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Suétone (généralités)
Vie d'Auguste (généralités) - (latin 85 K) - (traduction 200 K)
IV. Sa famille
(1) À son retour de
Macédoine, il mourut de mort subite avant d'avoir pu se
mettre sur les rangs pour le consulat. Il laissait de sa
première femme Ancharia une fille nommée Octavie,
et d'Atia sa seconde femme, une autre Octavie et Auguste. (2)
Atia était fille de M. Atius Balbus, et de Julie, soeur
de C. César. Du côté paternel, Balbus
était originaire d'Aricie. Il comptait beaucoup de
sénateurs dans sa famille. Du côté
maternel, il tenait de très près au grand
Pompée. En quittant la préture, il fut un des
vingt commissaires chargés de partager les terres de
Campanie en vertu de la loi Julia. (3) Cependant le même
Antoine traite avec dédain les ancêtres maternels
d'Auguste. Il prétend que son bisaïeul était
africain, et qu'il avait été tour à tour
parfumeur et boulanger à Aricie. (4) Dans une de ses
lettres, Cassius de Parme ne se borne pas à dire
qu'Auguste est le petit-fils d'un boulanger; il le taxe aussi
de petit-fils d'un courtier de monnaies : "Ta farine
maternelle, dit-il, prise dans le plus grossier moulin
d'Aricie, a été pétrie par les mains du
changeur de Nerulum que l'argent avait noircies". (1) Decedens Macedonia, prius quam profiteri se candidatum consulatus posset, mortem obiit repentinam, superstitibus liberis Octauia maiore, quam ex Ancharia, et Octauia minore item Augusto, quos ex Atia tulerat. (2) Atia M. Atio Balbo et Iulia, sorore C. Caesaris, genita est. Balbus, paterna stirpe Aricinus, multis in familia senatoriis imaginibus, a matre Magnum Pompeium artissimo contingebat gradu functusque honore praeturae inter uigintiuiros agrum Campanum plebi Iulia lege diuisit. (3) Verum idem Antonius, despiciens etiam maternam Augusti originem, proauum eius Afri generis fuisse et modo unguentariam tabernam modo pistrinum Ariciae exercuisse obicit. (4) Cassius quidem Parmensis quadam epistola non tantum ut pistoris, sed etiam ut nummulari nepotem sic taxat Augustum: "Materna tibi farina est ex crudissimo Ariciae pistrino; hanc finxit manibus collybo decoloratis Nerulonensis mensarius".
Commentaire
[28 février
2001]