FEC - Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) - Numéro 5 - janvier-juin 2003


Le genre épistolaire dans l'Antiquité

par

Régis Burnet

Université de Paris-VIII
<http://regis.burnet.free.fr>


Régis Burnet, docteur de l'École Pratique des Hautes Études (Sorbonne, Paris), travaille sur le genre épistolaire dans l'Antiquité et sur la papyrologie. Il est notamment l'auteur de « Épîtres et lettres Ier-IIe s. » (à paraître aux Éditions du Cerf, Paris, en mai 2003) et de « L'Égypte ancienne à travers les Papyrus » (Paris, Pygmalion, 2003). Il enseigne à l'Université de Paris-VIII.

[Note de l'éditeur - mars 2003]


Plan


 

Pour décrire les correspondances de l’Antiquité, l’historien a pendant longtemps souffert - et dans certains cas souffre encore - d’un préjugé hérité de l’histoire littéraire, qui voudrait que tout se trouve dans Sénèque, Épicure et Platon, les « grands épistoliers » de l’Antiquité. Dès lors, toutes les lettres se voyaient jaugées à l’aune de ces « modèles », la définition de l’épistolaire antique paraissait se déduire de la Littérature grecque de Croiset ou des Lettres latines de Morisset-Thévenot. Cependant, la prise en compte des analyses nouvelles de lettres classiques issues des théories contemporaines de la littérature, ainsi que l’étude des correspondances non-littéraires découvertes par l’archéologie des XIXe et XXe siècles (en particulier les corpus grecs latins et coptes exhumés en Afrique du Nord à Tebtunis et Oxyrhynchos [1]) conduisent à réviser ce préjugé et à montrer plus de prudence dans la caractérisation de l’épistolaire antique.

1. La correspondance littéraire

Auréolée des prestiges de noms illustres, la correspondance des écrivains de l’Antiquité éclipsa de plus modestes échanges ; elle avait également pour elle une remarquable stabilité de ses canons. D’Aristote à Saint Grégoire de Nazianze, tous les épistoliers fameux répètent les mêmes consignes : pour bien écrire, il faut faire simple, convivial et surtout ne pas être pressé de voir sa lettre arriver.

Simplicité, tout d’abord. On a longtemps décrit la lettre comme la moitié d’un dialogue en attribuant la parenté de cette expression à Démétrios (Du Style, §226). Même si Démétrios critique en réalité cette idée qu’il découvre chez un certain Artémon, l’éditeur de la correspondance d’Aristote, ce topos court tout au long de l’Antiquité et informera la pratique épistolaire du Grand Siècle par le truchement de la correspondance cicéronienne, érigée en modèle de naturel primesautier, beau comme l’Antique [2]. En effet, archétype de simplicité et de familiarité, les missives ne souffrent aucun apprêt. Sénèque déclare : « Comme serait ma conversation, si nous étions assis ensemble ou si nous nous promenions ensemble - spontanée et simple - ; voilà comme je voudrais que mes lettres soient. » (À Lucilius 75, 1) Communication aussi « naturelle » qu’un dialogue, la lettre ne déploie aucun des artifices de l’art, et Cicéron renchérit sur sa transparence : « Dans ce cas, je suis du genre à ne pas oser dire ce que je sens et à ne pas vouloir écrire ce que je ne sens pas. » (Ad familiares, 2, 4, 1) En cela, il ne fait que reprendre la vulgate composée par Démétrios, créateur d’une métaphore promise à un bel avenir, celle de la lettre imago animi, image de l’âme : « La lettre, à l’instar du dialogue, contient en abondance des traits personnels. Il faut dire que chacun écrit sa lettre comme une image de sa propre âme. Dans toute autre forme de composition, il est possible de discerner le caractère de l’auteur, mais jamais aussi clairement que dans l’épistolaire. » (Du Style, §227)

