FEC  - Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) - Numéro 23 - janvier-juin 2012


Le Virgile de Jean d’Outremeuse :

le panier et la vengeance (IV)


Les Chroniques de ]erahme’el (XIIIe-XIVe siècle)

 

par

 

Anne-Marie Boxus et Jacques Poucet

 

 

4. Les Chroniques de ]erahme’el

            Avec le récit suivant, nous ne quittons ni le monde germanique ni le genre de la chronique universelle. L’ancrage chronologique et la langue toutefois ont varié : on est sous l’empereur Titus et le texte est en hébreu.

            L’histoire du panier et de la vengeance apparaît en effet dans une œuvre historique en hébreu, appelée Sefer ha-Zikhronot (en français : Le Livre de Mémoire) ou Divrei ha-Yamim le-Yerahme'e (en français : Les Chroniques de Jerahme’el). Elle est conservée dans un unique manuscrit qui provient des provinces rhénanes d’Allemagne et qui se trouve aujourd’hui à la Bibliothèque Bodléenne d’Oxford (ms. Heb. D. 11). Elle n’est connue des chercheurs que depuis quelques décennies.

            L’anecdote seule, détachée des Chroniques, a été éditée pour la première fois en 1978, en hébreu, par David Flusser, et l’intégralité des Chroniques, également en hébreu, l’a été en 2001, par Eli Yassif. Heureusement pour ceux qui ne connaissent pas cette langue, le même Eli Yassif, en 2009, a consacré à l’anecdote du panier et de la vengeance un article, où il fait suivre la traduction anglaise d’une analyse.

            Comme nous ignorons tout de l’hébreu, c’est sur cet article que nous avons travaillé. Nous avons toutefois pu bénéficier de l'aide précieuse d'un de nos anciens étudiants, Axel Van de Sande, actuellement professeur d'hébreu à l'Université de Louvain, qui a aimablement accepté de revoir la traduction française que nous proposons pour le texte hébreu. Nous l'en remercions.

            Les Chroniques mentionnent comme date la plus récente l’an 1325, mais elles contiennent du matériel plus ancien. En effet l’auteur-copiste, un certain Eleazar ben-Asher ha-Levi, s’est largement appuyé sur les écrits de Jerahme'el ben-Solomon, poète et lettré qui vivait en Italie aux XIe-XIIe siècles (d’où le nom donné à l'ouvrage : E. Yassif, 2009, p. 247). Pour l’auteur israélien (p. 251), le récit du panier et de la vengeance pourrait même remonter à la fin du XIe ou au début du XIIe siècle ; si c’est exact, il serait bien antérieur à celui de Jans Enikel, et constituerait en fait la plus ancienne des versions complexes existantes. Mais ce débat relève des spécialistes de la littérature médiévale. Nous n’envisagerons ici que le texte, sans nous préoccuper de sa datation.

*

            Nous sommes à Rome à l’époque de Titus, un empereur romain que tout Juif connaît parce qu’il détruisit le Temple de Jérusalem, d’où le qualificatif de « mauvais » qui lui est attribué. Curieusement le protagoniste magicien reste anonyme. Son identité ne fait cependant aucun doute pour nous, vu l’existence des nombreux textes parallèles. Cette absence s’explique peut-être par le fait que le nom de Virgile ne disait rien à des lecteurs juifs ou était pour eux tout à fait secondaire.

            L’épisode du panier lui-même, on va le voir dans un instant, n’apporte rien de vraiment neuf. L’héroïne appartient à une famille de la haute société, elle est mariée à un homme riche, vit dans une tour qu’elle ne quitte pratiquement jamais ; un jour, un magicien l’aperçoit, en tombe amoureux et la fait surveiller. C’est le schéma de base, classique, avec des variations et des actualisations mineures, qui ne nous surprennent plus : la dame, par exemple, a un mari et appartient à une famille importante et riche, dont le nom est d’ailleurs donné. Voici le début du texte :

    

     À Rome, à l’époque de Titus le Mauvais, vivait un homme très riche. Il possédait de vastes demeures, des cours, des jardins et des châteaux. Il comptait parmi les gens importants de la ville, et sa famille était appelée Bogamnil dans la langue des Romains. Il avait une femme excessivement jolie, aussi rayonnante que la lune. Elle était si belle qu’il avait construit pour elle, dans une de ses cours, une tour qu’elle ne quittait jamais.

