Bibliotheca Classica Selecta - Bibliographie d'orientation - Ressources électroniques - Épigraphie
MOTEUR DE RECHERCHE DANS LA BCS
On trouvera ci-dessous, un peu dans le désordre, un certain nombre de ressources qui nous ont paru intéressantes ou utiles. Il s'agit d'une collection très incomplète, mais qui peut rendre des services.
Pour des informations plus précises et plus détaillées sur les ressources électroniques en matière d'épigraphie, on se rapportera au Census of Digital Epigraphy de Tom Elliott qui se veut un point de rencontre actif.
Un livre aussi pourra être utile : Feraudi-Gruénais F., Latin on Stone : Epigraphic Research and Electronic Archives, Lanham, MD, Lexington Books, 2010, 174 p. (Roman studies). CR : BMCR.
Ressources :
The American Society of Greek and Latin Epigraphy (ASGLE) a ouvert au début de 1997 un site Web, qui entendait rassembler les informations en matière d'épigraphie grecque et romaine. On y trouve en particulier divers liens vers les ressources épigraphiques.
La page épigraphique de la Rassegna de A. Cristofori reste très riche.
Fondée en 1972, l'Association Internationale d'Épigraphie Grecque et Latine (A.I.E.G.L.) a pour objet la promotion des recherches en épigraphie dans tous le pays où les études sur l'Antiquité classique sont représentées. Elle couvre actuellement plus de 30 pays, et regroupe environ 735 membres.
Le PHI Documentary CD #7 du Packard Humanities Institute, destiné à remplacer le CD-ROM # 6 de 1991, est sorti au début de 1997. On y trouve (quelque 65 M) les inscriptions grecques rassemblées notamment à Cornell University et à Ohio State University.Le PHI CD #7 contient aussi le texte d'autres inscriptions, grecques et latines. C'est The ICE-ICK Data Bank of Late Antique and Medieval Inscriptions, dû à John M. Mansfield (10 Mb). Ce sont les Inscriptions of the Christian Empire (ICE) et les Inscriptions of the Christian Kingdoms (ICK).
Due à l'initiative de Manfred Clauss, l'Epigraphik-Datenbank Clauss-Slaby constitue actuellement la base de données la plus riche en matière d'épigraphie latine. Ellle peut être interrogée de différentes manières et donne accès, non seulement aux textes, mais aussi à des données bibliographiques et à des photos. En octobre 2007, on y trouvait des informations sur plus de 427.000 inscriptions latines concernant plus de 17.000 endroits et tirées de quelque 700 publications. À la même date, on pouvait atteindre par son intermédiaire des photos de plus de 13.000 inscriptions. La consultation de la section Abkürzungen révèle que la base rassemble les données provenant notamment du Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL), des Inscriptiones Latinae Selectae (ILS) de H. Dessau, de L'Année Épigraphique (AnnEpig), de la collection des Inscriptiones Italiae (I.It.) et de la série des Supplementa Italica, pour ne citer que quelques ouvrages.
Le site Inscriptiones Latinae Eystettenses. The Internet Release, dû à J. Malitz, permet de faire des recherches dans quelque 120.000 inscriptions (9 mai 1999), à savoir les Inscriptiones Latinae Selectae de H. Dessau (ILS), les volumes 1970 à 1994 de L'Année Épigraphique (AnnEpig), ainsi qu'un échantillon très large du Corpus Inscriptionum Latinarum (CIL)
Pour les inscriptions de la Péninsule Ibérique, on n'oubliera pas deux sites importants : celui intitulé Hispania Epigraphica (pour l'ensemble des inscriptions) et le Centro CIL II (pour le CIL, II). On notera aussi l'édition sur CD-Rom des volumes 1 à 10 (1989-2000) de la revue Hispania Epigraphica (HEp), une sorte de "version régionale" de L'Année Épigraphique (AnnEpig). On lira la présentation de de ce CD-Rom dans la BMCR qui dresse aussi un état général de la recherche en ce qui concerne les inscriptions latines de la Péninsule.