Substitut de la conversation et imago animi, la lettre devient pour les écrivains un auxiliaire de proximité : elle se substitue à l’être absent, cherche à restaurer sa présence et à distraire de la douleur de le savoir parti. Du coup, l’épistolaire devient un appui puissant dans la conservation de l’amitié. Le Pseudo-Libanios résume l’opinion commune : « La lettre est donc une sorte de conversation mise par écrit avec quelqu’un de qui l’on est séparé. Elle remplit un besoin défini : on y parlera comme quelqu’un de présent à des gens présents. » (Caractères épistolaires, 2) Comme présence déléguée, la lettre s’inscrit parfaitement dans la théorie aristotélicienne de l’amitié, dont l’une des clefs, affirmait le philosophe, résidait dans le suzên, « l’être-avec ». Elle reproduit les causeries amicales et parvient à surmonter l’absence qui peut, sans elle, porter des coups fatals à l’amitié. Cicéron, qui entretint tout au long de sa vie son attachement à Atticus par force lettres, était très sensible à cet aspect et rappelle souvent sa définition de la correspondance :une amicorum colloquia abstentium, une discussion des amis absents.

Malheureusement, sur une planète bien loin d’être mondialisée, l’échange épistolaire présente bien des déboires. Pour preuve, le chœur des mécontents, qui déplore les décomptes de l’acheminement du courrier. Les témoignages de l’époque viennent confirmer ces jérémiades. Hérodote n’éprouve-t-il pas le besoin d’expliquer aux Grecs ce qu’était la poste, inventée depuis longtemps par les Perses (Histoires viii, 98) ? Auguste, fondant le cursus publicus [3] ne le réserve-t-il pas au courrier officiel ? Ses messagers, nommés tabellarii étaient stipendiés par l’État, et le réseau de relais (les mutationes) entretenu à ses frais ; d’ailleurs, le système était à l’origine si peu étendu que les estafettes devaient souvent réquisitionner les chevaux au nom de César. La proximité avec le pouvoir central était d’ailleurs suffisamment grande que ces « postiers » jouaient souvent le rôle d’espions de Rome.

Loin de ce tableau familier de la correspondance antique se trouvent d’autres témoignages, celui de la correspondance privée, qui éclairent d’une lumière que l’ouvrage précurseur d’Adolf Deissmann, Licht vom Osten [4], déclara « orientale », et qui reste neuve.

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2. Un courrier difficile à acheminer ?

Partons dès l’abord du dernier préjugé, la difficulté de faire parvenir ses envois à destination. À lire les correspondances qui traversèrent les siècles [5], on décèle en creux que la difficulté n’avait rien d’insurmontable. Les reproches adressés à des correspondants coupables de négligence, de rares à l’époque ptolémaïque, deviennent monnaie courante à l’époque romaine ; faire parvenir le courrier à destination posait sans doute de moins en moins de problèmes. Chacun se rendait le service de convoyer des lettres, à charge de revanche, surtout au sein d’une même communauté. Cet habitant d’Oxyrhynchos le savait, qui vitupère la paresse de son ami : « il y a là-bas beaucoup d’Oxyrhynchites. Je te reproche de ne m’avoir toujours pas écrit en retour. » (P. Oxy xxxi, 2595). Quand certains se plaignent de ne pas recevoir de courrier, d’autres exigent des lettres, et plus on se rapproche de notre ère, plus cette demande devient pressante, preuve de la propagation de la correspondance au Ier siècle. Au besoin, on facilitait le travail du postier bénévole en donnant des instructions à la précision étonnante : « Destination de la lettre de Rufus : à partir de la porte de la Lune, marche en direction des greniers, et lorsque tu arrives à la première rue, tourne à gauche derrière les thermes, où il y a un temple et va vers l’ouest. Descends les marches, monte les autres, et tourne à droite et après le péribole du temple, du côté droit, il y a une maison à sept étages et au fronton du vestibule une Fortune et de l’autre côté une boutique de nasses. Demande, là ou au concierge, et l’on t’informera. Crie ton nom : Lusius [?] t’informera… » (P. Oxy. xxxiv, 2719).