     Un jour, lors d’un mariage, les gens, qui dansaient dans les rues de la ville au son des tambours et des flûtes, étaient arrivés au pied de cette tour. Entendant la musique et le bruit, elle avait regardé par la fenêtre. Un homme, qui était un magicien, l’aperçut et tomba amoureux d’elle. Il envoya son domestique surveiller la tour pour voir si la dame la quittait durant la nuit...

 

            Le procédé que va utiliser l’amoureux pour prendre contact avec la dame et lui proposer un rendez-vous est une variation libre, originale et développée avec assez bien de détails. C’est une lettre confiée aux soins d’un démon, reçue par la dame avec étonnement, qu’elle demande à son scribe de lire et à laquelle elle fait répondre par un refus méprisant.

 

     Lorsqu’il vit qu’elle ne quittait pas la tour, il se dit : « Que faire ? Si j’y vais moi-même, ce sera mal ; que faire ? » Il lui envoya une lettre par l’intermédiaire d’un  démon. Dans cette lettre il disait qu’il aimerait venir chez elle.

     Le matin, elle alla à sa fenêtre comme elle en avait l’habitude. Elle aperçut la lettre devant elle, s’étonna et dit : « Qu’est-ce que cette lettre et d’où vient-elle ? » Que fit-elle ? Elle appela sa servante et lui dit : « Va chercher le scribe, qui est dans la cour ». Il arriva et elle lui dit en secret : « Quand je me suis levée ce matin, j’ai trouvé cette lettre sur l’appui de la fenêtre. Dis-moi ce qui y est écrit. » Il lui dit ce qui était écrit. Elle lui dit : « Réponds-lui que je ne suis pas intéressée et que je le maudis. »

 

            Le jeu des variations libres sur le motif imposé du protagoniste qui s’éprend d’une dame va continuer. Celle-ci d’abord refuse, mais le magicien insiste, et la dame va lui donner l’impression de céder. Lors d’une absence de son mari, elle accepte même de l’argent et lui écrit un mot pour lui fixer un rendez-vous, laissant entendre qu’elle est prête à accéder à ses désirs et lui suggérant de « passer par la fenêtre ». Et c’est le motif – classé – de la corbeille qui devait être hissée jusqu’à sa chambre et qui reste bloquée à mi-hauteur de la tour.

 

     Quelque temps après, son époux partit en voyage et lui recommanda de ne pas quitter sa demeure avec sa servante. Le magicien apprit que le mari était absent et il envoya à la dame de l’argent, de l’or et des bijoux, pour qu’elle veuille lui accorder ce qu’il voulait. Elle dit à ses servantes : « Quel fou, cet homme qui persiste à me séduire ! Que vais-je faire ? » Elle accepta l’argent et lui envoya un mot : « Je souhaite que vous veniez me voir et je ferai ce que vous souhaitez, mais n’utilisez pas la porte, passez par la fenêtre ».

     C’est ce qu’il fit, se présentant au milieu de la nuit. Mais tout à sa joie, il en avait oublié de prendre ses instruments et ses livres de magie. À la tombée de la nuit, il était devant la tour et regardait. Avant son arrivée, la dame était allée dans une tour voisine appartenant à son époux demander une grande corbeille, maintenue par trois cordes. Quand le magicien arriva, on lui dit : « Prenez place dans le panier ; nous allons vous hisser ».

     Il s’installa et on le fit monter jusqu’au milieu de la tour. Entre-temps, la dame était retournée dans la première tour et avait attaché les cordes aux chevrons. On cessa de faire monter ou descendre la corbeille.  La tour était haute, et le magicien suspendu resta en l’air.

