm

http://glu.freeservers.com/arsteg.htm

 

[vers le début du premier chapitre : la cryptographie]


FEC - Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) - Numéro 7 - janvier-juin 2004

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