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3. Une forme spontanée ?

Deuxième topos, la spontanéité de la correspondance ; peut-on vraiment y croire quand on sait que l’épistolaire antique a été gouverné par une forme contrainte durant mille ans ? Tout au long de l’Antiquité, les lettres obéirent à un formulaire immuable [6] que le latin et le copte [7] héritèrent du grec : une formule d’ouverture (præscriptio), un souhait de bonne santé (formula valetudinis) et une formule de conclusion. La formule d’ouverture reflète l’origine orale de la conversation ; elle utilise la troisième personne du singulier pour désigner expéditeur et destinataire : "X dit à Y ce qui suit" disaient les Grecs du Ve siècle av. J.-C., "X à Y, salut" diront les Grecs de l’époque hellénistique, les Latins et les Coptes. La formule ne varie pas puisque les statistiques allemandes de l’entre-deux-guerres ont montré que près de 90% des lettres étudiés comportaient toujours le même formulaire. Il faudra l’usage chrétien hérité de Paul de Tarse pour que l’on trouve un changement d’usage. La formula valetudinis, elle aussi ne varie pas et se condense dans le fameux SVBEEV latin: Si vales, bene est, ego valeo, « si tu vas bien, cela est bon, moi je vais bien ». Quant à la formule de conclusion, contrairement à nos modernes salutations qu’il s’agit de faire agréer, elle est des plus simples, vale, écrivait un Latin, errôso, disait un Grec.

En outre, loin d’être de premier mouvement, l’usage épistolaire faisait l’objet d’un apprentissage complet, dispensé par le grammaticus, le maître de la onzième à la quinzième année ; il apprenait à ses élèves l’art épistolaire par l’exemple. Le Papyrus Bononiensis datant probablement du IVe ou du Ve siècle ap. J.-C. garde trace de ces exercices sous forme d’une série de lettres en latin et en grec. Leur style, maladroit, laisse supposer que leur rédacteur n’était à l’aise ni dans l’une ni dans l’autre langue. On tient là les essais d’un étudiant qui imitait probablement un livre de modèles.

La lettre du jeune Théon retrouvée à Oxyrhynchos l’illustre. Au regard des fautes d’orthographe et de grammaire et du caractère enfantin des demandes et des menaces, on peut supposer qu’il s’agit d’un très jeune enfant : on commençait bien tôt à écrire des lettres !

« Théon à son père Théon. »

« Bien jouer. Tu m’as pas emmenné avec té en ville. Si tu veux pas m’enmener avec té à Alexandrie, je t’écris plus de lettres, je te parle plus, je te souhaite plus ta santé. Mais çi tu va pas à Alexandrie, je prendrai plus ta min et je te dirai plus bonjour jamais. Çi tu veux plus m’enmener, voilà ce qui va se paçer. Et puis ma mère a dit à Archelaüs 'il m’énerve, qu’on le voie plus ! ' T’as bien joué. Tu m’a envoié des cadeaux, de belles saletés [mot à mot, des pois chiches] ! Elles nous ont bien désabusés [mystère des langues, Théon emploie ici le verbe planô qui signifie 'abuser', exactement comme dans le français contemporain on emploie 'désabuser' pour 'décevoir'], le 12, que t’es parti. Envoie-moi autre chose, je t’en prie. Çi t’envoi pas, je mange plus, je boie plus. Voilà. J’espaire que tu v.b. Le 18 Tubi [janvier]. » P. Oxy. 119, iie s. av. J.-C.