 

            Le magicien va rester dans cette position inconfortable beaucoup plus longtemps que dans les autres récits. La suite insiste sur cette longue durée, tout comme elle revient sur le détail des instruments et des livres de magie oubliés. Si le récit évolue toujours dans le registre des variations libres, ces dernières ne relèvent toutefois pas toutes de la simple amplification décorative ; certaines transmettent un message plus précis. Ainsi l’auteur va tenter d’expliquer pourquoi le magicien ne pouvait pas se sortir de ce mauvais pas : tout à son rendez-vous amoureux, il avait oublié de prendre avec lui ses livres et ne connaissait pas par cœur les formules à utiliser.

 

     Le magicien resta dans la corbeille durant trois jours et trois nuits, sans boire ni manger ; affamé et assoiffé, il voulut se jeter hors de la corbeille. Mais lorsqu’il regarda en bas vers le sol et vit la hauteur à laquelle il se trouvait, il eut peur de mourir en sautant de si haut. Il ne pouvait pas monter non plus. Les démons ne venaient pas à son aide, comme d’habitude, car il ne pouvait prononcer les incantations sans ses livres. Ne sachant que faire, il resta où il était, très affligé. Des passants le voyaient et s’interrogeaient mutuellement : « Qu’est-ce qui pend là, en haut de la tour ? ». Les spéculations étaient nombreuses, et les gamins voulaient lui jeter des pierres.

     Le troisième jour, la dame regarda par la fenêtre : « Quelle nouvelle et comment allez-vous ? Pensiez-vous donc que j’étais une prostituée, quand vous m’avez envoyé argent, or et bijoux ? Maintenant vous avez tout perdu et vos désirs ne sont pas satisfaits ». Il la suppliait et pleurait, demandant, au nom de l’amour qu’il avait pour elle, qu’elle le fasse descendre et  ne l’abandonne pas ainsi, pour qu’il ne reste pas là, couvert de honte. Elle lui dit : « Vous avez ce que méritent ceux qui, comme vous, veulent commettre l’adultère avec la femme d’autrui », et elle l’abandonna à son sort jusqu’au quatrième jour.

 

            Ce dialogue montre clairement que la dame entendait donner à son séducteur une solide leçon de morale : elle lui avait laissé largement le temps de réfléchir. Les autres versions ne connaissent pas une aussi longue exposition publique. La manière dont elle va se terminer est aussi à noter. Il s’agit bien sûr d’une variation libre nouvelle, qui indiquerait que le récit hébraïque pourrait aussi se nourrir, en partie au moins, d’une réalité attestée au moyen âge dans le monde germanique, et dont nous avons parlé plus haut, à savoir le supplice de la Schupfe, une variante de celui du pilori. Des textes précisent en effet que, pour certaines fautes, on suspendait le condamné dans un panier sur le mur d’une tour, l’exposant à la vindicte publique, et parfois on ne le libérait qu’en le précipitant dans une mare ou sur un tas d’immondices et d’excréments. Ce n’est pas exactement ce qui va arriver au magicien, mais ce dernier se verra cependant jeté sur le sol et blessé.

 

     Le quatrième jour, elle eut pitié de lui et donna des instructions pour qu’on le descende. Lorsqu’on l’eut descendu jusqu’à la hauteur d’un homme de grande taille, brusquement on le précipita hors de la corbeille sur le sol : une chute violente sur une pierre lui brisa une côte. Il poussa un cri de douleur et des gens, qui avaient entendu sa voix, s’assemblèrent autour de lui et lui dirent : « Que vous est-il arrivé ? ». Il avait peur de leur raconter son histoire, et ils le reconduisirent chez lui, avec sa blessure au côté. Il appela les médecins, qui le guérirent.

