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MOTEUR DE RECHERCHE DANS LA BCS


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Historiographie du XVe au XVIIIe siècle

 

abbé de Mably (1709-1785)


Texte :

-- * De l'étude de l'histoire suivi de De la manière d'écrire l'histoire, texte revu par B. de NEGRONI, Paris, 1988 (Corpus des œuvres de philosophie en langue française)

-- * Œuvres complètes, t. I-III Observations sur l'histoire de France, Paris, 1797.

Études :

-- ALOCCO-BIANCO L., L'Abbé de Mably et sa conception de l'histoire, dans H. Coulet (éd.), L'histoire au XVIIIe siècle, Aix-en-Provence, 1980, p.223-232.

-- FURET F., Deux légitimations historiques de la société française au XVIIIe siècle : Mably et Boulainvilliers, dans L'atelier de l'histoire, Paris, 1982 (Champs. Flammarion), pp.165-183.


L'histoire, magistra vitae

Ne considérer l'histoire que comme un amas immense de faits qu'on tâche de ranger par ordre de dates dans sa mémoire, c'est ne satisfaire qu'une vaine et puérile curiosité qui décèle un petit esprit, ou se charger d'une érudition infructueuse qui n'est propre qu'à faire un pédant. Que nous importe de connoître les erreurs de nos pères, si elles ne servent pas à nous rendre plus sages ? Cherchez, Monseigneur, à former votre cœur et votre esprit. L'histoire doit être pendant toute votre vie l'école où vous vous instruirez de vos devoirs. En vous présentant des peintures vives de la considération qui accompagne la vertu, et du mépris qui suit le vice, elle doit un jour suppléer aux hommes qui cultivent aujourd'hui les heureuses qualités que la nature vous a données.

On ose aujourd'hui vous montrer la vérité ; on ose tantôt mettre un frein à vos passions naissantes, et tantôt secouer cette pesanteur naturelle qui retarde notre marche vers le bien ; mais un jour viendra, et il n'est pas loin, Monseigneur, qu'abandonné à vous-même, vous ne trouverez autour de vous aucun secours contre des passions d'autant plus fortes et plus indiscrettes, que vous êtes plus élevé au-dessus des hommes qui vous entourent. Vous ne connoissez pas le malheur, je dirois presque la misère de votre condition. La vérité, toujours timide, toujours fastidieuse, toujours étrangère dans les palais des princes, craindra certainement de se montrer devant vous. Redoutez, Monseigneur, ce moment de votre indépendance. Quand je vous l'ai annoncé comme prochain, si vous avez éprouvé un sentiment de joie et d'impatience, je dois vous avertir que vous devez redoubler d'attention pour ne pas échouer contre l'écueil qui vous attend. Triste et malheureux effet de votre grandeur ! Vous serez environné de complaisans à gages qui épieront incessamment vos foibles, et dont la funeste adresse vous tendra des pièges d'autant plus dangereux, qu'il vous paroîtront agréables. Pour vous dominer impérieusement, ils iront au-devant de vos désirs ; ils tâcheront, avec autant d'art que de constance, de vous rendre esclave de leurs passions en feignant d'obéir aux vôtres. Si vous les croyez, vous serez tenté de vous croire quelque chose de plus qu'un homme, et dupe de vos courtisans, vous vous trouverez rabaissé même au-dessous d'eux.

A la voix insidieuse de la flatterie, opposez les réflexions que vous fournira l'histoire. Elle vous apprendra, si elle n'est pas écrite par la plume prostituée de nos écrivains modernes, que la vertu ne doit pas être d'un exercice plus commode et plus facile pour les princes que pour les autres hommes. Elle vous dira au contraire que plus vos devoirs sont étendus, plus vous devez livrer de combats et faire d'efforts pour les remplir. Elle vous avertira que né, comme tous les hommes, avec un commencement de toutes les passions, vous devez craindre qu'elles ne vous conduisent aux plus grands vices; elle vous dira que chaque vice du prince est un malheur public (De l'étude de l'histoire, pp.11-13).