On remarquera en outre qu’il ne faut pas mésestimer la part de l’artifice littéraire dans la vogue du topos de la simplicité. Qui ne s’avise que la plupart des plis des grands épistoliers de l’Antiquité n’ont d’épistolaire qu’un certain habillage [8] ? Les épîtres d’Empédocle, d’Ératosthène ou d’Archimède sont des traités scientifiques, la Lettre vii de Platon, la Lettre à Ménécée d’Épicure des mémoires philosophiques, les épîtres d’Isocrate, des discours par lettre ? Quant à la fameuse correspondance à Lucilius de Sénèque, qui croit encore à sa réalité ? Lucilius servant de prétexte plus que de véritable destinataire ; étrange destinataire, en vérité, qui publie immédiatement ce qu’il reçoit de l’illustre philosophe, et organise des lectures d’odéon en présence de leur auteur ! Dans un monde littéraire où tous les écrits doivent se soumettre à la tyrannie des règles des genres, la forme épistolaire restait le meilleur sauf-conduit pour prétendre à une certaine liberté d’expression ; le roué Sénèque, exaltant l’ingénuité de la correspondance, célébrait sa propre indépendance !

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4. Un moyen de suppléer l’absence ?

Si, jusqu’à présent, les préjugés sur l’épistolaire antique ont fait long feu, un dernier point mérite plus d’attention : la lettre comme substitut de la personne. Dans l’Antiquité, la lettre se conçoit bien comme un moyen de pallier l’absence, mais avec une intensité et un réalisme qui ne laisse pas de surprendre. Il s’agit bien davantage que des protestations d’amitié - que l’on retrouve par ailleurs - bien davantage que d’assurer son destinataire de ses pensées, voire, comme dans la lettre d’Isias, de ses prières (« Isias à son frère Héphæstion, salut. Si tu vas bien, et que les choses en général vont bien, tout irait comme je le demande continûment dans mes prières aux dieux. Moi, je suis en bonne santé, ainsi que l’enfant et tous ceux de la maison ; ils font mémoire de toi continuellement. » P. Lond. i, 42) : dans bien des correspondances de l’Antiquité, la lettre se conçoit comme un véritable substitut de la personne.

Substitut « spirituel », tout d’abord : Le P. Oxy. 963 dit par exemple « Je te salue, mère, à travers cette lettre, en désirant te voir maintenant ». La lettre joue ici le rôle de relais entre les deux pôles de la communication, et elle s’affirme comme le moyen « faute de mieux » de cultiver la relation en remplaçant la vision concrète. Elle peut également avoir un rôle beaucoup plus important comme dans le papyrus B.G.U. iv, 1080 : « Nous nous réjouissons de faire un vœu pour toi par l’ouïe [car la lettre est lue] en étant absents, comme si [nous le faisions] présents par nos sentiments. » En relayant le vœu des expéditeurs, elle l’atteste et le rend effectif.

Certaines lettres, qui évoquent une présence matérielle de l’être dans le papyrus, permettent d’aller plus loin dans l’appréciation de la lieutenance des missives. La lettre, dans certains cas, peut être le substitut réel de celui qui l’envoie. Dans une lettre du deuxième siècle conservée en latin, Aurelius Archelaüs s’adresse ainsi à son maître, le tribun militaire Julius Domitianus : « Aie cette lettre sous les yeux, maître, et pense que je parle avec toi. » Une lettre conservée en copte affirme également : « Au moment où j’ai lu que tu allais bien, c’était comme si je te voyais de visage à visage ». La lettre se veut une délégation de présence, un être de papier qui possède presque toutes les prérogatives de l’être réel. Ce statut privilégié de la lettre, qui permet de figurer l’être, se trouve d’ailleurs à l’origine du choix par Saint Paul de ce médium : il la charge de la mission de le représenter, au même titre que les émissaires qu’il envoie aux communautés qu’il a fondées. L’apôtre assure d’ailleurs dans la Première Épître aux Corinthiens (5, 3-5) qu’il possède voix au tribunal de l’excommunication des fauteurs de trouble : « Eh bien ! moi, absent de corps, mais présent d’esprit, j’ai déjà jugé, comme si j’étais présent, celui qui a perpétré une telle action au nom du Seigneur Jésus. Vous et mon esprit étant assemblés avec la puissance de notre Seigneur Jésus, il faut que nous livrions cet individu à Satan. »