Le site du Diccionario Griego-Español (DGE) permet de consulter en ligne la base de données CLAROS. Il s'agit d'une somme des concordances qui figurent à la fin de nombreuses collections épigraphiques publiées au cours des cent dernières années environ; son but est de permettre de localiser plus facilement de nouvelles éditions d'inscriptions grecques. S'y ajoutent un certain nombre de concordances préparées par les auteurs du Supplementum Epigraphicum Graecum ou du DGE pour des volumes qui n'en avaient pas ou en avaient une incomplète. Dans sa version de mai 2004, CLAROS contient plus de 380.000 enregistrements avec les concordances de quelque 600 collections épigraphiques. La base CLAROS est accessible en français, en espagnol et en anglais.
Il existe sur CD-ROM un index informatisé des inscriptions de la ville de Rome (CIL VI, cfr BCS), intitulé EpiGraph. A Database of Roman Inscriptions, établi par les soins de l'University of Western Australia. Il tourne sur PC/MAC et est vendu avec un logiciel d'exploitation incorporé.
The Centre for the Study of Ancient Documents de l'Université d'Oxford a lancé un projet expérimental, visant à constituer une banque d'images digitalisées d'inscriptions grecques. Un bel échantillon d'images est déjà disponible.
Un site de l'Université d'Osnabrück (Allemagne) présente un projet de recherche lié à la réalisation d'un supplément au CIL XIII, 2 (Die Edition der römischen Inschriften Germaniens). Son originalité est d'illustrer pas à pas, par de nombreuses photographies, le travail concret de l'épigraphiste. Grâce à cela, on peut dire qu'il se présente aussi dans un certain sens comme une introduction en ligne à l'épigraphie latine.
Le site LacusCurtius de Bill Thayer renferme une section spécialisée proposant notamment quelque 200 inscriptions étrusques et latines, avec beaucoup de photographies personnelles. L'ensemble est conçu d'une manière telle qu'on peut l'utiliser pour s'initier à l'épigraphie.
Noctes Gallicanae, le site de Alain Canu, propose en français une introduction générale et illustrée à l'épigraphie latine (avec notamment un choix de graffiti de Pompéi).
Le premier CD-ROM de la nouvelle série Auxilia Epigraphica est sorti en 1999 chez Walter de Gruyter (Berlin, New York). Consacré aux inscriptions latines (3.600) de la province romaine de Bretagne, il coûte quelque 255 Euros : Hainzmann M., Schubert P., Auxilia Epigraphica. Volumen I: Inscriptiones Britanniae. Présentation critique dans AC, 71, 2002, 403, Grégoire van Havre.
Le site de Epigraphica. Rivista italiana di epigrafia (Laenza) propose, année par année, les index du périodique depuis sa fondation en 1939. Il autorise aussi des recherches sur l'index des noms de lieu.
Le Campus Virtuel Suisse propose, dans sa rubrique Antiquitas, une introduction virtuelle à l'histoire ancienne. Un module y est consacré à l'épigraphie grecque (Olivier Curty, Bruno Sudan et Sandrine Ducate-Paarmann) et un autre à l'épigraphie latine (Véronique Dasen).
On signalera aussi l'ouverture en juin 2006 d'un site, en français et en anglais, consacré à La Mission épigraphique canadienne de Xanthos-Létôn, en Lycie. Il comprend quatre parties : Présentation du projet, Campagnes de prospection, Rapports et publications, et Banque documentaire. Cette dernière est riche en documentation diverse : photographies, cartes et plan, ainsi qu'une page de liens, sur Xanthos en particulier, mais aussi sur l'épigraphie grecque et latine en général.
En ce qui concerne L'Année épigraphique, les volumes de l'année 1888 (1889) à l'année 1999 (2002) sont accessibles en ligne sur le site de JSTOR pour les personnes autorisées.
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