 

L'historien et les archives

Je ne conseillerois à personne, mon cher Théodon, d'entreprendre une histoire générale. La plupart des états de l'Europe doivent craindre la vérité ; ils veulent des flatteurs et non pas des historiens. Une histoire qui, remontant à l'origine de leurs coutumes, de leurs mœurs, de leurs lois, de leurs droits et de leurs prétentions, dévoileroit les progrès de leur fortune ou de leur décadence, révolteroit leur amour-propre, et peut-être même passeroit pour l'ouvrage d'un mauvais citoyen. Mais indépendamment de ce premier obstacle, voyez dans quelles sources impures nos historiens modernes sont obligés de chercher la vérité. Je sais que Tite-Live se plaint quelquefois des premiers monumens historiques des Romains, où les mêmes faits sont rapportés d'une manière différente; mais cette incertitude ne regardoit que des événemens particuliers dont les circonstances différentes ne peuvent occasionner aucune erreur sur la nature du gouvernement, des lois, des mœurs et du caractère d'une république dont les citoyens ont les mêmes connoissances et sont renfermés dans les murs d'une même ville. Il n'en est pas de même des peuples modernes ; et pour se borner à ce qui nous regarde, rappelez-vous combien la Gaule comptoit dans son sein de différentes nations qui toutes avoient des coutumes, des lois, des préjugés différens et une ignorance égale. Jetez les yeux sur notre Grégoire de Tours et les chroniqueurs encore plus ignorans et plus barbares qui l'on suivi. Aucun de ces historiens n'a connu la nature du gouvernement sous lequel il vivoit. Pour découvrir une vérité incertaine et toujours prête à nous échapper, il faudra donc se jeter dans l'étude de nos diplomes, de nos formules anciennes, de nos capitulaires, et gémir sous ce fatras énorme de pièces propres à faire reculer d'effroi le savant le plus intrépide et le plus opiniâtre.

Après s'être desséché l'esprit dans ces études arides, comment ne composeroit-on pas une histoire barbare ? On aura acquis, j'y consens, les lumières nécessaires pour faire connoître les mœurs, le droit public et le caractère d'une nation; mais comment conservera-t-on ce goût et cette éloquence qui attachent un lecteur ? Voltaire se vante quelque part d'avoir lu nos capitulaires, mais il n'est pas donné à tout le monde d'y puiser assez de gaieté pour être le plus frivole et le plus plaisant des historiens. Je craindrois que tout écrivain qui voudra se mettre en état d'écrire raisonnablement une histoire générale ne passât les années les plus précieuses de sa vie à débrouiller le chaos historique d'une nation. Il ne lui resteroit pour l'écrire qu'une vieillesse languissante, une imagination presque éteinte et incapable d'échauffer assez la raison pour présenter avec autant de grâce que d'énergie les événemens et les hommes qu'on veut mettre sous les yeux de ses lecteurs (De la manière d'écrire l'histoire, pp.310-312).

 

Règles de style

Si vous êtes obligé d'interrompre votre narration pour donner un éclaircissement nécessaire, soyez sûr que vous avez manqué l'ordre que vous deviez suivre. Retournez sur vos pas, voyez s'il ne manque rien dans votre exposition. Peut-être qu'un mot, heureusement placé deux ou trois pages plus haut, auroit suffi à votre lecteur. Quoi qu'il en soit, travaillez, méditez jusqu'à ce que vous ayez trouvé le secret de vous passer de cet éclaircissement ou de le rendre agréable. Les habiles historiens se servent alors d'une harangue qui anime la narration, ou m'instruiront en me peignant les inquiétudes et les alarmes publiques. Enfin j'aimerois encore mieux ces historiens grossiers qui bonnement mettent au bas des pages en guise de notes, ce qu'ils n'ont pas l'art d'enchâsser dans leur narration (De la manière d'écrire l'histoire, p.376).