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*

En résumé, il conviendra d’observer la plus grande prudence face aux préjugés issus des études classiques. L’art épistolaire n’avait rien d’une correspondance spontanée mais ne demandait pas à l’inverse, des trésors d’habileté pour se faire partager. En revanche, il se veut bien un substitut de la présence du destinataire, et cette croyance est bien davantage qu’une clause de style : il faut prendre, si l’on peut dire au pied de la lettre les protestations d’amitié des épistoliers antiques, qui n’ont rien d’un aimable badinage. Dans une civilisation où l’écrit restait relativement rare, c’était peut-être, dans l’histoire des mentalités d’alors, la dernière trace du caractère magique de l’écriture, qui, conservant le nom de la personne, partageait un peu de son existence réelle.

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Notes

[1] Pour des recueils de lettres, voir The Tebtunis Papyri, London, Egypt Exploration Society, depuis 1903. On trouve de nombreuses lettres dans les ouvrages de Deissmann (Adolf Deissmann, Bibelstudien, Marburg, Elwert, 1895 et Id., Licht vom Osten, Tübingen, Mohr-Siebeck, 1908) et également une sélection dans les ouvrages de George Milligan (George Milligan, Selections from the Greek Papyri, Cambridge, Cambridge University Press, 1910), Joachim Hengstl (Joachim Hengstl, Griechische Papyri aus Ägypten, München, Heimeran, Tusculum, 1977) et Giuseppe Tibiletti (Giuseppe Tibiletti, Le Lettere private nei papiri greci del III e IV secolo d.C., Milano, Vita e Pensiero, Scienze Filologiche e Letteratura 15, 1979). [Retour au texte]

[2] Geneviève Haroche, « 'Familier comme une épître de Cicéron', familiarité dans la lettre au tournant du XVIIe et du XVIIIe siècle » in M. Bossis, La Lettre à la croisée de l’individuel et du social, Paris 1992, Paris, Kimé, 1994. [Retour au texte]

[3] Henri-Georges Pflaum, Essai sur le cursus publicus dans le Haut-Empire romain, Paris, Mémoires de l’Académie des Inscriptions et Belles Lettres 14, 1940. [Retour au texte]

[4] Adolf Deissmann, Bibelstudien, Marburg, Elwert, 1895 et Id., Licht vom Osten, Tübingen, Mohr-Siebeck, 1908. [Retour au texte]

[5] S. R. Llewelyn, « The conveyance of Letters » in Id., New Documents Illustrating Early Christianity VIII, Cambridge, Eerdmans, 1998, p. 1-56. [Retour au texte]

[6] Sur le formulaire : Francis-Xavier Exler, The Form of the Ancient Greek Letter, Washington D.C., Dissertation Catholic University of America, 1923 ; Otto Roller, Das Formular in den paulinischen Briefen, Stuttgart, Kohlhammer, 1933 ; Franz Schnider & Werner Stenger, Studien zum neutestamentlichen Briefformular, Leiden/New York/København/Köln, Brill, New Testament Tools and Studies 11, 1987. [Retour au texte]

[7] Nous nous appuyons sur les ouvrages d’Anneliese Biendenkopf-Zehner, qui a traité le sujet. On citera particulièrement : Anneliese Biendenkopf-Zehner, Untersuchungen zum koptischen Briefformular unter Berücksichtigung ägyptischer und griechischer Parallelen, Würzburg, Zauzich, Koptische Studien 1, 1983; Id, « Motive einiger Formeln und Topoi aus ägyptischen Briefen paganer und christlicher Zeit », Enchoria 23, 1997, p. 8-32 et Id, « Bemerkungen zum Formular koptischer Urkunden », Göttinger Miszellen 167, 1998, p. 9-24. [Retour au texte]

[8] Johannes Sykutris, « Epistolographie » in Pauly-Wissowas Real-Encyclopädie der classische Altertumswissenschaft, Supplementband 5, Stuttgart, Metzler, 1931, col. 185-220. [Retour au texte]


FEC - Folia Electronica Classica (Louvain-la-Neuve) - Numéro 5 - janvier-juin 2003

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