 

            En sûreté chez lui où il retrouve ses livres de magie, il ne songe plus qu’à la vengeance. Et sans surprise, le récit retombe dans le schéma classique de l’extinction de tous les feux, avec toutefois quelques exagérations pittoresques. Ainsi, il n’était plus possible de trouver un seul feu allumé « dans tout l’Empire romain ».

 

     Lorsqu’il eut retrouvé ses forces, il dit à ses serviteurs : « Je veux me venger de cette femme » et se fit apporter ses livres de magie. Que fit-il ? En usant de sorcellerie, il provoqua alors l’extinction de tous les feux à Rome et dans le voisinage. On ne pouvait plus trouver un seul feu allumé dans tout l’Empire romain. Si on tentait d’en amener d’un autre endroit, il s’éteignait avant que les porteurs n’aient achevé le tiers du voyage de retour. Même des bûches grosses comme des poutres et des arbres, il les éteignait toutes. Beaucoup de gens moururent de faim, car on ne trouvait pas de pain dans la ville : il n’y avait rien pour allumer les fours.

 

          Nous connaissons bien sûr, par le schéma de base, la suite des opérations. L’extinction des feux de Rome (motif classé) conduit à la punition et à l’humiliation de la femme (autre motif classé). Mais certains récits ne passent pas directement de l’extinction des feux à la punition de la protagoniste. Ils introduisent des motifs facultatifs qui assurent la transition. Selon l’auteur des Gesta Romanorum par exemple, le magicien a eu de graves ennuis avec le pouvoir, en l’occurrence l’empereur Néron (jugement, condamnation à mort). Dans le récit, très détaillé, de Jans Enikel, les Romains eux-mêmes s’adressent à Virgile pour lui demander aide et conseil. La chronique hébraïque, on va le voir, utilise, avec quelques variantes, le même motif d’une délibération des habitants qui s’adressent au magicien, lequel déclare, comme chez Jans Enikel, pouvoir résoudre leur problème. Il reçoit même pour ses conseils une grosse somme d’argent. Il est caractéristique qu’ici comme chez Jans Enikel, l’empereur régnant (Titus d’un côté, Domitien de l’autre) ne joue aucun rôle. On a l’impression que les deux motifs facultatifs (intervention de l’empereur, intervention des habitants eux-mêmes) s’excluent mutuellement. Viendra ensuite, traitée assez rapidement, la scène – classée – de la punition et de l’humiliation de la dame. Mais voyons le texte.

 

     Les habitants de Rome se réunirent pour consulter et délibérer : « Où allons-nous trouver du feu et qu’allons-nous faire ? ». Ils parlèrent à tour de rôle. On interrogea le magicien qui répondit : « Si vous me donnez de l’argent, si vous me promettez de ne pas me faire de mal et si vous faites ce que je vous dis, vous aurez du feu et vous vivrez ». Ils dirent : « C’est une bonne chose que vous avez promis de faire », et ils lui donnèrent une grosse somme d’argent.

     Le matin, les Romains allèrent le trouver et lui dirent : « Où est donc le feu que vous nous avez promis ? ». Il leur répondit :  « Allez chez une telle, qui a du feu et elle vous en donnera ». Ils y allèrent et il les accompagna. À chacun d’eux il donna un cierge de cire à tenir en main. Il leur dit : « Saisissez-la ! ». Ils saisirent la femme, la placèrent sur une estrade de bois et la déshabillèrent. Alors le magicien plaça dans son vagin le cierge de cire, qui s’enflamma de lui-même. Chacun fit de même. Il n’était pas possible d’allumer un cierge à un autre cierge, mais seulement à son vagin. La dame endura une honte si grande qu’il n’y en eut pas d’égale depuis la fondation de Rome jusqu’à nos jours.

 

            Le paragraphe suivant du récit fait intervenir le mari, dont le rôle est très différent de celui que lui prêtait Jans Enikel. Ici tout s’est passé en son absence. Quand il rentre de voyage, il apprend les événements et réagit avec une grande violence.