 

L'érudition de Voltaire et la méthode de l'abbé Dubos

Certainement l'historien, pour mériter la confiance de ses lecteurs, doit paroître instruit : mais pour le paroître, il faut l'être en effet. Un ignorant a beau faire, son ignorance perce de tous côtés. Voltaire, par exemple, veut être savant, et m'assure qu'il a lu nos anciens capitulaires ; mais moi, qui ai lu aussi ces monumens de notre histoire, m'est-il possible de le croire ? Pour ne pas l'accuser mal-honnêtement d'un mensonge, ne suis-je pas contraint de penser qu'il entendoit mal quelquefois ou même n'entendoit point ce qu'il lisoit ? Pour me prouver ailleurs combien sa critique est circonspecte et sévère, il me dira que l'aventure de Lucrèce ne lui paroît pas appuyée sur des fondemens bien authentiques, de même que celle de la fille du comte Julien. La preuve qu'il en donne, c'est qu'un viol est d'ordinaire aussi difficile à prouver qu'à faire. Un goguenard sans goût peut rire de cette mauvaise plaisanterie, mais elle déshonore un historien. Il y a une érudition facile et méprisable dont un ignorant seul peut imaginer de se parer. Pourquoi dans la vie de Charles XII m'apprendre que balta en turc signifie cognée, et coumour charbon ? J'ai sans doutes beaucoup de plaisir à savoir que les Tartares appellent Han leur prince que nous nommons Kan; et que Jussut veut dire Joseph. Il nous plaît d'appeler du nom de Confucius le sage célèbre auquel les Chinois rendent une espèce de culte religieux. Nous en sommes, je crois, les maîtres, et ce changement de nom ne peut jeter dans aucune erreur. N'importe, M. de Voltaire, dont l'exactitude va jusqu'au scrupule, nous avertit que nous estropions le nom de ce sage, et qu'il s'appeloit Cong-fut-sée. Comme si nous n'étions pas libres de faire notre langue à notre fantaisie; il voudroit que nous appelassions les échecs le jeu de stack. Pour prouver qu'il ne sait pas moins l'italien que l'arabe, le turc et le chinois, il se plaît à nommer Christophe Colomb, Colombo ; que n'appelle-t-il donc Rome Roma, et Londres London ? Toutes ces belles connoissances ont sans doute leur prix ; mais il y a des lecteurs délicats et difficiles qui voudroient que l'historien ne les prodiguât pas et qu'il les gardât pour lui.

Toutes ces misères dont je viens de vous parler rendent un écrivain ridicule ; mais son érudition, fût-elle d'un meilleur goût, il doit me la cacher si je n'en ai pas besoin. Pour peu qu'un lecteur soit intelligent, il s'aperçoit bientôt de la capacité d'un historien. Il me semble que sans trouver dans quelques histoires de ces fautes grossières qui décèlent l'ignorance, j'ai cru voir que l'auteur étoit peu instruit; je ne sais, mais j'avois quelque chose à désirer. Les faits me paroissoient tronqués et mutilés ; dans cette espèce d'obscurité, mon esprit n'étoit point tranquille, et je me défiois des lumières de mon historien. Dans d'autres ouvrages au contraire, j'ai cru m'apercevoir que l'auteur étoit supérieur ou du moins toujours égal à sa matière ; et pour produire cet heureux effet, souvent il ne faut qu'un mot ou une courte réflexion qui se mêle à la narration sans en suspendre la rapidité. Une excellente critique est le flambeau de l'histoire ; mais l'abbé Fleury n'a jamais eu plus raison que quand il l'a comparée aux échafauds qu'on est obligé de dresser pour élever un édifice, et qu'on abat quand il est fini. Cachez votre critique, elle ennuieroit la plupart de vos lecteurs. Votre modestie ne nuira point à votre réputation ; soyez sûr que les savans, qui seuls à la longue décident de la fortune des historiens, vous rendront justice, et vous feront lire et louer par les ignorans.

