Itinera Electronica Du texte à l'hypertexte Virgile Aeneis, Livre XII |
2. Second affrontement (746-790)
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Commentaireblessure (12, 746). La flèche reçue (12, 319ss) et extraite miraculeusement de la plaie par Iapyx, grâce à l'intervention miraculeuse de Vénus et du dictame (12, 383ss).
c'est comme lorsque (12, 749-750). Comparaison peut-être partiellement inspirée d'Homère (Iliade, 10, 360-362, où Dolon est poursuivi par Diomède, et Iliade, 22, 188-192, où Achille poursuit Hector), mais elle intègre des habitudes romaines, les chasseurs utilisant des cordes garnies de plumes de couleur tendues devant les animaux pour les effrayer et les rabattre aux filets.
le vif Ombrien (12, 753). L'Ombrie était renommée pour sa race de chiens de chasse.
En courant (12, 763-765). Le récit virgilien est inspiré de la poursuite d'Hector par Achille (Iliade, 22, 158-161) .
Faunus (11, 766-769). Sur le dieu Faunus, dont l'Énéide fait un ancien roi du Latium, cfr notamment 7, 47. L'oracle qu'il rendit à Latinus (cfr 7, 81-106) joue un grand rôle dans le récit.
une fois sauvés des eaux (12, 768). Les matelots sauvés d"un naufrage avaient coutume de suspendre aux branches d'un arbre consacré ou aux murailles d'un temple les vêtements qu'ils portaient pendant la tempête et qu'ils avaient fait voeu d'offrir au dieu protecteur (M. Rat). Comme l'observe J. Perret (Virgile. Énéide, III, 1980, p. 256-257), "Faunus est aussi peu marin qu'il est possible; Servius [...] s'étonne des dédicaces que lui offrent les marins rescapés d'un naufrage. Mais précisément cette dédicace au dieu des bergers et des bûcherons a pour but de les libérer complètement de leurs attaches (vêtements) et de leurs dettes envers la mer. Faunus les réintègre alors dans sa communauté terrienne".
lance d'Énée (12, 772). Les deux guerriers avaient utilisé leurs lances dès le début du combat (12, 711).
si je vous ai toujours rendu les honneurs (12, 778). Les Anciens vénéraient les arbres, en particulier les oliviers (comme ici), les chênes, les figuiers et les myrtes. On y accrochait en offrandes des bandelettes, des couronnes, des vêtements, des objets votifs. On leur offrait aussi des sacrifices, et des inscriptions les recommandaient à la piété des passants.
divine Daunienne (12, 785). C'est Juturne, soeur de Turnus et donc fille de Daunus.
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