 

     Quelque temps après, le mari de cette femme revint et on lui raconta tout ce qui était arrivé. Il en fut très irrité. Que fit-il alors ? Il se leva, rassembla tous ses gens et se rendit dans la famille de sa femme, avec le magicien, sa famille et ses aides. Ils s’entretuèrent. En plus de la femme, moururent dans cette affaire quarante mille trente-cinq Romains.

 

            Sa conduite n’est peut-être pas très claire. Pour l’analyste israélien, on se serait attendu à ce que le mari se rende chez le sorcier avec sa propre famille et celle de son épouse. Le sorcier n’avait-il pas souillé l’honneur des deux familles ? Mais peu importe pour nous.

            Sur un plan plus général, le savant israélien note que l’insertion de cet épisode dans les Chroniques pourrait paraître curieuse, parce qu’il n’a rien à voir, à première vue en tout cas, avec l’histoire juive et parce que le sujet (« a magical-erotica novella ») et ses caractéristiques mêmes (« its almost pornographic qualities ») n’apparaissent guère conformes aux normes morales du judaïsme (E. Yassif, 2009, p. 247). En fait, relève-t-il, un examen plus approfondi autorise une vision plus correcte des choses. Les Chroniques viennent de raconter la destruction du Temple par Titus, une des plus grandes tragédies du peuple juif, et l’épisode du magicien suit immédiatement une autre histoire, celle de l’horrible punition qui, selon les textes talmudiques, aurait frappé l’empereur romain (une sorte de moustique se serait introduit par son nez dans son cerveau où il aurait atteint la taille d'un petit pigeon, provoquant sa mort après des années de souffrance). Les deux récits sont liés et en rapport avec la destruction du Temple. Pour l’analyste israélien, la légende du magicien fut insérée à cet endroit des Chroniques « parce qu’elle était perçue comme un témoignage […] de la grande punition infligée à Rome », et les éléments pornographiques ont une fonction évidente : « Dieu a puni la mauvaise action de Rome au moyen d’un événement grossier et cruel » (p. 250). Rappelant un passage des Lamentations de Jérémie (I, 8-10), E. Yassif va plus loin encore en tentant (p. 260-263) sur le texte une analyse de type psychanalytique, que nous résumerons ici sans la discuter : la dame dans la tour serait Jérusalem, le symbole du peuple juif, et le magicien cherchant à la séduire symboliserait « les autres », entendez les cultures étrangères qui tentent d'amener le peuple juif à trahir son « époux » (entendez « le Tout-Puissant »). Une fois rejeté, « l'autre » se se serait vengé en violant l'endroit le plus intime de la nation, entendez « le Saint des Saints ». À la lumière de cette interprétation, « la légende du magicien dans le panier peut être lue comme un parallèle à l’histoire de la destruction de Jérusalem » (p. 262).

            Pour rester dans le genre de la chronique, voyons maintenant ce que deviennent les épisodes du « Virgile suspendu » et du « Virgile vengé » dans une chronique, non plus universelle, mais urbaine, la Chronique de Mantoue écrite en italien au début du XVe siècle.

 

Texte : The Book of Memory that is The Chronicles of Jerahme'el. A critical edition by Eli Yassif [en hébreu], Tel Aviv, 2001, p. 313-315 (Chaim Rosenberg School of Jewish Studies) [553 p. pour l’intégralité des Chroniques] ; David Flusser, Virgil the Necromancer in an Old Hebrew Story [en hébreu], dans Roberto Bonfil et alii [Éd.], Memorial Book for Umberto Nahon, Jérusalem, 1978, p. 168-175, pour l’anecdote du panier et de la vengeance ; Eli Yassif, Virgil in the Basket : Narratives and Hermeneutics in Hebrew Literature of the Middle Age [texte en traduction anglaise], dans Deborah A. Green & Laura Suzanne Lieber [Éd.], Scriptural Exegesis : The Shapes of Culture and the Religious Imagination. Essays in Honour of Michael Fishbane, Oxford, 2009, p. 245-267.

 

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