Itinera Electronica Du texte à l'hypertexte Virgile Aeneis, Livre XII |
2. Reprise des combats (257-310)
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Commentairese préparent (12, 258). Le texte latin dit "dégagent leurs mains", mais le sens n'est pas clair. Peut-être est-ce pour prendre leurs armes.
Tolumnius l'augure (12, 258-263). Il apparaissait déjà en 11, 429, avec l'épithète de "heureux" (felix). Rien de tel ici, et le lecteur pressent que l'augure va se tromper dans l'interprétation du prodige.
le roi qui vous fut ravi (12, 265). Turnus, à qui Latinus a préféré Énée.
le trait en bois de cornouiller (12, 267). Le bois du cornouiller (cornus en latin), très dur, servait à fabriquer javelots et lances. Cfr aussi 9, 698.
neuf frères (12, 270). Comme l'observe J. Perret (Virgile. Énéide III, 1980, p. 135, n. 1), ces neuf frères rappellent les sept fils de Phorcus, en 10, 328-330. Le savant français poursuit en faisant remarquer qu'Homère ne semble pas connaître de formations familiales de ce genre et qu'on a peut-être ici la transposition (à l'échelle réduite de l'Énéide) de souvenirs d'une époque où les guerres étaient parfois soutenues par des clans (cfr les Fabii au Crémère chez Tite-Live, 2, 48-50).
Gylippe (12, 272). Ce nom n'est connu ni de l'épopée, ni de la mythologie, mais il fut porté par des personnages historiques, notamment un général lacédémonien de la guerre du Péloponnèse (Thucydide, 6, 93, 2).
Agylliens (12, 281). Ce sont les guerriers venus d'Agylla, c'est-à-dire Caeré, la ville étrusque qui avait chassé Mézence le tyran. Les Agylliens ici évoqués combattaient donc du côté des Troyens et des Arcadiens (8, 475-496), et non du côté des Italiens (7, 649-654).
leurs armes peintes (12, 281). En 8, 588, l'arcadien Pallas est décrit avec des armes peintes, ainsi que les Amazones, en 11, 660.
saccagé les autels (12, 283). Dans la mêlée, les combattants saccagent les autels auprès desquels s'était déroulée la cérémonie de la conclusion de l'accord.
cratères et foyers sacrés (12, 285). Les prêtres emportent dans la précipitation vases et foyers portatifs.
en rappelant (12, 286). Comme l'observe J. Perret, Virgile s'abstient de prendre parti sur la légitimité de cette reprise des combats. Latinus, au contraire, extériorise ses sentiments et ses jugements.
Messapus (12, 289). Première mention en 7, 691, de cet Italien, souvent nommé, y compris dans ce chant (cfr 12, 128).
Aulestès (12, 290). Mentionné en 10, 207, comme commandant d'un vaisseau tyrrhénien.
Corynée (12, 298). Ce nom semble s'appliquer à un Troyen. Un Corynée est cité en 6, 228. En 9, 571, un Corynée est abattu par Asilas.
Ébysus (12, 299). Ce guerrier rutule n'est mentionné qu'ici dans l'Énéide.
Podalire... Alsus (12, 304-305). Podalire, un Troyen, et Alsus, un Latin (?) ne sont mentionnés qu'ici.
Un lourd repos (12, 309-310). Ces deux vers sont repris presque textuellement de 10, 745-746, où Virgile les applique à Orodès.
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