En effet, dans l'histoire de la ligue de Cambrai, n'êtes-vous pas excédé des longues discussions de l'abbé du Bos pour relever je ne sais quelle méprise, peu importante, de Guichardin, et qui a porté Varillas à confondre deux traités ? Ce n'étoit pas la peine de suspendre la narration qui ne peut jamais être trop rapide. Songeons toujours que le lecteur impatient et paresseux cherche la vérité, mais ne veut pas juger un procès. Il suffisoit à l'abbé du Bos de ne faire ni la faute de Guichardin ni celle de Varillas. Quand vous relirez cette histoire, je vous prie de me dire si vous ne serez pas ennuyé de la longueur avec laquelle l'historien discute l'authenticité de la harangue que Justiniani fit à l'empereur Maximilien. Si la harangue paroît vraie et raisonnable à l'abbé du Bos, qu'il la rapporte. Juge-t-il qu'elle est l'ouvrage de l'imagination de Guichardin, et peu digne du courage et de la sagesse des Vénitiens ? qu'il n'en parle pas, ou qu'il en fasse une meilleure. Un fait est-il rapporté différemment par deux écrivains d'une égale autorité, et n'avez-vous aucun motif pour préférer l'un à l'autre ? exposez les deux manières différentes dont on le raconte. Le lecteur qui jugera favorablement de vos lumières et de votre circonspection, sera content et vous louera. Mais gardez-vous bien d'entrer dans la discussion des argumens dont on prétend autoriser chacune de ces deux différentes narrations. Ce n'est pas la peine de m'arrêter pesamment sur un fait, pour m'apprendre que je ne le saurai pas mieux que vous, qui n'en démêlez pas la vérité (De la manière d'écrire l'histoire, pp.381-384).

 

Observations sur l'histoire de France : but de l'ouvrage et sources

Je me propose, dans cet ouvrage, de faire connoître les différentes formes du gouvernement, auxquelles les François ont obéi depuis leur établissement dans les Gaules, et de découvrir les causes, qui, en empêchant que rien n'ait été stable chez eux, les ont livrés, pendant une longue suite de siècles, à de continuelles révolutions. Cette partie intéressante de notre histoire est entièrement inconnue des lecteurs qui se bornent à étudier nos annalistes anciens, et nos historiens modernes. Je l'ai éprouvé par moi-même : dès que je remontai aux véritables sources de notre histoire, c'est-à-dire, à nos loix, aux capitulaires, aux formules anciennes, aux chartes, aux diplomes, aux traités de paix et d'alliance, etc. je découvris les erreurs grossières et sans nombre où j'étois tombé dans mon Parallèle des Romains et des François. Je vis paroître devant mes yeux une nation toute différente de celle que je croyois connoître. J'appris trop tard combren la lecture de nos anciennes annales est peu instructive, si l'on n'y joint pas l'étude des pièces ; je vis qu'il ne faut lire qu'avec une extrême circonspection nos historiens modernes, qui tous ont négligé l'origine de nos loix et de nos usages, pour ne s'occuper que de sièges et de batailles, et qui, en faisant le tableau des siècles reculés, ne peignent jamais que les mœurs, les préjugés et les coutumes de leur temps (Observations sur l'histoire de France. Avertissement de la première édition, Œ.C., t. I, pp.87-88).

