Bibliotheca Classica Selecta - Bibliographie d'orientation - Épigraphie - Épigraphie latine
MOTEUR DE RECHERCHE DANS LA BCS
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On consultera les instruments classiques, comme L'Année philologique et les Fasti Archaeologici.Il existe toutefois une bibliographie spécialement consacrée à l'épigraphie latine, L'Année épigraphique (AnnEpigr), une revue qui dispose d'une page de présentation sur la Toile et dont
Fondée en 1888 par Cagnat R. et dirigée de 1936 à 1964 par Merlin A., cette Revue des publications épigraphiques relatives à l'antiquité romaine fut d'abord publiée en chronique annuelle dans la Revue archéologique. Depuis 1966, elle paraît en fascicules indépendants et sous une forme élargie, rédigés par de nombreux collaborateurs. Cfr par exemple : L'Année épigraphique 2006 sous la direction de Corbier M., Paris, P.U.F., 2009, 972 p. Le volume de L'Année épigraphique 2013 a été publié en septembre 2016. Les six volumes précédents (AE 2006 à AE 2012) se trouvent en ligne sur Cairn Info (consultation payante).
Ceux de l'année 1888 à l'année 2007 sont accessibles en ligne sur le site de JSTOR pour les personnes autorisées. Les dernières tables générales sont dues à Lassère J.-M., Tables générales de L'année épigraphique. VIIIe série. 1961-1980, Paris, 1992, 652 p.
Gründel R., Addenda bibliographica praecipue ad CIL e periodico "L'Année épigraphique" nominato excerpta, Berlin, 1965, 71 p., offre des tables de concordance entre les numéros des inscriptions dans le CIL et le numéro de L'Année épigraphique où l'inscription a été traitée.
Beaucoup d'inscriptions de L'Année Épigraphique se trouvent reprises en ligne sur des sites, comme celui de Manfred Clauss (Epigraphik-Datenbank Clauss-Slaby) et celui, moins riche et plus ancien, de Jürgen Malitz (Inscriptiones Latinae Eystettenses. The Internet Release). Divers outils de recherche donnent accès, non seulement au texte des inscriptions, mais aussi à des données bibliographiques, voire à des photos. Pour les détails, notamment le contenu des bases de données et la manière de les interroger, on consultera les sites en question.
On n'oubliera pas que le Bulletin analytique d'Histoire romaine (BAHR) de Strasbourg (cfr BCS) peut également rendre de grands services à ceux qui s'occupent d'épigraphie, surtout latine, l'index des sources comportant des entrées correspondant aux principaux recueils épigraphiques. Depuis le début de l'an 2000, cette base de données est accessible en ligne, et peut être interrogée de diverses manières.
Pour les bibliographies rétrospectives, on utilisera celles qui figurent dans les manuels (tout particulièrement Calabi Limentani I., Epigrafia latina, [lien] Milan, Varese, 1968, avec l'appendice bibliographique dû à A. Degrassi aux p. 419-453), ou dans les bibliographies spécialisées, comme le guide de F. Bérard, D. Feissel [e.a.]. À signaler encore :
Antonini R., Del Tutto Palma L., Renzetti Marra St., Bibliografia dell'Italia antica. Epigrafia, linguistica e scienze ausiliarie (1950-1984), 2 vol., Urbino, 1985, 241 et 591 p. (Quaderni dell'Istituto di Linguistica dell'Università degli Studi, Urbino, 3, 1985) : l'ouvrage traite de l'Italie ancienne en général, mais comporte un abondant volet épigraphique.
Clauss M., Ausgewählte Bibliographie zur lateinischen Epigraphik der römischen Kaiserzeit (1.-3 Jht.), dans ANRW, II, 1, 1974, p. 796-855.
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Le seul dictionnaire vraiment important, comme l'indique son nom, déborde largement le domaine de l'épigraphie pure pour prendre en compte les antiquités romaines. Il s'agit du De Ruggiero E., Dizionario epigrafico di antichità romane, commencé à Rome en 1895 et toujours en cours de réalisation, fascicule par fascicule. Le vol. IV (I-L) a été terminé en 1985, et on a commencé la lettre M (en 1997, le fascicule 17 du vol. V avait atteint mamma). Les vol. I (A-B, 1895), II (C-E, 1900-1922) et III (F-H, 1906) ont été réimprimés en 1961-1962.
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À signaler, pour l'intérêt qu'ils présentent pour l'histoire de l'épigraphie, les Actes du colloque international du centenaire de "L'Année Épigraphique". Paris, 19-21 octobre 1988, Paris, 1990, 354 p., dont le sous-titre définit bien les objectifs: Un siècle d'épigraphie classique. Aspects de l'oeuvre des savants français dans les pays du bassin méditerranéen de 1888 à nos jours.
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Il existe sur CD-ROM un index informatisé des inscriptions de la ville de Rome (CIL, VI), intitulé Epigraph. A Database of Roman Inscriptions, établi par les soins de l'University of Western Australia, tournant sur PC/MAC et vendu avec un logiciel d'exploitation incorporé.
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Le PHI Documentary CD #7 du Packard Humanities Institute, destiné à remplacer le CD-ROM # 6 de 1991, est sorti au début de 1997. On y trouve surtout les inscriptions grecques rassemblées notamment à Cornell University et à Ohio State University. Mais il contient aussi le texte d'autres inscriptions, à la fois grecques et latines, à savoir The ICE-ICK Data Bank of Late Antique and Medieval Inscriptions, dû à John M. Mansfield (10 Mb). Ce sont les Inscriptions of the Christian Empire (ICE) et les Inscriptions of the Christian Kingdoms (ICK).
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