 

Impôts excessifs et révolution

C'est la mauvaise administration des finances, qui, dans tous les temps et chez tous les peuples, a causé plus de troubles et de révolutions que tous les autres abus du gouvernement. Le citoyen est souvent la dupe du respect auquel il est accoutumé pour ses magistrats, et des entreprises que médite leur ambition : il aime le repos, présume le bien, et ne cherche qu'à se faire illusion à lui-même. Pour être alarmé, quand on attente à sa liberté, il faudroit qu'il fût capable de réfléchir, de raisonner et de craindre pour l'avenir. Il faudroit qu'il vît les rapports de toutes les parties de la société entre elles, l'appui mutuel qu'elles se prêtent, et sans lequel le bon ordre n'est qu'un vain nom pour cacher une oppression réelle. On éblouit le peuple sans beaucoup d'adresse, on le dégoûte de ce qu'il possède en lui faisant de vaines promesses : on mine un de ses droits, sous prétexte de détruire un abus ou de faire un nouveau bien, et il ne manque presque jamais d'aller au devant des fers qu'on lui prépare ; mais quand il plie sous le poids des impôts, rien ne peut lui faire illusion. Quand on veut l'assujettir à une taxe nouvelle, son avarice, qui n'est jamais distraite, commence toujours par s'alarmer, et lui peint le mal plus grand qu'il ne l'est en effet. On ne sent point la nécessité des tributs qui sont demandés, ou l'on fait un tort au gouvernement de cette nécessité ; et si les esprits ne sont pas accablés par la crainte, les citoyens doivent se porter à la violence pour se faire justice.

Si le règne de Philippe-de-Valois eût duré plus longtemps, il est vraisemblable que les besoins immodérés de l'état, ou plutôt du prince et de ses ministres, auroient excité un soulèvement général dans la nation. Peut-être que le peuple auroit recouru à la protection de la noblesse contre le roi, comme il avoit eu autrefois recours au roi pour se délivrer de la tyrannie des seigneurs. Qu'elles n'auroient pas été les suites d'une pareille démarche, dans un temps où le prince ne savoit pas encore se servir de sa puissance législative pour former un gouvernement équitable, et mériter la confiance de ses sujets ; que le souvenir de l'ancienne dignité des fiefs n'étoit pas effacé ; et que tous les ordres de l'état, assez malheureux pour souhaiter à la fois un changement, sembloient ne consulter que leurs passions ? Le règne de Philippe-de-Valois n'est pas l'époque d'une révolution, mais il la prépare et la rend nécessaire (Observations sur l'histoire de France, Livre V, Ch. Ier, Œ.C., t. II, pp.123-124).

 

Servilité des Etats généraux de 1484

Sans doute que des états, qui, en faisant les plaintes que j'ai rapportées, accordent sans murmurer tout ce qu'on leur demande, et ne songent plus même comme autrefois à opposer des loix à des abus, avoient perdu sans retour toute idée de leurs privilèges et de leur constitution. Je le dirai en passant, si les princes s'applaudissent, quand ils ont jeté leur nation dans un pareil engourdissement, ils entendent bien mal leurs intérêts, et bientôt eux-mêmes, engourdis sur le trône, ils seront accablés du poids de l'autorité dont ils abusent. Les rois n'exigent-ils qu'un attachement stupide? Malheur à ceux dont les sujets ne savent ni se plaindre ni murmurer contre les abus, ni prévoir l'avenir, ni proposer des remèdes aux maux présens! c'est le signe le plus certain qu'ils ne sont plus citoyens, et que les malheurs du prince et de la patrie leur sont indifférens. Que les rois ouvrent alors les yeux, qu'ils tremblent en voyant que leur fortune est prête à s'écrouler, puisqu'ils ne sont plus qu'à la tête d'une nation en décadence! Qu'ils raniment, s'il se peut, un peuple expirant, s'ils ne veulent pas voir les vices les plus bas se multiplier et s'accroître avec une extrême célérité! Qu'on suive le fil de notre histoire, en examinant les ressorts qui ont été l'ame de tous nos mouvemens, et on trouvera dans les règnes dont je parle, les principes des malheurs qui ont failli à priver la maison de Hugues Capet de son héritage, sous les successeurs de Henri II (Observations sur l'histoire de France, Livre VI, Ch. IV, Œ.C., t. III, pp.13-14).


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